Bonjour le Blog, salut les amis, en langage militaire, sanitaire et héliporté, l'abréviation Evasan désigne une évacuation sanitaire par voie aérienne opérée souvent de nuit sur une DZ (Drop Zone) bien précise. C'est un peu ce que nous venons de faire avec notre ami Claude le vétéran du groupe Hoggar d'avril-mai 2010. C'est d'ailleurs Claude qui m'a appris ce terme car comme pilote d'hélicoptére il a effectué de très nombreuses et dangereuses Evasan de nuit pendant la Guerre d'Algérie.
Voilà, ce sont des choses qui arrivent ,Claude a pris un coup de chaud, un coup de fatigue et aussi un coup tout court lors d'une rencontre non programmée entre son front et une grosse pierre du Hoggar (solide le front).
Nous avons donc quitté le groupe pour rejoindre Tamarasset et comme l'état de Claude ne s'améliorait pas assez vite , la décision a été prise de revenir en urgence en France pour repos et soin.
Un grand coup de chapeau au personnel d'Air Algérie qui a facilité grandement notre retour par sa compréhension et sa gentilesse et un autre aussi au directeur de l'Agence Hoggar-Soleil de Tam pour son efficacité et sa fraternité.
Ce soir au moment où j'écris ce post Corinne est encore dans le désert avec le groupe. Ils reviennent à Tam demain, repos, shopping et départ. Je serais à Marseille dimanche pour les accueillir.
Nous vous parlerons la semaine prochaine plus en détail de cette première chamelière qui a bien rempli ses promesses.
Bon rétablissement à Claude qui va déjà mieux.
Pour l'instant je n'ai qu'un seul objectif : dormir, bonne nuit les amis, une Evasan de nuit c'est très fatigant.
Ah au fait, j'oubliais un peu vite que cette évacuation me concernait aussi car dés le début de la rando j'ai souffert d'une bonne bronchite avec fièvre, c'est pas le top pour la marche.
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vendredi 30 avril 2010
Evasan
jeudi 29 avril 2010
gym du jour
comme on fait des haltères,
par récréation et par hygiène."
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dimanche 25 avril 2010
Carmen Maria Vega
Attention ça pétille, ça frétille, ça entraîne le corps... et ça reste en tête un bon moment :-)
samedi 24 avril 2010
Swami Vijayananda
La sépulture sera située : division 41, ligne 14/40, numéro 12/42, près de l'angle de l'avenue transversale n°2 et de l'avenue Greffulhe.
vendredi 23 avril 2010
Eyjafjallajokull...
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jeudi 22 avril 2010
lundi 19 avril 2010
La méditation à l'école !
Article en entier : http://www.google.com/
Merci Steph pour l'info ;-)
Motard un jour... motard toujours ;-)
Y'a pas de son... mais pas vraiment besoin... vous croyez que iPapy lève le pied quand il double en chameau ???
Somewhere Over the Rainbow
Je crois que j'aime toutes les versions de cette magnifique chanson !
Ici, c'est la grande Eva Cassidy qui nous l'interpréte...
Bon lundi à tous !
vendredi 16 avril 2010
Trafic aérien
Le trafic aérien dans le monde pendant 24 heures
Enfin, lorsqu'il n'y a pas de volcan
turbulent et poussiéreux
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Ma vie avec Chögyam Trungpa
Passionnant...
« Lorsque le maître meurt, c’est comme si l’on brisait un vase : l’air qui y était contenu se mélange à la totalité de l’espace. C’est entre autres en cela que la mort du maître est une bénédiction. De même, les élèves de Rinpoché qui se trouvaient rassemblés dans le cercle de sa vie furent pour ainsi dire relâchés et libres de tracer leur propre chemin. Beaucoup sont demeurés en Nouvelle-écosse, à Boulder et dans d’autres centres qu’il avait fondés, mais beaucoup d’autres sont aussi répandus à travers le monde.
