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Merci Richard
une fois de plus
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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
"La patience est, en essence, la capacité de supporter la souffrance sous toutes ses formes. Cette vertu est comparable à un terrain fertile où les fleurs des trois disciplines peuvent s’épanouir en répandant le parfum suave de leurs qualités. Pareille aussi à la clôture qui protège ces fleurs, la patience présente trois aspects : il y a d’abord la patience qui permet d’assumer le fardeau des souffrances et des difficultés rencontrées lorsqu’on œuvre à son propre bien et à celui des autres ; puis la patience d’accepter, imperturbablement, tous les maux que les autres peuvent nous infliger ; et enfin, la patience qui consiste à ne pas craindre les enseignements profonds, comme ceux sur la vacuité [....]."
Le séjour du groupe se termine doucement. En ce moment même (6h30 en France, 10h00 en Inde), c'est le départ pour Dehra Dun, puis Delhi dans l'après-midi. Ce soir, "nos très chères aventurières" vont assister à un récital de chant Kawali, expérience toujours mémorable. Vol de retour vendredi. Bonne fin de séjour les filles. On vous attend.
Dès 1933, L'Inde entame la construction d'un mur de trois mille deux cents kilomètres la séparant de son voisin bangladais. Qu'il soit fait de béton ou d'une double haute clôture de fil de fer barbelé, il est infranchissable et sévèrement gardé. Gaël Turine, qui s'intéresse à la notion de séparation entre les peuples et les pays, a mené une longue enquête sur ce mur peu connu, qui détient pourtant la sinistre réputation de constituer la frontière la plus dangereuse et la plus sanglante du monde. La quasi-totalité des victimes sont des bangladais qui, pour des raisons économiques, familiales, sanitaires ou environnementales, tentent d'échapper à l'extrême pauvreté et à la surpopulation démesurée de leur pays. Pour ce travail inédit, le photographe belge Gaël Turine, membre de l'agence "VU", a reçu en 2013 le Prix spécial du meilleur reportage photo de l'Agence française de développement (AFD).
Depuis de nombreuses années Chandra Swami ne parle plus, il observe ce que la tradition spirituelle indienne appelle Mauna: le silence. Le silence de l'intériorité mais aussi le silence comme la forme ultime de la transmission. Bien que dans le cas de Chandra Swami ce silence soit largement tempéré par son abondante écriture. Sur cette belle photo d'Yves on le voit après un repas écrire sous l'oeil attentif de Swami Premananda qui s'apprête à lire le texte à l'assistance.
"Tsukuru réussit alors à tout accepter. Enfin. Tsukuru Tazaki comprit, jusqu'au plus profond de son âme. Ce n'est pas seulement l'harmonie qui relie le coeur des hommes. Ce qui les lie bien plus profondément, c'est ce qui se transmet d'une blessure à une autre. D'une souffrance à une autre. D'une fragilité à une autre. C'est ainsi que les hommes se rejoignent. Il n'y a pas de quiétude sans cris de douleur, pas de pardon sans que du sang ne soit versé, pas d'acceptation qui n'ait connu de perte brûlante. Ces épreuves sont la base d'une harmonie véritable."
Chaque jour comme dans la pure tradition des ashrams indiens Chandra Swami distribue une part de la nourriture. Généralement il se réserve la distribution des douceurs. Cette nourriture devient alors le prasad c'est à dire une bénédiction qu'il convient d'accepter, d'honorer et .....d'ingérer religieusement. C'est la plupart du temps un plaisir mais dans certains cas cela peut devenir une forme d'épreuve (tapas). C'est en tous cas, un rappel quotidien du rôle du Maître au service du disciple, le maître qui avant d'éveiller doit nourrir de son attention et de son amour inconditionnel. Le maître est avant tout un serviteur.
Le dernier Murakami est sorti, vous ne pourrez pas y échapper, il est partout y compris à mon grand étonnement dans les boutiques de gare. Si vous n'avez pas encore gouté à l'univers du Maître Japonais, ce dernier livre sera une bonne initiation. Lire Murakami c'est se préparer à une longue méditation. C'est léger, puissant, grave et envoutant. Quelqu'un disait " Lire Murakami c'est comme le saut à l'élastique". Je n'ai pas les mots pour en parler plus. Je vous conseille simplement d'oser Haruki Murakami. Vous ne le regretterez pas, mais attention à l'addiction. Merci Julie pour le cadeau.
La grande salle de méditation de l'ashram de Chandra Swami. Insonorisée, à l'indienne, mais insonorisée quand même. Quatre séances de méditation par jour, une heure à chaque séance. Première séance à 04H30. Au début c'est surprenant, il faut simplement trouver un nouveau rythme et tout le monde le trouve. Venir dans cette salle devient alors léger et joyeux. Une salle de rendez-vous, avec soi-même, avec le silence, l'immobilité et la paix intérieure.
Notre ami Jean-Marc Thiabaud organise les 17 et 19 octobre 2014 un atelier sur la Vision du Soi et L'évangile de Thomas. Voici sa présentation :
" Au cours de ces deux journées, nous utiliserons la méthode de connaissance de Soi mise au point par Douglas Harding pour comprendre, c'est-à-dire vivre, le mystère de l'Évangile de Thomas.Principalement avec des expériences et des cartes , simples, concrètes, précises, pour vérifier, notamment, que "Celui qui se connaît lui-même, le monde ne peut le contenir." (Logion 111).
Les Paroles transcrites par Thomas nous permettront d'orienter notre recherche vers certaines expériences et d'exprimer précisément ce qui sera clairement vu lors de notre pratique.Enfin nos échanges contribueront à affiner et à mieux intégrer notre vécu de ces Paroles essentielles.
Toutes les personnes intéressées par cette recherche, jusqu’à son aboutissement, sont les bienvenues, qu'elles connaissent ou non la pratique de la Vision du Soi selon l'approche de Douglas Harding. Celle-ci constitue une clé de lecture d'une exceptionnelle efficacité pour la plupart des textes essentiels, quelle que soit leur tradition d'origine.
Il est simplement demandé d'avoir lu, et peut-être aussi relu, avec intérêt et plaisir, l'Évangile de Thomas avant cet atelier.Je me permets de vous recommander la traduction commentée de Jean-Yves Leloup (Éditions Albin Michel, collection Spiritualités Vivantes Poche), très accessible, mais toute autre traduction sérieuse peut convenir.
Quelques versions sont accessibles en ligne, notamment sur le site : www.volte-espace.fr
L'atelier aura lieu au domaine du Taillé : www.domainedutaille.com
Pour plus de renseignements et pour vous inscrire: cliquer ici
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Avec Jetsunma, les nonnes de Dongyu Gatsal Ling et quelques moines de Tashi Jong après l'ordination de jeunes nonnes et la première remise d'un Certficate par Kamptrul Rinpoché aux nonnes ayant réussi leur cursus de 7 ans. Ce certificate est un événement. C'est la première fois qu'un document officiel reconnait les aptitudes et les connaissances intellectuelles des nonnes ainsi que leur pratique des rituels et de la méditation. Nous sommes très heureuses d'avoir assisté à ce grand jour.
Voici l'entrée du magnifique temple de la nonnerie de Dongyu Gatsal Ling où le groupe est encore pour deux jours avant de se rendre lundi à Dharamsala. Comme prévu, j'ai peu d'information, le groupe est en retraite! Mais je sais que la longue entrevue collective jeudi après-midi avec Tenzing Palmo a été tout à fait mémorable.