Après une première journée très riche à Delhi, nous sommes arrivés cet après midi à Haridwar. Ce soir c'était l'arti à Har Ki Pairi et la rencontre avec Mother Ganga...
Demain l'ashram de Ma à Kankhal...
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vendredi 30 septembre 2011
Har Ki Pairi
Gurudwara
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Voici le grand temple sikh de Dehli que nous avons visté hier :
"Oh, mon âme, tu es l'incarnation de la lumière
Connais ton essence,
Oh mon âme, le Seigneur est toujours avec toi,
À travers la parole du Guru, jouis de Son Amour,
connaissant ton Essence tu connais ton Seigneur
Et tu connais le mystère de la naissance et de la mort."
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mardi 27 septembre 2011
Demain matin
Départ demain matin 2h30 pour Delhi (via Bruxelles) où Corinne va nous accueillir. J'imagine tous les membres du groupe dans les starting-blocks, comme je le suis d'ailleurs. Avant d'arriver le 5 octobre à l'ashram de Chandra Swami nous avons tout un programme à Haridwar et Richikesh. Une première semaine où nous pourrons sans doute faire un coucou au Blog avant la retraite au Sadhana Kendra Ashram sur les bords de la Yamouna. A bientôt mes amis(es), bonnes méditations.
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lundi 26 septembre 2011
Jaï !
Hier matin, visite de Swarg Ashram, un des quartiers de Rishikesh où se trouvent peut-être un peu plus d'ashrams qu'ailleurs, d'où son nom...?
C'est de l'autre côté du Gange et pour y aller j'ai pris le pont de Ram Jhula.
Le retour s'est fait en bateau : 10 roupies pour voguer sur le Gange ça ne se refuse pas.
Avant de partir, le capitaine récite ce que j'imagine être une prière joyeuse. Par trois fois sont revenues les seules paroles que j'ai comprises : Hari Ganga (La déesse Ganga ) et chaque fois tous les passagers ont répondu en chœur "Jaï!" (Vivat)
Quelle belle manière de commencer la traversée !
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La citation du lundi
Voici la strophe introductive de la seconde partie de la Taittiriya upanishad (qui est consacrée à la dimension transcendante de la réalité, alors que la première partie traite de la dimension relative).
afin qu'elle porte fruit.
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dimanche 25 septembre 2011
samedi 24 septembre 2011
Corinne au pays des gourous (3)
Corinne vient juste d'arrive à Rishikesh, une autre ville indienne qui s'étire le long du Gange. Rishikesh a eu son heure de gloire internationale grâce aux Beatles et à leur gourou Maharishi Mahesh yogi le célèbre fondateur de la méditation transcendentale. Un de mes premiers instructeurs en Yoga, le sympathique André Van Lysebeth, aujourd'hui disparu m'avait conseillé d'aller à Rishikesh où le Hatha-Yoga est omniprésent. Malheureusement et inévitablement, c'est la plupart du temps un yoga pour touristes dont l'intérêt est limité. Rishikesh aux nombreux ashrams c'est aussi la ville du grand Sivananda auquel Arnaud Desjardins a consacré un chapitre dans son livre Ashrams. Je suis allé à Rishikesh en 1975, houps, c'était il y a bien longtemps.
vendredi 23 septembre 2011
Corinne au pays des gourous (2)
Har Ki Pauri : l'empreinte de Dieu. C'est le lieu sacré par excellence où Vishnu a fait tomber un peu de nectar céleste et où le sol a épousé l'empreinte de son pied. C'est à cet endroit qu'a lieu la cérémonie du Ganga Aarati, l'adoration du fleuve Ganga.
Le gath où les fidèles viennent se baigner dans le Gange afin de se purifier.
C'est souvent de Haridwar que partent les pèlerins qui entreprennent le Char Dham, le pèlerinage (ou Yatra) jusqu'aux quatre temples anciens qui marquent les sources spirituelle des quatre fleuves sacrés : la Yamuna (Yamunotri), le Gange (Gangotri), la Mandakini (Kedarnath) et l'Alaknanda (Badrinath). Ce pèlerinage est un voyage très sacré pour un hindou.
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jeudi 22 septembre 2011
Corinne au pays des gourous (1)
Depuis lundi soir Corinne est en Inde pour préparer minutieusement l'arrivée du groupe mercredi prochain. Elle est actuellement à Haridwar.
Haridwar est une des neufs villes saintes de l'hindouisme. C'est à Haridwar que le Gange surgit de l'Himalaya avant d'irriguer les grandes plaines indiennes. C'est à Haridwar que se déroule tous les 12 ans la fameuse Kumbah Mela qui rassemble des millions de personnes venues de toute l'Inde pour un bain rituel. Voici une photo très impressionnante de la Kumbah Mela de l'an dernier.
mercredi 21 septembre 2011
mardi 20 septembre 2011
Rumi
Si vous pouviez vous débarrasser
De vous-même ne serait-ce qu'une fois
Le secret des secrets
Se révélerait à vous.
