iPapy

jeudi 27 septembre 2007

12 commentaires:

akidbelle a dit…: Corinne,
Déraciner les vâsânâs = «simplement VOIR».
Le but est la methode.
Pour s'entrainer a marcher, marcher!
Ais-je bien compris?
Amities
Jacques; 27 septembre 2007 à 19:13:00 UTC+2
Corinne a dit…: Oui.Dans mon expérience certains vâsânâs sont plus coriaces que d'autres et "voir simplement" peut demander du temps, de la subtilité et parfois l'assistance d'une personne compétente...; 27 septembre 2007 à 20:54:00 UTC+2
Anonyme a dit…: Merci Corinne pour ces eclaircissements.
J'ai également relu le chapitre "Manonasha, la destruction du mental" du livre "Le Vedanta et l'Inconscient" dans lequel Arnaud écrit p140 ' Une des sadhanas les plus efficaces pour la destruction du mental est l'effort inlassable de vigilance,pour vivre consciemment la réalité de l'instant présent.'
Karl; 27 septembre 2007 à 21:06:00 UTC+2
Anonyme a dit…: En évoquant dans un commentaire la pensée "moi", il m'était clair que cela désigne toute pensée issue du mental,
aussi bien déguisée soit-elle. Je voudrais donner un exemple avec la musique.
J'écoute une musique (Je pars avec l'idée que je ne fais rien d'autre qu'écouter, bien entendu!)
Si le mental s'interpose, immédiatement se lèvent des pensées
de jugement, comparaison (super, nul, original, déjà entendu, doux,
aggressif, pauvre, savant, etc...)
voire d'attente (il ne se passe rien, et je zappe au morceau suivant ou 5 mn plus loin) bref, le
résultat est que je n'ai pas écouté grand chose, et que l'ultime conclusion arrive : j'aime, ou je n'aime pas.
Sans interposition du mental, c'est tout autre chose ; pas de commentaire, pas de pensée, seulement la sensation , le ressenti, le contact quasiment physique avec la matière sonore, la musique qui littéralement me touche, me traverse, le langage ne peux qu'évoquer bien imparfaitement ce genre de sensation, bref, lorsque cesse l'écoute, cette musique m'a nourri, il y a eu pendant un moment un seul esprit commun au compositeur, aux interprètes et à l'auditeur que j'ai été. Quant à savoir si je vais réécouter cette musique par la suite, c'est uniquement au feeling que ça se joue, pas en y pensant.
Tout ce que je raconte là est vérifiable par chacun et applicable à n'importe quel autre domaine que la musique, simplement, il m'est plus facile de trouver les mots adéquats dans cet exemple précis.; 27 septembre 2007 à 22:28:00 UTC+2
akidbelle a dit…: Merci Corinne.
Jacques; 27 septembre 2007 à 23:39:00 UTC+2
laurence a dit…: Réaction de ma part l'autre jour sur le sujet, rapide et motivée par émotion suivant une pensée inutile, finalement!.
Ce genre de réaction, quand je regarde bien, est toujours motivée par le jugement de moi_même "tu comprends rien, tu n'y arrives pas...", et ça me met toujours dans un "oui, mais" que je crois sincérement être à première vue une envie d'échanger et de comprendre. Je me rappelle alors les propos de Gilles un jour, à mon égard : "mais vous ne posez pas de question, là, vous affirmez!" Merci Corinne pour cette énergie et cette patience dont tu nous fais cadeau. Un gros hug!; 28 septembre 2007 à 00:22:00 UTC+2
Anonyme a dit…: Quelle qualité d'enseignement, Corinne ! Quelle rigueur et quelle chaleur. Merci !
Et merci à Michel t pour son "illustration" musicale.
Isabelle; 28 septembre 2007 à 08:00:00 UTC+2
ipapy a dit…: MERCI et bravo; 28 septembre 2007 à 08:47:00 UTC+2
Anonyme a dit…: Bonjour à tous!
Bon,ça donne de l'eau au moulin.
Je l'avoue ,il y a des éléments de ma vie où,j'en fais tout un plat!même pour des choses anodines ou plus importantes.
Je recois des coups ds la vie,et là j'en ai reçu un dernierement(double fracture,séquelle,....)je n'avais pas besoin de cela,mais je suis sûr que la Vie me donne une indication,un sens ,une plénitude à trouver.
il y a trjs ces 2 voix en moi.
Merci Corinne.; 28 septembre 2007 à 10:26:00 UTC+2
Corinne a dit…: Quand les événements ont des conséquences importantes comme ceux que tu décris Philippe, c'est difficile de ne pas juger, de voir simplement les faits sans qualifier de bon ou mauvais. La non qualification est le but : pas de culpabilité si elle n'est pas là encore de maniére stable.Je trouve que c'est vraiment important de s'entraîner dans les "petites" circonstances de l'existence. J'ai souvent entendu Arnaud dire que ce n'est pas dans une mer démontée qu'on apprend à nager mais en piscine. Allez, je continue mes brasses...; 28 septembre 2007 à 11:07:00 UTC+2
laurence a dit…: Moi aussi, mais que de tasses!!!; 28 septembre 2007 à 12:50:00 UTC+2
Anonyme a dit…: Bel et clair "essentiel" sur penser/pensée(s) dans notre tradition.
A propos des 3 processus de pensées cités par Swamiji : comparer, juger et attendre, je découvre l'importance de l'attente dans une succession de situations personnelles. Très interessant de Voir celà à l'oeuvre.
Merci Corinne pour cet "Essentiel".
Jean-louis; 28 septembre 2007 à 19:46:00 UTC+2