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Le Fuji rouge dans une embellie Gaifû Kaiseï
Celui qui veille à l'ombre de lui-même,devient ce qu'il contempledevient ce qu'il écouteAssis, seulement assisravi d'un rien,ravi de joie,il tend son corpsil tend son coeuret son oreillegardien soudain de toute merveille qu’il toucheémoiCelui qui dure à l'ombre de ses fragilités,saura jouer avec la peurdanser avec le doutemains ouvertes, tournées aux cieux,pieds parterre, enracinés,il devient feu où brulent ses blessures,partout où il estet là où il n'est pasil n'est plus besoin d'armuresrien à vaincre rien à possédertout est làSeulement rencontreCelui qui marche à l'ombre du "ne sait pas"devient bientôt la routela route se faisant pas à pasil vaseulement il vapied devant pied arrièretraversant l'ombre et la lumièrela terre est son miraclela terre est son ardent voyagele menant à son visagele menant à tout visageLà où tout est beauLà où tout est bonshikantaza
Federico Isahaq Dainin Joko SenseiResponsable du Dojo Zen de Paris La montagne sans sommet.
Merci Anne DC pour cette belle découverte.
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3 commentaires:
Merciiiiiiiii !
Magnifique!
Merci Anne et Corinne. Un beau poème, comme une ode à la simplicité !
ED
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