D’une certaine façon sa mort marqua le début d’une période de grande maturation pour nombre de personnes, moi y compris. Ce ne fut cependant pour aucun d’entre nous une période particulièrement facile. De son vivant, nous dépendions de Rinpoché : il était le garant de notre santé fondamentale et nous confirmait notre valeur en tant que personne. Après sa mort, une fois ce point de référence extérieur parti, des gens touchèrent le fond dans des états de dépression, de colère et de dénuement psychologique. Puis, lentement, quand les gens commencèrent à intérioriser ses enseignements et à en faire leur chemin de vie, la réalisation commença à se produire à bien des niveaux différents. C’est comme l’histoire d’Ananda, un moine au service du Bouddha pendant des années. On dit qu’Ananda n’avait pas vraiment compris les enseignements du Bouddha à la mort de ce dernier et que ce décès marqua le moment où il commença vraiment à avancer dans son cheminement personnel. »
P 482
mercredi 14 avril 2010
mardi 13 avril 2010
A voir absolument
Au-delà des constats qui dérangent, ce film propose des solutions pour permettre à chacun de faire sa part dans la construction de nouveaux modèles alimentaires. Un rendez-vous à ne pas manquer !
Retrouvez, sur le site du film, plein d'idées pour agir près de chez vous !
www.solutionslocales-lefilm.com
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lundi 12 avril 2010
Un texte d'Annick de Souzenelle
Car tout évènement insolite dans la vie de chacun est un face à face qui renvoie à une problématique intérieure et demande à être traité par l’intérieur.
Il en est de même pour le collectif. Nous sommes devant un évènement qui nous parle. Ces femmes voilées, voire revêtues de vêtements les plus sombres même si elles ne le savent pas, nous parlent. Elles sont l’expression d’un inconscient collectif, le féminin de nos profondeurs, totalement bloqué, non « épousé », qui hurle la souffrance de sa stérilité. Les physiciens de physique quantique connaissent aujourd’hui l’existence du « Réel voilé » de toute chose.
En l’Homme il est admirablement décrit dans les mythes qui ne parlent que de l’Homme intérieur et donc de son autre « côté » - qui n’a jamais été une « côte » de laquelle est créé la femme - mais de ce côté de nous encore inconnu, mystérieux, riche d’un potentiel inouï et lourd du noyau informateur de son devenir.
Cette information invite l’Homme – tout être humain – à pénétrer cet autre côté de lui, à « épouser » ce féminin voilé, intérieur à lui, pour en intégrer les énergies et le conduire à un autre niveau de conscience, c'est-à-dire à faire émerger en lui et à l’extérieur de lui, un autre niveau du Réel, une autre dimension de la vie.
Ces énergies non épousées se retournent en violences contre nous : maladies, meurtres, accidents, tragédies. Ignorant ce « plus être », nous compensons par une accumulation de l’avoir, mortifère. Nos sœurs orientales posent un problème qui, bien sûr, en lui-même, relève d’une culture qui devra, comme la nôtre, s’approfondir... mais ce qui nous est demandé à nous, c’est de l’appréhender avec un regard autre que celui de la culture. Il s’agit du regard qui voit en la femme orientale l’objectivation du féminin situé à l’orient de notre intériorité ; et dans les voiles obscures qui la recouvrent, l’opacité de ce pôle de notre être tenu prisonnier au fond de sa geôle, incapable de délivrer sa richesse. Ces vêtements sombres tomberont d’eux-mêmes le jour où nous nous retournerons vers cet autre « côté » de nous, celui qui détient la réponse à nos misérables problèmes d’aujourd’hui et la promesse de notre royauté !
dimanche 11 avril 2010
Bon anniversaire Princesse
Gâteau d'anniversaire improvisé en plein désert du Hoggar, quelque part au delà de l'Oued Tanjet sur la route de l'Assekrem, c'était le 11 avril de l'an dernier.
Cette année ce sera en Camargue en attendant les retrouvailles avec ce pays et ces gens que tu aimes tant. Merci de m'avoir introduit à cet univers, merci de partager ta passion et ton amour avec ceux qui le souhaitent.
