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Merci Marie-Jo.
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"Awake! The time is running out. Remember the Divine. Realize the Truth before life passes into death." Chandra Swami Udasin
Musique sépharade. La langue qui ressemble beaucoup à l'espagnol est du ladino ( prononcer ladinio) , la langue parlée dans les juderias, les quartiers juifs d'Espagne.
L'auteure est née en 1974 à Créteil, son père vient de Guadeloupe, sa mère du Nord de la France.
Elle interroge son père et ses deux tantes paternelles, récits de vie qui se croisent, d'une génération prise entre deux mondes : l'île qu'ils ont quittée et Paris et sa banlieue. La langue est superbe, généreuse, colorée, franche, comme le regard posé sur Antoine, la tante aînée, Lucinde et Petit-Frère, sans parler d'Hilaire le grand-père resté à Morne-Galant...
Un autel manifeste ce mantra. Il est l'incarnation de cette demande, de cette prière, de l'intention profonde qui nous anime sur le chemin spirituel.Un autel s'organise autour d'une forme, statue ou photo qui symbolise le Réel. Et il faut entendre par symbolise non pas la représentation d'un concept abstrait par un objet comme on le conçoit en Occident mais bien une manifestation dans une forme( murti) comme on le vit en Inde. En tant que forme, la statue ou la photo est une manifestation du Réel comme nous le sommes nous-mêmes par notre incarnation.La bougie sur l'autel nous rappelle cette Lumière du Réel que nous cherchons à découvrir.Enfin, les fleurs par leur caractère éphémère, sont cette existence temporelle limitée et si belle que nous offrons à notre Vraie Nature Immortelle.Si chaque fois que nous allumons la bougie, que nous déposons une fleur nous nous donnons nous-même en nourriture au Réel, à l'Infini alors peu à peu l'autel devient vivant, nous le nourrissons et en retour, il nourrit le centre vivant de notre pratique. Il devient transmetteur de ce qui nous anime au- delà de notre intention personnelle, nous reliant à l'ensemble d'une lignée et à l'ensemble de la manifestation.Devant un autel - historiquement la table du sacrifice - nous nous inclinons. Nous sacrifions notre arrogance, notre désir de savoir, vouloir, comprendre, faire, et nous demandons et recevons l'aide de plus Grand. De ce qu'en réalité nous sommes déjà, sans en être conscients.
La période de retraite-confinement a été, j'imagine, pour beaucoup une opportunité de lecture. Grâce à Marie-Thérèse Bal-Craquin et ensuite à Corinne je viens de découvrir un auteur français très prolifique : Jean d'Aillon. Il est l'auteur de séries à succès .Il écrit des romans policiers sur fond très documenté d'histoire de France.J'ai commencé par dévorer une dizaine de ses livres sur les aventures de l'un de ses héros : Guilhem d'Ussel chevalier troubadour. C'est bien écrit, facile à lire et vraiment captivant.Au delà de la trame romanesque c'est l'occasion de faire une plongée dans la France du Moyen-Age et c'est passionnant, même si certaines description sont un peu effrayantes.Il faut dire que la vie à cette époque était plutôt rude et la mort sans cesse présente. Une façon de relativiser les tourments de notre époque !Alors si le coeur vous en dit je vous conseille de commencer par "De taille et d'estoc" qui décrit l'enfance mouvementée de Ghilhem.Né en 1948, docteur d'Etat en sciences économiques, Grand Prix littéraire de Provence, Jean d'Aillon vit à Aix en Provence et se consacre entièrement à l'écriture depuis 2007.
Il nous donne une idée claire de notre vraie place dans l'univers, à mi chemin entre l'infiniment grand et l'infiniment petit. Il nous montre que nous ne sommes humains que dans une certaine perspective, à une certaine distance et que nous sommes évidement aussi cellulaire et planétaire, infini, dans les deux directions. Notre véritable nature est infinie."