Le visage de ce qui est inconnu,
Caché au-delà de l'univers
Apparaîtrait sur le
Miroir de votre perception.
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lundi 19 septembre 2011
Arnaud parle de Ma
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Voici une vidéo que je vous confie comme un trésor pour plein de raisons que vous devinerez sans doute facilement. Elle circule sur le Net depuis quelques semaines et j'attendais l'autorisation de la publier.
Je suis très heureux qu'elle apparaisse sur le iPapy. Merci à toutes celles et ceux qui me l'avaient signalé.
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La citation du lundi
"Le Bouddha enseigna effectivement que l'esprit et tous les phénomènes sont, par nature, vacuité, mais il ne voulait pas dire qu'ils sont vides au sens où ils ne sont rien. Le mot tibétain signifiant "vacuité" est composé de deux parties : "tongpa" et "nyi". La première signifie "vide", mais dans le sens de "au delà de notre capacité de percevoir ou de concevoir avec nos sens ou notre intellect". "Inconcevable" ou "indicible" serait peut-être une meilleure traduction. Quant au terme "nyi", il n'a pas de sens particulier en tibétain courant, mais lorsqu'on l'affixe à un mot comme "tongpa", on lui attribue alors le sens de "possibilité que tout puisse surgir ou advenir". Quand le bouddhisme parle de vacuité, il ne parle donc pas de néant mais de potentiel illimité permettant à n'importe quoi d'apparaître, de se transformer ou de disparaître."
Yongey Mingyour Rinpotché
Le bonheur de la méditation
Ed Fayard p 86-87
dimanche 18 septembre 2011
samedi 17 septembre 2011
Coucou les amis
La citation du lundi a bien failli devenir la citation de la semaine et le seul est unique post. Merci Karl de demander des nouvelles. Tout va bien mais le programme est très chargé. Perso, j'étais en retraite sans téléphone, ni internet, ( ni moto, si si ) et j'en sors juste. Corinne, en plus d'un planning très chargé, prépare activement son départ pour le nord de l'Inde (lundi matin) je la suivrais avec le groupe 9 jours plus tard. Donc du 28 septembre au 13 octobre le Blog va fonctionner au ralenti.
Ce sera une bonne occasion pour explorer les entrailles du iPapy qui va bientôt fêter ses 5 ans d'existence. Il m'arrive de relire des vieux posts et beaucoup avec grand plaisir. Il y a de quoi farfouiller puisque ce post est le 4126e. Je me suis aussi aperçu qu'un Blog ça vieillit plutôt mal : il y a de nombreuses anciennes vidéo qui ne sont plus disponibles. Mais les textes demeurent.
Nous allons bientôt revoir Chandra Swami et nous en sommes particulièrement heureux. Partager cela avec un groupe est un autre bonheur.
Allez, d'ici le départ, je vous promets de belles choses. Bonne lecture
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lundi 12 septembre 2011
La citation du lundi
" Le premier pas sur le chemin de maturation que propose Graf Dürckheim est la dé-personalisation. Lorsque je suis arrivé à Rütte, Graf Dürckheim n'a pas tardé à me demander : "Qui êtes-vous ?" Vous imaginez ma réponse : Je suis marié, j'ai un enfant, j'ai obtenu deux licences et une agrégation, je suis deuxième dan en Aïkido et premier dan en Karaté...."
C'est tout juste si je n'ajoutais pas mon numéro de sécurité sociale !
Graf Dürckheim m'a regardé avec compassion puis m'a dit : " Je vous suggère d'écrire sur le miroir de votre salle de bains : " Je ne suis pas celui que je crois être ; je ne suis pas l'image que les autres se font de moi."
in "Être c'est devenir et devenir c'est Être",
Terre du Ciel n°9
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samedi 10 septembre 2011
vendredi 9 septembre 2011
Avant, après......
" Tout était joie et tout était présence. Les saisons semblaient se déployer dans l'espace. Le monde était un décor, avec ses couleurs, tantôt sombres, tantôt claires, et avec ses fleurs et son herbe, qui apparaissait, disparaissait, venant vers nous, s'éloignant de nous, se déroulant sous nos yeux, tandis que nous-mêmes restions à la même place, regardant passer le temps, nous mêmes restant en dehors.
Puis, d'un coup, il y eut comme un reversement ; c'est comme si une force centrifuge m'avait projeté hors de mon immobilité, parmi les choses qui vont et viennent et qui s'en vont. Pire, c'est moi qui tout d'un coup eus le sentiment que les choses restaient et que je m'en éloignais.
