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Il a plu cet hiver dans le désert en Tunisie et ce printemps, les genêts sont en fleurs... Lorsque l'on s'assied à l'ombre des buissons, ou même en marchant, le vent apporte l'odeur sucrée, légère, des centaines de petites fleurs blanches. C'est un ravissement, une volée de fraîcheur suave dans la chaleur de midi. Les dunes sont particulièrement douces dans la lumière de février. La chaleur sèche du soleil se superpose au fond frais de l'air, le sable est froid, les nuits venteuses.
Je suis rentrée dimanche remplie de vide et de lumière. Cette fois plus encore que les autres, comme une évidence : en arrivant ici, j'ai perdu le ciel et j'ai perdu le vide. Nos espaces sont clos, très encombrés...nos jardins sont pleins...
Le désert enseigne la beauté du vide, la nécessité du rien, l'immense sensation de liberté que procure ce vide, ce rien.
Le retour dans un espace très peuplé invite à se tourner vers l'intérieur pour retrouver le vide, le rien...
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