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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
" J'ai essayé de reconstituer l'atmosphère si particulière de ce pays, en filmant les gens dans les rues, les travailleurs, les marchés..etc"
L'atmosphère très particulière du Dargah de Nizamuddin à Delhi. Le Dargah est le sanctuaire qui accueille le tombeau de Hazrat Khawaja Nizamuddin Auliya, grand saint du soufisme indien.Tous les jeudi soir après la prière, à la tombée du jour vers 18h des musiciens chantent des chants Qawalis, des poèmes mystiques soufis.
Le chanteur principal que vous entendez ici est très connu en Inde. C'est "le" spécialiste qui apparaît dans les films indiens dès qu'il y est question de chant Qawali. Il habite dans le quartier et vient fréquemment le jeudi soir, par passion du chant.
" Pour toute une partie des habitants de culture musulmane, le recours à un islam ostentatoire fonctionne comme une compensation à l'exclusion qu'ils vivent ou ressentent. Avant de voir là une "montée de l'islam", constatons d'abord un échec de la République. " CD
"À la lumière de trente ans de travail avec les musulmans, Christian Delorme analyse sans concessions la question de l'immigration aujourd'hui. Mieux connaître l'islam, faire le bilan de notre histoire coloniale, être capables d'abandonner nos regards suspicieux, nos idées préconçues, nous permettrait selon lui d'avancer vers une paix sociale. Tout en portant un regard réaliste sur les difficultés d'intégration de certains français issus de l'immigration, il explore dans cet ouvrage, accessible et vivant, les voies d'un dialogue constructif"
Christian Delorme est prêtre, curé de trois paroisses lyonnaises. Il est très engagé dans le dialogue inter religieux en particulier avec les musulmans, mais il est aussi un grand admirateur de Gandhi et un défenseur de la cause tibétaine. Une partie du dialogue est consacrée à une présentation de l'islam d'une grande clarté. Son analyse est éclairée par une bonne connaissance de l'histoire, une longue expérience de cohabitation, de dialogue et d'amitié avec les musulmans. Sans idéaliser, elle ne perd jamais de vue l'essentiel : l'amour du prochain.
"Aujourd'hui, ma relation à la vie est d'une richesse que jamais je n'aurais pu soupçonner auparavant. J'apprends tout simplement en quoi consiste le fait d'être responsable. J'apprends à être comme les autres, ces hommes et ces femmes que j'ai si souvent contemplés à travers les barreaux et les vitres blindées des dizaines et dizaines de convois pénitentiaires qui m'emportaient vers nul part. Je les enviais alors si fort, j'enviais même leurs problèmes, leurs solitudes peut-être, puisqu'ils possédaient le premier des trésors, la liberté. Aujourd'hui, je savoure cette liberté en m'étonnant que si peu sachent l'apprécier, et en user pour leur bien et celui d'autrui."
Une scientifique, amoureuse des Néandertaliens, s'associe avec une romancière pour imaginer la rencontre entre les Néandertaliens et les Sapiens. Le tout raconté à la première personne par la Grande, une Néandertalienne qui n'a ni la langue ni les yeux dans la poche, l'intellectuelle de son groupe, femme de tête dont le coeur n'est pas insensible au charme de ces individus étranges rencontrés par hasard sur une terre immense dont elle et ses semblables se croyaient les seuls occupants...Un roman très drôle qui allie rigueur scientifique, réflexion sur la rencontre de l'autre, du différent, et description du quotidien d'une horde à - 30000 quelque part dans les Balkans...
Je connaissais Marylène Patou-Mathis pour son livre sur les San du désert du Kalahari - "Une mort annoncée" Ed Perrin - avec qui elle a vécu plusieurs mois. Le langage moderne peut faire penser à des inventions un peu délirantes et introduit un décalage comique . En fait Pascale Leroy a "mis de la chair sur les os", certes, mais elle brode dans limite des hypothèses scientifiques les plus communément admises. Le roman fait ressortir la solidarité du groupe, les rôles différents mais le pouvoir de décision égal des hommes et des femmes, la difficulté à se situer justement entre respect des traditions et changement. On assiste au rite de passage des jeunes hommes, aux rituels liés à la mort et à la fécondité dans une société où l'on n'a pas encore fait le lien entre la copulation et la grossesse. C'est passionnant car ce sont des options différentes des nôtres mais des préoccupations tellement proches...
Les Néandertaliens sont confrontés à la différence des Sapiens et nous, lecteurs à la différence avec les Néandertaliens. Est-ce que nous nous ouvrons ou est-ce que nous nous fermons ?