Corinne nous propose cette méditation
Simplement, pendant la méditation, tenter l’expérience d’être simplement là où je suis, exactement là où j’en suis. « Être exactement là où j’en suis » peut faire lever des réactions, des comparaisons, des pensées…Peut- être que pour apaiser ces réactions, un peu comme on le dit à un enfant, il est possible de se dire, c’est juste pour maintenant, juste une expérience, ou juste un jeu. Ici, maintenant, tout de suite,il n’y a aucune obligation. Pas d’obligation d’agir, pas même d’obligation de penser. Respirer n’est pas une obligation, c’est quelque chose qui se fait tout seul, naturellement. La proposition, c’est d’être dans le « naturellement » de la respiration. Dans la détente. La détente de OUI, ici, maintenant, voilà où j’en suis. Il y a forcément des sensations et par habitude elles sont aussitôt qualifiées, agréables, désagréables, commentées, discutées. D’accord. Il y a des pensées qui se présentent un peu comme des quémandeurs qui se présentent à une porte. D’accord. Il est possible aussi de ne pas leur répondre. Il peut y avoir une grosse émotion : bienvenue ! Bienvenu à tout ce qui est là. Il n’y a rien à faire, rien à juger. Simplement, détendre. Détendre le corps et constater que la détente du corps n’entraîne pas son affaissement total. La détente des muscles au contraire entraîne une plus grande solidité, une plus grande stabilité et n’empêche pas que, naturellement, le dos soit debout et s ‘élance vers le haut. Là où je suis, ici, au départ c’est un lieu : sur des coussins, dans un salon, à Romans, en France, en Europe, sur la Terre, dans le système solaire, dans une galaxie, au milieu d’autres galaxies. Et dans cet infiniment grand, ici, est juste un minuscule point. Ce point est si minuscule, que ça n’est plus un lieu, un point de l’espace. ICI est juste l’expérience d’être vivant, juste l’expérience d’ÊTRE. ICI n’a pas de limites. ICI est absolu. Et ce ICI sans limites, ce ICI absolu, est absolument ouvert. Absolument ouvert à tout ce que se présente. Dans l’expérience de cet ICI, la proposition de départ, « exactement là où j’en suis », n’a plus le même sens, la même saveur. Il n’y a plus de comparaison. Il y a juste, CE QUI EST. Et la limite, cette limite de « moi » s’est dissoute. Cette limite ne peut se dissoudre que si elle est complètement reconnue, acceptée, honorée. Exactement là où « moi » j’en suis. C’est en osant plonger dans ce »exactement là où « moi » j’en suis », sans discuter, en osant être, ce « moi », vivre ce « moi », en prenant complètement le rôle, en étant le rôle avec ses limites, en plongeant, en étant, en s’enfermant, détendu, complètement dans « moi » que moi se désépaissit, s’évapore. Simplement ICI. Porté par CE QUI EST, bercé par CE QUI EST . Complètement poreux, ouvert, envahi, par CE QUI EST. Et dans l’expérience, ICI, les yeux fermés. CE QUI EST peut être détaillé, énuméré. CE QUI EST peut être aussi simplement vécu, sans commentaire, sans pensées additionnelles, exactement de la même manière que nous respirons. Cela ne nous viendrait pas à l’esprit de commenter la respiration de la veille, de nous dire qu’elle aurait dû être comme ci ou comme ça, de penser à la respiration de demain, ou juste au prochain inspire ou au prochain expire. De la même manière que l’on dit de quelqu’un qu’il ment comme il respire, simplement, voilà, ça pense comme ça respire, ça s’émeut comme ça respire, ça ressent comme ça respire. C’est là où j’en suis. C’est ICI. Et c’est IMMENSE.
