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Dès 1933, L'Inde entame la construction d'un mur de trois mille deux cents kilomètres la séparant de son voisin bangladais. Qu'il soit fait de béton ou d'une double haute clôture de fil de fer barbelé, il est infranchissable et sévèrement gardé. Gaël Turine, qui s'intéresse à la notion de séparation entre les peuples et les pays, a mené une longue enquête sur ce mur peu connu, qui détient pourtant la sinistre réputation de constituer la frontière la plus dangereuse et la plus sanglante du monde. La quasi-totalité des victimes sont des bangladais qui, pour des raisons économiques, familiales, sanitaires ou environnementales, tentent d'échapper à l'extrême pauvreté et à la surpopulation démesurée de leur pays. Pour ce travail inédit, le photographe belge Gaël Turine, membre de l'agence "VU", a reçu en 2013 le Prix spécial du meilleur reportage photo de l'Agence française de développement (AFD).
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1 commentaire:
Cela me renvoie au mur de séparation "intérieure", que le petit"je" entretient par peur, et qui blesse les autres...
JP gepetto
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