"En finir avec la souffrance — pas seulement en soignant ses symptômes mais en éradiquant sa cause première —, c'est précisément ce à quoi vise l'enseignement du Bouddha. [...] Il faut d'abord réaliser que la vraie cause de la souffrance ne se trouve pas à l'extérieur de soi, mais à l'intérieur. [...] C'est pourquoi la véritable pratique spirituelle consiste à s'occuper de son propre esprit. L'esprit est très puissant, il peut créer le bonheur comme le malheur, le paradis comme l'enfer. Si, à l'aide du Dharma, vous parvenez à éradiquer vos poisons intérieurs, rien d'extérieur ne pourra plus vous affecter négativement, mais tant que ces poisons resteront mêlés à votre esprit, vous ne trouverez nulle part au monde le bonheur que vous désirez."
"Le chemin de la transformation intérieure ne passe pas par le jugement d'un aspect ou un autre de soi-même ni par le fait de se rabaisser à ses propres yeux. Ce n'est pas le reproche qui est transformateur, mais l'accueil, l'acceptation et la vision neutre de ce qui est. Ainsi, toute condamnation est une forme de rejet qui génère la division et renforce par conséquent ce que l'on cherche à éliminer. Cette direction est sans issue et ressemble à un cercle infernal, parce que la division intérieure ne fait que se renforcer. Swami Prajnânpad l'explique en ces termes à un disciple indien, Sumangal Prakash ; " Il n'y a rien à réprimer, il n'y a pas de censure, pas de considération de bien ou de mal. Car, en tout premier lieu, le jugement de valeur en lui-même est faux, c'est une illusion (...) J'ai deux yeux. Si quelque chose arrive à l'un des deux et si l'autre n'a rien, vais-je arracher le mauvais oeil et le jeter? Non, je l'accepte comme il est. Je le laisse là où il est et j'utilise l'autre oeil. Je les accepte tous les deux comme ils sont. Je ne rejette pas l'oeil endommagé. Je ne lui refuse pas son existence parce qu'il est là. De la même façon, je ne peux me détruire. Je ne peux pas m'ôter une partie de moi-même. Je dois tout intégrer... Aucune division à l'intérieur de moi...Cette division seule est la source de tous les malheurs et de toutes les souffrances."
"In this time of serious crisis, we face threats to our health and sadness for the family and friends we have lost. Economic disruption is posing a major challenge to governments and undermining the ability of so many people to make a living.It is during times like this that we must focus on what unites us as members of one human family. Accordingly, we need to reach out to each other with compassion. As human beings, we are all the same. We experience the same fears, the same hopes, the same uncertainties, yet we are also united by a desire for happiness. Our human capacity to reason and to see things realistically gives us the ability to transform hardship into opportunity.This crisis and its consequences serve as a warning that only by coming together in a coordinated, global response, will we meet the unprecedented magnitude of the challenges we face. I pray we all heed ‘The Call to Unite’."
En cette période de crise grave, nous sommes confrontés à des menaces pour notre santé et à la tristesse pour la famille et les amis que nous avons perdus. Les perturbations économiques posent un défi majeur à nos gouvernements et empêchent beaucoup de gens de gagner leur vie.Ce sont dans des moments comme celui-ci que nous devons nous concentrer sur ce qui nous unit en tant que membres d'une seule et même famille humaine. En conséquence, nous devons tendre la main à chacun avec compassion. En tant qu'êtres humains nous sommes tous semblables. Nous éprouvons les mêmes peurs, les mêmes espoirs, les mêmes incertitudes, et nous sommes aussi unis par le même désir d'être heureux. Notre capacité humaine à raisonner, et à voir les choses de manière réaliste nous donne la possibilité de transformer cette épreuve en opportunité.Cette crise et ses conséquences nous avertissent que c'est seulement ensemble, par une réponse coordonnée et globale que nous pourrons faire face à l'ampleur sans précédent des défis que nous rencontrons. Je prie pour que nous tenions tous compte de cet 'Appel à nous Unir'.
[…] si l'on voulait résumer l'enseignement du Bouddha en un seul mot, on dirait que c'est l'interdépendance universelle, dont la non-violence n'est qu'une conséquence naturelle : puisque nous sommes tous dépendants les uns des autres et que tous les êtres désirent comme nous-même être heureux et ne pas souffrir, mes bonheurs et mes malheurs personnels sont indissociablement liés à ceux des autres. Cette non-violence n'est pas assimilable à une faiblesse ou une passivité. C'est le choix délibéré de l'altruisme dans toutes nos pensées et tous nos actes, de sorte qu'il devient inconcevable de nuire sciemment à autrui.