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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
Une base militaire en Afghanistan, près de Kandahar. La base est attaquée lors d'une tempête et le lendemain une jeune femme en burka descend le sentier de la montagne sur une planche à roulettes et vient réclamer le corps de son frère pour l'enterre dignement.
Comme dans l'Antigone antique, la raison du coeur et de la loyauté familiale va se heurter au mur de la Raison d'État. Le récit fait alterner la vision des différents protagonistes : la jeune femme, les différents soldats de la base, le traducteur tajik... Peu à peu l'image tranchée devient plus nuancée avec l'histoire, les doutes et les motivations de chaque personne.Un récit très fort, ouvert, qui se glisse dans les logiques individuelles et illustre parfaitement le fait que chacun ne fait que ce qu'il perçoit comme le bien.En toile de fond, la présence magnifique et écrasante de la Montagne et surtout, surtout, un amour immense pour l'Afghanistan...
"All your despair and misery is the function of the mind-nature. Even at the moment when the mind is thus plunged in forgetful grief and lamentation, at the very same moment you are full of unutterable peace and Self-Bliss in your true inner nature. That is an unchangeable fact, ever present within the true YOU. Turn within to this "I" beyond, just beyond the fretting mind. This moment you rest in the peace. Cling to It, you are ever one with It. Do not allow the mind to deceive you and deprive you of that witch is ever yours."
Votre désespoir et votre malheur sont dans la nature même du fonctionnement du mental. Au moment même où le mental est plongé dans la peine pleine d'oubli et les lamentations, à ce moment même vous êtes plein de la paix indicible de la Béatitude du Soi dans votre véritable nature interne. C'est un fait qui ne change pas, toujours présent à l'intérieur de votre vrai VOUS. Tournez-vous vers l'intérieur, vers ce vrai "JE", en deçà, juste en deçà du mental agité. À ce moment même, vous êtes dans la paix. Accrochez-vous à Elle, vous êtes toujours un avec Elle. N'autorisez pas le mental à vous décevoir et à vous priver de ce qui toujours vous appartient.
Dernier tome de la trilogie de l'Ibis, Un déluge de feu se situe durant la première guerre de l'opium. La Compagnie des Indes Orientales s'est enrichie - et l'Angleterre avec elle - du commerce de l'opium qu'elle fait pousser au Bengale obligeant les petits paysans à remplacer leurs cultures vivrières par la monoculture du pavot. Les usines de la Compagnie traitent ensuite les pavots et les bateaux affrétés toujours par la Compagnie vont vendre les caisses d'opium en Chine, principalement dans le port de Canton. En 1838 l'empereur de Chine déclare le commerce de l'opium illégal et c'est l'armée anglaise qui au nom de la liberté et des principes du "libre échange" va attaquer les ports chinois par bateaux et écraser l'armée chinoise nombreuse mais moins bien équipée. Les anglais réclament entre autre quelque 6 millions de dollars espagnols en dédommagement des caisses d'opium de marchands anglais, américains, indiens (parsis de Bombay) détruites par les autorités chinoises ainsi que la cession d'une îles dans le delta de la Rivière des Perles, l'île de Hong Kong à cette époque presque complètement sauvage. Leur victoire militaire à peine établie, les navires bourrés de marchandises et d'opium foncent sur les ports...
Voici un extrait. Kesri est le havildar ( l'équivalent du grade de sergent) d'un régiment de sepoys (soldats de l'armée britanique d'origine indienne. On dit aussi cipaye). Il s'adresse à Baboo Nob Kissin, gomusta (agent indien d'un commerçant de la Compagnie chargé de l'approvisionnement) sur l'Ibis. Cet homme étrange est habité par le Dieu Krishna.
"Sans un autre mot, Kesri emmena Baboo Nob Kissin près du bastingage et désigna d'un geste les immenses colonnes de fumées qui s'élevaient au dessus des forts.Pundiji, à quoi tout cela sert-il ? Quelle en est la signification ? Le savez-vous ?Baboo Nob Kissin hocha la tête. Oui, bien sûr, je le sais, répliqua-t-il comme s'il s'agissait de la chose la plus simple, la plus évidente du monde.Alors dites-moi, pundiji, demanda Kesri humblement. Je voudrais moi aussi le savoir.
Zaroor beta ! s'écria Baboo Nob Kissin, enthousiaste. Je vais certainement vous le dire : ce que vous voyez, c'est le commencement de pralaya - le commencement de la fin du monde.
Arré ye kya baat hai ? s'exclama Kesri, incrédule. Que racontez-vous là ?
