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Lu en quelques jours. Des mémoires, oui, avec en toile de fond de l'histoire particulière du petit Boris la guerre, la Shoah. Mais pas seulement. Il y a également des passages entiers sur le fonctionnement de la mémoire, de la mémoire traumatique en particulier, sur l'impossibilité de parler de l'enfer. De la clarté intellectuelle mais aussi le coeur d'un homme qui se rassemble et se livre avec bienveillance et sobriété. J'allais oublier l'humour... Merci Monsieur Cyrulnik.
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3 commentaires:
oui ,merci mr cyrulnik !
Le titre est déjà en soi magnifique.
S'il s'est vraiment sauvé alors enfant, a couru, il a su aussi préserver le vivant en lui. Cet homme qui a connu une enfance plus que difficile témoigne par sa propre vie qu'il y a une énergie accessible pour se libérer. Sa propre voix est d'une chaleur humaine incroyable.
A croire que la vie s'est servi de lui dans un but des plus élevé.
ce qu'il dit sur la mémoire de l'enfant, fluctuante, est intéressant.
Sa sincérité est étonannte: "inventeur" de la notion de résilience appliquée à l'humain, il dit que lui-même n'a pas été très résilient !
gjm
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