Simplement, pendant la méditation, tenter l’expérience d’être simplement là où je suis, exactement là où j’en suis. « Être exactement là où j’en suis » peut faire lever des réactions, des comparaisons, des pensées…Peut- être que pour apaiser ces réactions, un peu comme on le dit à un enfant, il est possible de se dire, c’est juste pour maintenant, juste une expérience, ou juste un jeu. Ici, maintenant, tout de suite,il n’y a aucune obligation. Pas d’obligation d’agir, pas même d’obligation de penser. Respirer n’est pas une obligation, c’est quelque chose qui se fait tout seul, naturellement. La proposition, c’est d’être dans le « naturellement » de la respiration. Dans la détente. La détente de OUI, ici, maintenant, voilà où j’en suis. Il y a forcément des sensations et par habitude elles sont aussitôt qualifiées, agréables, désagréables, commentées, discutées. D’accord. Il y a des pensées qui se présentent un peu comme des quémandeurs qui se présentent à une porte. D’accord. Il est possible aussi de ne pas leur répondre. Il peut y avoir une grosse émotion : bienvenue ! Bienvenu à tout ce qui est là. Il n’y a rien à faire, rien à juger. Simplement, détendre. Détendre le corps et constater que la détente du corps n’entraîne pas son affaissement total. La détente des muscles au contraire entraîne une plus grande solidité, une plus grande stabilité et n’empêche pas que, naturellement, le dos soit debout et s ‘élance vers le haut. Là où je suis, ici, au départ c’est un lieu : sur des coussins, dans un salon, à Romans, en France, en Europe, sur la Terre, dans le système solaire, dans une galaxie, au milieu d’autres galaxies. Et dans cet infiniment grand, ici, est juste un minuscule point. Ce point est si minuscule, que ça n’est plus un lieu, un point de l’espace. ICI est juste l’expérience d’être vivant, juste l’expérience d’ÊTRE. ICI n’a pas de limites. ICI est absolu. Et ce ICI sans limites, ce ICI absolu, est absolument ouvert. Absolument ouvert à tout ce que se présente. Dans l’expérience de cet ICI, la proposition de départ, « exactement là où j’en suis », n’a plus le même sens, la même saveur. Il n’y a plus de comparaison. Il y a juste, CE QUI EST. Et la limite, cette limite de « moi » s’est dissoute. Cette limite ne peut se dissoudre que si elle est complètement reconnue, acceptée, honorée. Exactement là où « moi » j’en suis. C’est en osant plonger dans ce »exactement là où « moi » j’en suis », sans discuter, en osant être, ce « moi », vivre ce « moi », en prenant complètement le rôle, en étant le rôle avec ses limites, en plongeant, en étant, en s’enfermant, détendu, complètement dans « moi » que moi se désépaissit, s’évapore. Simplement ICI. Porté par CE QUI EST, bercé par CE QUI EST . Complètement poreux, ouvert, envahi, par CE QUI EST. Et dans l’expérience, ICI, les yeux fermés. CE QUI EST peut être détaillé, énuméré. CE QUI EST peut être aussi simplement vécu, sans commentaire, sans pensées additionnelles, exactement de la même manière que nous respirons. Cela ne nous viendrait pas à l’esprit de commenter la respiration de la veille, de nous dire qu’elle aurait dû être comme ci ou comme ça, de penser à la respiration de demain, ou juste au prochain inspire ou au prochain expire. De la même manière que l’on dit de quelqu’un qu’il ment comme il respire, simplement, voilà, ça pense comme ça respire, ça s’émeut comme ça respire, ça ressent comme ça respire. C’est là où j’en suis. C’est ICI. Et c’est IMMENSE.
10 commentaires:
Respirante et inspirante méditation ! Ouverture des tempes ici. Un ici que je souhaite être longtemps dans la journée... Merci
oui décrispation des mâchoires merci
Oui, magnifique! D'autant que "je mental comme je respire" en ce moment...
Waow!
Big Big Ugh, Corinne!****
emballante meditation!!le mental a a peine le temps de respirer !! merci corinne
J'entrevois comme un sens à l'unité de ma personne.
Merci Corinne.
oui à la porosité ! ça résonne avec le dernier témoignage de Christiane Singer qui dit que quand le moment ultime approche , l'expérience devient une " poporisté à l'Amour " et elle ajoute , si je guérissais , le danger serait de redevenir étanche...
Au début,plutôt dérangeante et désagréable l'idée d'accepter "être exactement ou j'en suis moi", et puis très puissant ce "ça pense, ça s'émeut et ça ressent comme ça respire" ! Merci
Merci de tout mon coeur, car je ressens, là maintenant une émotion pénible et le refus associé.
Ton texte me touche et me donne de l'énergie pour aller vers : "C'est" et rien d'autre.
Je t'embrasse. J-P ému-petto
oui, ça marche : "là où j'en suis", plus relax immédiatement, un soulagement "ah oui, c'est le mental qui voudrait que je sois ailleurs, plus...moins..."
un rappel qui peut être fait toute la journée
et puis quand le mental insiste
"oui, por lou moment"...!!!
merci Corinne
martine b
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