Un sourire béat illumina le visage de Baboo Nob Kissin : Pourquoi cela vous choque-t-il, mon fils ? Ne savez-vous pas que nous sommes dans le Kaliyuga, l'âge de l'apocalypse ? Vous devriez vous réjouir d'être ici aujourd'hui, combattant pour les Angrezes. C'est le destin des Anglais que de provoquer la fin du monde. Ils sont juste les instruments de la volonté des dieux.Baboo Nob Kissin leva une main pour la pointer sur le Nemesis en train de doubler les forts enveloppés de fumées noires.
Dekho - regardez - , à l'intérieur de ce navire brûle le feu qui réveillera les démons de l'avidité cachés dans tout être humain. C'est la raison pour laquelle les Anglais sont venus en Chine et en Hindoustan : ces deux contrées sont si peuplées que si l'avidité s'y répand, elle consumera le monde entier. Cela a commencé aujourd'hui. Et ne se terminera que quand l'humanité entière, unie dans une grande folie d'avidité, aura dévoré la terre, l'air et le ciel.
La tête de Kesri lui tournait. Je suis un homme simple, pundiji, dit-il. Je ne comprends pas. Pourquoi devrais-je être présent au commencement de la fin ? Pourquoi devriez-vous être ici aussi ?N'est-ce pas clair ? s'écria Baboo Nob Kissin d'un ton très surpris. Nous sommes ici pour aider les Anglais à accomplir leur destin. Nous sommes peut-être de petites gens, mais nous sommes fortunés en ce que nous savons pourquoi nous sommes ici, alors qu'ils l'ignorent. Nous devons faire notre possible pour les aider. C'est notre devoir, ne le voyez-vous pas ?Kesri secoua la tête. Non, pundiji, je ne le vois pas.Baboo Nob Kissin lui posa la main sur le crâne comme pour le bénir.Ne comprenez-vous donc pas, mon fils ? Plus tôt viendra la fin, mieux ce sera. Vous et moi avons la chance d'avoir été choisis pour servir ce destin : les êtres du futur nous en seront reconnaissants. Car ce n'est que lorsque ce monde-ci touchera à sa fin que naîtra un monde meilleur."
C'est la rentrée des classes aujourd'hui...Une très bonne occasion de présenter une autre sorte d'école où il ne s'agit pas de pratiquer une autre pédagogie, des méthodes différentes, de mettre l'enfant au centre des apprentissages, etc. Ici, ce qui est au centre, c'est la connexion, celle des enfants et celle des adultes. Ce qui est au centre, c'est ... le centre ! Et c'est ce qui manque à la quasi totalité des élèves, même les plus brillants. Or être relié au centre est ce qui permet les vrais apprentissages, ceux qui découlent de l'élan d'un enfant sans peur, confiant, pas ceux qui sont subis parce qu'il le faut ou parce qu'ils vont amener une reconnaissance et une intégration dans le monde des adultes
J'ai eu la chance de rencontrer Jean-Claude Catry le co-fondateur de l'école et Cécile Faulhaber la réalisatrice, à La Belle Terre le lieu de nos amis Jean-Louis et Sabine. Ils étaient venus présenter le film. Un film magnifique qui dit des choses essentielles et montre des enfants devenant de véritables êtres humains connectés à eux-mêmes, aux autres et à la nature. Des enfants structurés et confiants beaux à voir et à entendre. Des adultes attentifs, bienveillants n'hésitant pas à prendre la "position alpha"même s'ils restent discrets dans leur rôle de mentors.
Devotee : What are three ways to know if your sadhana is correct ?Swamiji : To know that your sadhana is on the right track you should practice self-observation and if you find that your aspiration for discovering God/Truth/Nirvana is becoming deeper and deeper, your inner detachment towards temporal objects, relationships, situations and persons is increasing, your mind is becoming more and more peaceful and your meditation one-pointed, than your sadhana is going in the right direction.
Dévot : Pouvez-vous nous donner trois méthodes pour savoir si notre sadhana est juste ?
Swamiji : Pour savoir si votre sadhana suit le bon chemin, vous devriez pratiquer l’introspection et si vous trouvez que votre aspiration à découvrir Dieu/la Vérité/le Nirvana devient de plus en plus profonde, que votre détachement intérieur envers ce qui est transitoire - objets, relations, situations et personnes - augmente, que votre mental devient de plus en plus paisible et que votre méditation est concentrée, alors votre sadhana se poursuit dans la bonne direction.