mardi 31 juillet 2018

Urgence


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À écouter, à regarder et à diffuser

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2 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci Alain,
Ca fait du bien de voir que certains hommes politiques s'y interessent meme si pour l'instant il n'y a pas d'action d'envergure...
J ai de plus en plus en plus l'impression que l'idee d'un effondrement n'est pas ecoutable pour de tres nombreuses personnes... meme juste la possibilité d'un effondrement... donc compliqué de bien agir par rapport à quelque chose qu on ne veut pas accepter ne serait ce qu'éventuellement...
Karl

Anonyme a dit…

"La croissance infinie dans un monde fini". Mais ce que les gens ne semblent pas comprendre c'est que l'intelligence de l'être humain n'est pas finie elle, bien au contraire. L'être humain a toujours su inventer de nouvelles solutions et de nouvelles technologies. Est-que les gens se rendent compte que si nous pouvons parler sur internet c'est parce que pendant des dizaines d'années des ingénieurs ont réussi à miniaturiser les composants électroniques à l'extrême ? Par rapport aux premiers ordinateurs, les ordinateurs sont des millions de fois plus puissants, beaucoup plus petits et meilleur marchés. Pour cela on peut admirer le génie de l'esprit humain.
Par contre même si je ne pense pas que nous allons nous effondrer à cause du manque de ressources, la situation actuelle n'est pas tenable, car ce monde matérialiste nie complètement la dimension spirituelle de l'être humain. Nous étouffons totalement dans ce monde froid, technocratique et matérialiste. L'évolution technologie n'est pas viable sans une évolution de la conscience. De plus, personne ne peut nier que les disparités augmentent et que les richesses sont détenus de plus en plus par une petit minorité.
Je trouve en tout cas étonnant cette fascination pour l'apocalypse. Je pense que nous sommes tous plus ou moins identifiés à notre ego, et que même si il tend souvent à le nier, celui-ci au plus profond est bien conscient de sa précarité. Pour essayer de conjurer sa peur de disparaître, l'ego projette sa peur à l'extérieur : ce n'est pas moi qui vais mourir, mais tous les autres à ma place!. La solution n'est pas de répéter à longueur de journée que la fin est pour bientôt, mais bien de se dés-identifier de notre ego.
Je vais peut-être paraître cynique, mais je ne comprends pas cette fascination pour la fin du monde, alors que de toute façon notre vie est courte et précaire. Nous sommes des petits êtres insignifiants entourés par la mort et l'impermanence et la seule solution c'est de l'accepter.

Philippe.