mercredi 26 novembre 2008

Désert et Hutte à Sudation

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J’ai souvent à répondre à la question suivante : mais pourquoi est-ce que tu aimes tant aller dans le désert ?
Merci Martine car dans « Fleurs du Désert » que tu m’as envoyé j’ai trouvé une histoire qui répond parfaitement à cette question. Elle est racontée par Christiane Singer.


« Voici l’histoire du jeune rabbi Yaakou-Vizthak, qui est appelé aussi le Voyant de Lublin. À l’âge de trois ans, il s’échappe toujours et un jour son maître lassé de le punir, le suit là où il va. Il s ‘aperçoit qu’il disparaît dans la forêt et qu’au milieu d’une clairière, cet enfant de quatre ans crie : « Écoute, écoute, Israël, Dieu est ton Dieu. » Depuis ce jour, ses fugues ne sont plus punies. Mais son père qui veut comprendre aussi lui demande :
« Pourquoi t’échappes-tu sans cesse dans la forêt ?
- Je cherche Dieu », dit l’enfant.
« Mais, dit le père, Dieu n’est-Il pas partout ?
- Oui, dit l’enfant, Dieu est partout.
- Dieu n’est-il pas partout le même !
- Oui, dit l’enfant, Dieu est partout le même. Mais moi, je ne suis pas le même partout. »


Voilà, c’est aussi simple que ça. Un petit enfant le sait : Dieu est partout le même, mais nous ne sommes pas partout ouverts, simples, réceptifs, prêts à honorer et à vivre Sa Présence.
Et j’ai découvert ce WE un autre lieu, ou non-lieu qui permet de vivre l’Ouvert : c’était dans une Hutte à Sudation. Rien à voir en apparence avec le désert si ce n’est qu’on y est aussi nu et vulnérable !

Corinne

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13 commentaires:

gege a dit…

merci corrinne c`est tres beau et tres vrai,tout ceux qui frequente des endroits particuliers comme hauteville ou autre doivent s`en rendre compte ,il est des lieux ou on est plus" dilates" !!immenses,ouverts quoi. bisous a ton homme.

Anonyme a dit…

Cette histoire me touche beaucoup, et même , elle me fait mal. Cela montre un manque terrible . Merci Corinne.
A propos de huttes à sudation ,puis-je en savoir plus? Quelque chose m'attire , mais je ne sais pas comment y entrer. merci.Sylvie

Anonyme a dit…

Histoire qui, tout en douceur, percute.
Témoignage qui, tout en beauté, décoiffe.
Dieu, vivant, nous appelle. A nous de tendre l'oreille et de suivre Sa voix. Notre voie.
Merci Corinne !
Isabelle

Anonyme a dit…

Conseil pour la sudation :
examiner la hutte, trouver la porte, entrer, fermer la porte, c'est parti !

gjm

Anonyme a dit…

Merci Corinne. Tes interventions sont toujours si délicates, elles touchent immanquablement cette partie féminine en moi qui me lie à toutes les femmes de ce monde, un sentiment extraordinaire qui touche, en toute humilité, à l'Amour.
La semaine prochaine, je vais voir Bhakti en Vendée pour la première fois, une Moonlodge, je me réjouis.
Encore merci.

Anonyme a dit…

Merci Corinne, deux cadeaux ce matin. J'écrivais "GROS CADEAU" pour le site de Purna. Ton texte aussi: cadeau. Pas des cadeaux à posséder mais pour se souvenir d'être. Je vous embrasse tous les deux. Francine

Anonyme a dit…

Belle et simple réponse que je reçois.
J-P enfanto-petto

Anonyme a dit…

En quoi Titsoeur ce partage, cette histoire que nous offre Corinne est elle plus destinée au coté féminin qu'au coté masculin (qui ne sont à vrai dire ,celon moi bien sur ,que des concepts )
Jean Claude

Anonyme a dit…

c'est une belle histoire .,surtout pour les adultes : le petit enfant,lui, est tpujours ouvert partout .

Anonyme a dit…

Cette histoire met par terre la philosophie de l'existensialisme, qui entre autres affirme que " la nature ne compatit pas ".

Il semble que bien peu s'intéressent à cette philosophie.
Personnellement mon préféré est toujours le jovialiste André Moreau.

gjm

Anonyme a dit…

Je confirme Corinne 'je ne suis pas le même partout'!: reprise sur les chapeaux de roues pour moi au travail ... très difficile de rester toujours cool !
J'ai déjà lu à propos des huttes à sudation : ca doit être une sacrée expérience ! Réservée aux femmes ?
Merci
Karl

Anonyme a dit…

Non Karl, c'est réservé à la transpiration "sans-personne"...
J-P hutto-petto

Anonyme a dit…

Jean-Claude, puisque tu poses une question que je ne me suis pas posée moi-même, j'y ai réfléchi : cette histoire te touche parce qu'elle est spirituelle, et la spiritualité fait appel à notre fibre féminine, que nous soyons homme ou femme. Le concept dont tu parles, oui, c'est du masculin. Le ressenti à l'histoire de Corinne, c'est du féminin. Pas un souci, n'est-ce-pas ?