Comme diraient avec beaucoup d'affection et de respect nos amis Touaregs :
Bon anniversaire Chérie.
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samedi 10 avril 2010
vendredi 9 avril 2010
La forme de Dieu
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Idées, notions et dogmes
ne sont que des fenêtres
sur la réalité.
Triangulaires,
carrées ou rondes,
elles ouvrent pour nous
sur une perspective
qui est une approche
du Divin.
Mais on ne doit pas dire:
Dieu est triangulaire,
Il est carré ou rond.
Willigis Jäger
La voie retrouvée
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jeudi 8 avril 2010
mardi 6 avril 2010
Festival des vieux manches
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dimanche 4 avril 2010
vendredi 2 avril 2010
Je suis incarné
Je ne résiste pas à vous envoyer un extrait du livre de Douglas Harding "vivre sans stress" que je suis en train de relire.Avec tout son humour, Douglas nous explique ce que serait de vivre dans un corps !Avec ma profonde amitié.Philippe FABRI
Comme elle est profondément enracinée, cette superstition qui veut qu'à la naissance nous soyons mystérieusement condamnés à l'emprisonnement à vie (sans appel, par une sorte de tribunal secret), et que nous soyons rarement ou jamais relâchés sur parole et que seule la mort puisse nous libérer! Encore que ce ne soit guère pour longtemps, puisque nous serons appréhendés à nouveau (comme les partisans de la théorie de la réincarnation veulent nous le faire croire) pour être à nouveau condamnés à la vie et transférés dans un autre établissement pénitentiaire. La société, dit Rumi, est un stratagème pour enfermer le roi dans un bocal en le persuadant, en outre, que le couvercle est bien fermé. Il croira tout ce qu'on lui dira, pourvu qu'on le lui répète assez souvent et assez fort. Et il le croira d'autant plus aveuglément que ce sont de mauvaises nouvelles. Le but de l'expérience suivante est de faire préciser au, roi ce qu'il entend exactement par être là-dedans.
Expérience N° 9: une expérience‑dans‑le‑corps ?
Votre main ou votre bras ne sont que l'une des dépendances ou des ailes de votre «maison d'argile» et nous les étudions en tant qu'échantillon de l'ensemble. Nous explorerons tout à l'heure d'autres parties de votre demeure.)
Regardez la main qui tient ce livre et revenez-y sans cesse. Fiez-vous uniquement à l'évidence du moment, à ce qui se présente en cet instant, et allez lentement.
Si vous êtes dans ce corps, c'est que vous êtes dans cette main, et donc en mesure de dire comment les choses se présentent là-dedans en ce moment. Et vous pouvez répondre aux questions suivantes:
Est ce sombre là-dedans... ? Ou simplement obscur, ou noir comme dans un four...?
Est ce étriqué... ? Aussi exigu que cela le paraît vu de l'extérieur... ? (Souvent l'extérieur des bâtiments ne rend pas justice à l'intérieur: il nous faut le point de vue de l'habitant.)
Est ce collant là-dedans, sale, humide... ?
Est ce encombré, bondé à ne pas pouvoir se bouger... ? S'il en est ainsi, comment y entrez-vous...?
Ce qui caractérise ces questions, c'est qu'elles sont ridicules et qu'on ne peut pas y répondre. SI vous renoncez à vos croyances aveugles et refusez de faire appel à votre mémoire et à votre imagination, vous voyez qu'en cet instant présent vous n'avez pas plus d'informations sur ce qui se passe à l'intérieur de ce poignet que sur ce qui se passe à l'intérieur de cette montre-bracelet. Et qu'il en est de même pour le reste de votre corps.
Il est parfaitement évident (n'est-ce pas ?) que vous n'êtes pas plus à l'intérieur de cette main que vous n'en épousez la forme ou n'en êtes prisonnier. Et c'est encore plus évident lorsque vous portez votre attention sur les parties de votre corps que vous ne pouvez pas voir:
‑ Où, à l'évidence, s'arrête votre postérieur et où commence le siège de votre chaise... ?
