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Ian Manook est célèbre comme auteur de romans policiers. L'oiseau bleu d'Erzerum est d'un style différent puisque celui qui s'appelle en réalité Patrick Manoukian y raconte de manière romancée la vie de sa grand-mère, la vie de cette génération d'arméniens qui ont connu le génocide de 1915 puis tous les aléas de l'exil... Araxie - la grand-mère de l'auteur - et Haïganouch sa soeur échappent au massacre de leur famille, parcourent les centaines de kilomètres d'Erzerum, leur ville natale, à Alep où elles sont vendues comme esclaves... Un romancier n'oserait pas inventer tous les rebondissements de leur errance, les retrouvailles improbables, les coups du sort qui se révèlent une bénédiction. Ce roman magnifique est un hymne à la vie, au courage qui ne sait même pas qu'il est du courage, à ces hommes et ces femmes qui ont traversé les pires épreuves sans perdre l'espérance et en ayant l'audace de transmettre la vie à leur tour. Une belle leçon ! Et en écrivant ce post je viens d'apprendre que le livre est le tome 1... quel plaisir de retrouver bientôt Araxie et Haïgaz, Agop, Haïganouch ,etc.
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1 commentaire:
Merci Corinne !
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Karl
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