La voici à l’œuvre une fois de plus :pas de méditation du lundi de ipapy….
Je propose de nous asseoir tranquillement et comme quand on est assis au bord d’une rivière de regarder passer le courant, le changeant, l’impermanent.
Quelle différence avec l’homme assis au bord de la rivière ?
La posture.
La conscience de la posture.
L’immobilité et le silence qui sont les deux attributs du non manifesté.
L’immobilité, le repos d’avant le mouvement de l’existence.
Le silence, source de tous les bruits de la manifestation. La posture est ce que le son tenu de la tempura est à la musique indienne, ou ce que le bourdon exprimait dans le chant grégorien des origines. La présence du non manifesté au cœur même de la manifestation. La posture nous ancre dans le sol, dans la terre et nous dresse naturellement vers le ciel.
Aucune tension, aucun volontarisme.
Que nous dit la posture ? Que notre place naturelle d’humain est juste ici, dans la verticalité tranquille qui relie la terre et le ciel. La terre est une mère qui nous porte et nourrit la matière dont nous sommes faits, le ciel nous ouvre vers l’infini. Nous sommes le lien entre les deux, engendré des deux.
La posture nous met en lien avec ce qui ne change pas : la Vie, qui nous anime et qui anime l’Univers, la Vie unique immobile et silencieuse qui anime toutes les formes.
Depuis cette posture il est possible d’observer le changement. Changement des sensations, apparition, disparition, commentaire des pensées, prolongement d’une pensée en émotion, plus ou moins longtemps, transformation de l’émotion, nouvelle pensée, retour à la sensation…. Changement, changement, impermanence…
Que dit le mental ? Le mental étiquette et trie, veut retenir, fixer ce qu’il perçoit comme agréable et refuse ce qu’il nomme le désagréable. Pensée agréable, je garde, je brode, je surimpose à l’expérience, pensée désagréable, je repousse. Quoi qu’il arrive, le mental pense et prétend par la pensée contrôler l’expérience.
Que dit la vérité ? L’eau de la rivière coule. Il est tout aussi absurde de vouloir l’empêcher de couler que de vouloir la retenir. Penser n’est pas vivre. Penser plaque une fausse permanence sur la fluidité de la Vie.
Changement, impermanence. Où est le problème ?
Se tenir quelques temps immobile, silencieux et observer le changement c’est consciemment remettre en cause la loi du mental qui dit que je devrais avoir le contrôle de ce changement.
Aucun contrôle, pas même sur le surgissement des pensées qui voudraient contrôler !
Lâchons tout simplement cette idée du contrôle.
La posture est immobilité, silence et …détente.
Reposons-nous dans ce changement incessant.
Est-ce que vous avez déjà vu des canards descendre un rapide dans une rivière ?
C’est une leçon d’immobilité, de détente et d’acceptation joyeuse des aléas du courant.
Et puisque nous allons commencer les activités de la journée et quitter le bord de la rivière pour entrer dans le courant, je propose d’adopter la posture... du canard, sa dignité sans raideur, qui lui permet de jouer dans les remous du torrent.
Bonne baignade.
Je propose de nous asseoir tranquillement et comme quand on est assis au bord d’une rivière de regarder passer le courant, le changeant, l’impermanent.
Quelle différence avec l’homme assis au bord de la rivière ?
La posture.
La conscience de la posture.
L’immobilité et le silence qui sont les deux attributs du non manifesté.
L’immobilité, le repos d’avant le mouvement de l’existence.
Le silence, source de tous les bruits de la manifestation. La posture est ce que le son tenu de la tempura est à la musique indienne, ou ce que le bourdon exprimait dans le chant grégorien des origines. La présence du non manifesté au cœur même de la manifestation. La posture nous ancre dans le sol, dans la terre et nous dresse naturellement vers le ciel.
Aucune tension, aucun volontarisme.
Que nous dit la posture ? Que notre place naturelle d’humain est juste ici, dans la verticalité tranquille qui relie la terre et le ciel. La terre est une mère qui nous porte et nourrit la matière dont nous sommes faits, le ciel nous ouvre vers l’infini. Nous sommes le lien entre les deux, engendré des deux.
La posture nous met en lien avec ce qui ne change pas : la Vie, qui nous anime et qui anime l’Univers, la Vie unique immobile et silencieuse qui anime toutes les formes.
Depuis cette posture il est possible d’observer le changement. Changement des sensations, apparition, disparition, commentaire des pensées, prolongement d’une pensée en émotion, plus ou moins longtemps, transformation de l’émotion, nouvelle pensée, retour à la sensation…. Changement, changement, impermanence…
Que dit le mental ? Le mental étiquette et trie, veut retenir, fixer ce qu’il perçoit comme agréable et refuse ce qu’il nomme le désagréable. Pensée agréable, je garde, je brode, je surimpose à l’expérience, pensée désagréable, je repousse. Quoi qu’il arrive, le mental pense et prétend par la pensée contrôler l’expérience.
Que dit la vérité ? L’eau de la rivière coule. Il est tout aussi absurde de vouloir l’empêcher de couler que de vouloir la retenir. Penser n’est pas vivre. Penser plaque une fausse permanence sur la fluidité de la Vie.
Changement, impermanence. Où est le problème ?
Se tenir quelques temps immobile, silencieux et observer le changement c’est consciemment remettre en cause la loi du mental qui dit que je devrais avoir le contrôle de ce changement.
Aucun contrôle, pas même sur le surgissement des pensées qui voudraient contrôler !
Lâchons tout simplement cette idée du contrôle.
La posture est immobilité, silence et …détente.
Reposons-nous dans ce changement incessant.
Est-ce que vous avez déjà vu des canards descendre un rapide dans une rivière ?
C’est une leçon d’immobilité, de détente et d’acceptation joyeuse des aléas du courant.
Et puisque nous allons commencer les activités de la journée et quitter le bord de la rivière pour entrer dans le courant, je propose d’adopter la posture... du canard, sa dignité sans raideur, qui lui permet de jouer dans les remous du torrent.
Bonne baignade.
7 commentaires:
Merci.
oui, bonne baignade à toi aussi, Corinne
La nature est source d 'inspiration et guide.Merci .
merci à toi corinne de nous donner cette invitation à lâcher toute prétention de contrôler ...quoi que ce soit !
simplement par l'observation du réel ...:
l'enseignement est puissant !
Et puis sur les plumes du canard, ça glisse! pensées, problèmes, "moussé dé zorrreurs"...à l'eau!
Coin!
Cela fait tout simplement beaucoup de bien...
je vous remercie Ça me fais beaucoup de bien de vous lire chaque jour. Martine D
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