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Quand Jan Garbarek a rencontré Jansug Kakhidze la première fois c'était un musicien géorgien de 62 ans, chanteur, compositeur, directeur musical et principal chef d'orchestre du Tsibili Symphony Orchestra. Quelque temps plus tard, il apprend par un ami que Jansug a subi une opération du coeur dont il se remet bien, heureusement. Il a donné à cet ami l'enregistrement d'une composition écrite durant son hospitalisation et qu'il a lui même chanté : un homme qui a frôlé la mort regarde la lune et découvre qu'il ne l'a jamais vue si belle...L'émotion que Jan Garbarek ressent à l'écoute de cet enregistrement est immédiate. Cette voix lui rappelle celle de son père, cette langue inconnue évoque ses origines polonaises. Et surtout, il y a cet élan de joie et de gratitude pour la vie qui le touche au plus profond.Il cherche d'abord un prétexte rationnel pour inclure la chanson dans son travail qui est d'un style musical très différent. Il demande à Jansug Kakhidze s'il est d'accord pour figurer sur l'album Rites. Celui-ci accepte avec enthousiasme. Et Jan Garbarek de conclure :"In the end a song from the heart needs no other justification"(En fin de compte, une chanson venue du coeur n'a besoin d'aucune autre justification.)J'adore cette chanson et cette histoire. Elle me paraît aller très bien avec la St Valentin, la fête de l'amour.
1 commentaire:
Merci Corinne, très belle voix et histoire. !
Joyeuse saint Valentin
Karl
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