‑ Où s'arrête votre dos et où commence le dossier de votre chaise... ? Quel dos... ?
‑ Combien de doigts de pied pouvez-vous compter... ? Quels doigts de pied... ? Supposez que je sois un magicien qui prétend avoir transformé vos pieds en sabots avec seulement deux énormes orteils chacun, comment savez-vous que je n'ai pas réussi... ?
‑ Essayons autre chose maintenant. Vous fiant à l'évidence présente, combien mesurez-vous...? Trois mètres... trois cents mètres... trois mille mètres...?
‑ Quelle est la forme de votre tête, telle que vous la percevez dans l'instant présent... ? Quelle tête... ? Quel moyen avez-vous de dire si je ne vous ai pas transformé en un monstre grotesque à dix-sept têtes... ?
Je pense que vous conviendrez avec moi que, quelles que puissent être en ce moment vos sensations et tensions soi-disant physiques, elles sont bien loin de vous enfermer dans un « corps prison ». Et que, même en s'additionnant, elles sont bien loin d'évoquer pour vous, en cet instant présent, une forme humaine ou aucune autre forme ... Et en aucun cas une forme que vous puissiez habiter ...
Par exemple, portez maintenant votre attention sur une zone de tension située soi-disant dans votre cou ou vos épaules. Prenez le temps de l'explorer... Quelle est sa forme, dans l'évidence présente... ? Est ce qu'elle épouse les contours de la région dans laquelle elle est censée être située ... ? Ou bien est ce simplement une sensation en liberté ... ?
Finalement, rentrez les épaules et contractez le cou et le visage autant que vous le pouvez... et vérifiez que, même ainsi, vous êtes toujours sans forme et sans limite dans ces régions... puis, détendez vous...
Toute la question se résume en ces termes: quelle dimension est la vôtre Une certaine tradition attribue à Jésus ces paroles: « L'homme qui se regarde uniquement de l'extérieur, et non pas de l'intérieur, se rétrécit». Si vous êtes excentrique, décentré, et que vous vous regardez de loin, par exemple à un mètre de distance, il est certain que vous vous réduisez à presque rien. En vous délimitant vous-même, vous vous transformez en une chose, vous vous stressez, et finalement vous commettez un suicide.
Regardez et voyez. Après l'explosion radicale qui a suivi votre implosion radicale, n'êtes-vous pas mort de rire à l'idée que vous puissiez vous trouver à l'intérieur de l'un de vos produits de fission, ou de n'importe quel objet quel qu'il soit? Tous les objets sont visiblement en vous. Sans avoir eu recours à des agonies de souffrance, sans attendre de vous effondrer aux portes de la mort, sans vous être lancé dans un voyage psychique ou psychédélique, sans être parti en quête spirituelle au cœur de l'Inde, du Tibet ou du Mexique, vous vivez maintenant une expérience de sortie du corps parfaite. De plus cela vous apparaît certainement comme votre état naturel. Vous avez retrouvé la santé d'esprit de votre petite enfance.
Pour vous amuser à vos propres dépens (d'adulte), posez-vous ces quelques questions:
Ce prisonnier a-t-il la même taille que sa prison, ou bien est il ballotté à l'intérieur comme un petit pois dans une grande cosse ou un dé dans son gobelet? Est il si volumineux (ou sa prison si étroite), qu'il la remplit à ras bord? Mais alors, quel exemple révoltant de surencombrement et de violation des droits de l'homme! Quel est donc ce rêve? Dans cette prison au toit de chaume dont le bâtiment central est pourvu de quatre ailes et deux fenêtres, on aurait fourré un prisonnier qui a exactement les mêmes dimensions? Un prisonnier en forme de prison? Qui subirait ainsi le plus épouvantable des stress ?
Vous m'accorderez qu'on ne peut répondre à une telle absurdité que par des hurlements de rire, et qu'on ne peut qu'être abasourdi à l'idée que ce cauchemar éveillé ait pu durer si longtemps.
Extrait de « Vivre Sans Stress » de Douglas E. HARDING p 64-67
Edition L’Originel 1994
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