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Le dernier Ken Follet !
Les piliers de la terre commençaient en 1123 et racontaient l'épopée de la construction de la cathédrale de Kingsbridge à travers une lignée de bâtisseurs. Le crépuscule et l'aube se déroule au même endroit de 997 à 1007. Il y est encore question de bâtisseurs mais cette fois c'est à la naissance de la ville Kingsbridge que nous assistons à travers le destin de trois personnages : Edgar, constructeur de bateaux puis de pont, Ragna jeune noble normande venue vivre en Angleterre après son mariage et Aldred jeune moine idéaliste qui rêve de fonder une bibliothèque de renommée mondiale. Comment grâce à l'intention tenace, l'enthousiasme et le courage de ces trois là, un minuscule village organisé autour d'un bac et d'une taverne va devenir...une ville.
Comme d'habitude, les personnages et l'intrigue sont romanesques à souhait, il y a des vrais méchants et de vrais héros, avec leurs faiblesses mais une belle énergie mise au service de leur destinée.
L'arrière plan historique est très bien dessiné : l'époque chaotique de la fin du Moyen -Âge où les anglais font face aux raids vikings et où le roi a bien du mal à asseoir son autorité sur des nobles puissants et belliqueux.
Une manière de se rappeler que l'incertitude et le chaos
ne sont pas une spécificité de notre époque ...
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3 commentaires:
Merci Corinne !
Karl
Déjà lu ce gros pavé . en tout cas bien résumé ; Merci Corinne
Oui, ça fait du bien de le rappeler en effet : comme si la partie de noirceur de notre époque était une nouveauté... ben non, pas du tout du tout... elle est juste plus largement médiatisée, et surexploitée. Mais tant de belle énergie aussi...
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