mardi 1 mai 2007

Qu'on lui tranche la tête

C’est en 1871 que Lewis CARROLL publie, après le succès des aventures d’ “Alice au pays des merveilles”, De l’autre côté du miroir et ce qu’Alice y trouva . Alors que dans le premier récit, Alice suit le Lapin Blanc dans son terrier après s’être endormie, c’est bien elle, dans le second, qui décide par sa seule imagination de traverser le miroir. « Faisons semblant d’avoir rendu le verre inconsistant comme de la gaze et de pouvoir passer à travers celui-ci », dit-elle, et aussitôt la glace commence à se dissoudre comme un brouillard. L’inversion que va subir le monde dans lequel elle s’aventure va modifier sa perception du temps et de l’espace.


2 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est bizarre quand-même, une nana qui suit un lapin blanc dans un trou, et qui y vit des aventures extraordinaires, puis qui se met a phantasmer devant son mirroir, et rebelote... AMHA, une psychanalyse est de rigueur! (1871, c'erait avant Freud, donc l'auteur a un mot d'excuse de ses parents, il est né trop tot pour comprendre ce qu'il écrit.)
Remarquons tout de même que quand on s'apelle "le vice, Carole!", ca doit être dur à porter, c'est peut-être pré-destiné. (Et ses parents, eux, n'ont aucune excuse.)

Bon comme ca, Corinne sera peut-etre contente, il y a un commentaire "masculin" sur Alice.

Marrez-vous bien, et a bientot
Jacques

gjmtenba a dit…

c'est un livre extraordinaire sur le manque de compréhension entre les êtres.

Dans Alice Underground, je me souviens de cette phrase
( meilleure en français qu'en anglais ! ) :

" Tout dans cette histoire commença par un thé. "

Evidemment dit Alice, tout commence toujours par un T.