A quinze ans, c'était fini, j'étais dans le temps, dans la fuite et dans le fini : le présent avait disparu, il n'y eut plus pour moi qu'un passé et qu'un demain, un demain senti déjà comme un passé."
Eugène Ionesco
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mercredi 7 septembre 2011
Se quitter soi-même
Le monde dit : « Je voudrais tellement vivre la piété et la ferveur que d’autres semblent vivre, être en paix avec Dieu comme d’autres le sont, être véritablement pauvre. » Ou encore : « Quoi que je fasse et où que je sois, je ne suis jamais satisfait. Je voudrais tant être loin de chez moi, sans affaires, dans un monastère ou un lieu reculé. »
En vérité, tout cela n’est autre que toi, ta volonté propre que tu suis constamment sans même t’en rendre compte. Que tu l’admettes ou non, jamais un mécontentement ne surgit en toi qui ne soit ta création.
Entendons-nous bien : fuir ceci, aller vers cela, éviter ces gens, rechercher manière ou occupation n’est que ton agitation. La cause de tes difficultés n’est pas dans les choses, c’est toi-même dans les choses. C’est pourquoi regarde-toi d’abord et quitte-toi. En vérité, tant que tu ne te libères pas de ton vouloir, tu auras beau fuir, tu retrouveras partout obstacles et inquiétudes.
Chercher quoi que ce soit dans les choses extérieures, la paix, un lieu de retraite, la société des hommes, telle façon d’agir, les nobles œuvres, l’exil, la pauvreté ou l’abandon de tout, quelle qu’en soit la grandeur tout cela n’est rien, ne compte pour rien, ne donne rien — surtout pas la paix. Pareille quête ne mène nulle part : plus on cherche ainsi, moins on trouve. Ayant pris un chemin faux, on ne fait que s’éloigner davantage chaque jour.
Que faut-il donc faire ? D’abord, s’abandonner soi-même et, de la sorte, abandonner toute chose. En vérité, celui qui renonce à un royaume, au monde même, en se gardant soi-même, ne renonce à rien. Mais l’homme qui se renonce lui-même, quoi qu’il garde, richesse, honneur ou quoi que ce soit, a renoncé à tout. (…)
Regarde et, là où tu te trouves, renonce-toi. Voilà le plus haut.
Sache que jamais personne ne s’est assez quitté qu’il ne trouve à se quitter davantage. Commence donc par là, meurs à la tâche : c’est là que tu trouveras la paix véritable, et nulle part ailleurs.
Quelques paroles que le vicaire de Thuringe, prieur d’Erfurt, frère Eckhart, de l’ordre des Prêcheurs, adressa à ses fils spirituels qui lui posaient toutes sortes de questions lorsqu’ils étaient rassemblés pour la collation du soir.
Merci Jean-Pierre........
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mardi 6 septembre 2011
108 sourires
Le dernier livre de Matthieu Ricard...Une merveille !
Les droits d'auteur du livre comme ceux de tous les livres de Matthieu Ricard sont entièrement consacrés aux projets humanitaires de l'association qu'il a fondée : Karuna-Shéchèn
Une raison de plus pour acheter ce livre !
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lundi 5 septembre 2011
Stage Clown : 2ème édition
Le petit mot de Mathilde, l'organisatrice :"J'ai le grand plaisir de vous informer du 2ème stage clown que nous organisons, comme l'an dernier, à la Toussaint à Villars les Dombes.Avec une clé d'entrée différente (travail à partir de textes), ce stage de découverte est de nouveau ouvert à toutes et tous, débutant/es ou ayant déjà une expérience du clown ou du théâtre.Légèreté et humanité, trac et rires aux éclats garantis !"
Et mon petit mot à moi :Sabine est une amie, bien sûr, mais je ne suis pas la seule à trouver son approche remarquable. Elle a l'art de nous faire avancer mine de rien, de nous amener au plus près de nous-mêmes.
La citation du lundi
" Mais à l'instant même où la gorgée mêlée des miettes du gâteau, toucha mon palais, je tressaillis, attentif à ce qui se passait d'extraordinaire en moi. Un plaisir délicieux m'avait envahi, isolé, sans la notion de sa cause. Il m'avait aussitôt rendu les vicissitudes de la vie indifférentes, ses désastres inoffensifs, sa brièveté illusoire, de la même façon qu'opère l'amour, en me remplissant d'une essence précieuse : ou plutôt cette essence n'était pas en moi, elle était moi. J'avais cessé de me sentir médiocre, contingent, mortel. D'où avait pu me venir cette puissante joie? "
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