lundi 31 mai 2010

Plus la peine de frimer

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Allez, un peu de musique qui décoiffe
pour démarrer la semaine

Merci Monique


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Un balcon sur l'Eyrieux




Deux motos



Deux couples




Un balcon en bois



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Et dessous coule une rivière...


Un superbe dimanche !


dimanche 30 mai 2010

Désert






On ne se pose plus la question
De savoir de quel bord on est
Quand il n'y a plus de bord...



samedi 29 mai 2010

PC/Mac

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Un clin d'oeil d'Anne, merci

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vendredi 28 mai 2010

Il arrive aujourd'hui à 8h00

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L'iPad, le nouveau joujou d'Apple sera en vente en France aujourd'hui dés 8h en particulier dans toutes les FNAC qui à cette occasion ouvriront une heure plus tôt. Mais à quoi va servir l'iPad ? Franchement je ne sais pas trop. Mais peut être bien que le génie commercial d'Apple est là, c'est à dire proposer à la planète un type d'appareil qui n'existe pas encore et surtout dont les utilisations restent à découvrir. En tous cas l'iPad était déjà bien avant sa sortir un objet de désir, un "must have", d'après les spécialistes il devrait s'en vendre plus de 400.000 en France d'ici la fin de l'année.
Je deviens un vieux crouton : pensez-vous, je n'ai jamais eu d'iPod, pas encore réussi à me décider pour l' iPhone et je n'envisage pas l'iPad. En fait en ce moment, je n'ai même pas d'iBook. Pour un ipapy, c'est pas sérieux ;-)

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jeudi 27 mai 2010

Voyage au pays des motards




Une belle aventure ces 4 jours. Dans un couple il y a un espace commun et les espaces « privés » de chacun, et c'est très bien ainsi. La moto fait partie de l’espace privé d’Alain. J’étais contente de voir son enthousiasme et son plaisir à pratiquer la moto, s’occuper de sa machine, échanger avec les autres motards du Forum des Seven Fifty . Je savais qu'il serait heureux de me voir participer de temps en temps et j'ai franchi le pas en lui demandant si je pouvais venir au rendez-vous annuel du Forum : je m’y attendais, la réponse était oui, avec un grand sourire qui n’y croyait pas.

Je n’ai jamais douté que 1200 Km en 4 jours ça se ferait très bien : un fond d’optimisme naturel, plus un peu d’inconscience de néophyte et une confiance totale dans mon pilote préféré – qui lui s’inquiétait un brin…

Nous voilà partis. Finalement, 1200 km c’est 1 km + 1 km…etc et il n’y a qu’en passant à l’expérience qu’on sait si on peut le faire. Et quelle pratique, la moto ! Serge, le moniteur de moto- école l’avait bien dit : le secret de la conduite c’est d’être « un avec ». Même chose pour la passagère : une avec la moto et le pilote, le tout dans la détente. Les 50 premiers Km pratique un peu laborieuse, l’articulation de la hanche douloureuse : j’avais oublié la détente !! Heureusement, je m’en suis souvenue à Aubenas parce que 1200 Km crispée derrière Alain… À l’aller, j’ai vu le paysage parfois, de plus en plus souvent, mais j’étais, dirons nous, très « concentrée » sur la moto.


Deuxième épisode, la rencontre avec les motards. J’avais déjà perçu sur le Forum une atmosphère très chaleureuse et j’ai été touchée par les personnes que j’ai rencontrées ces deux jours. Comme tous j’ai admiré l’organisation impeccable, l’accueil, la gentillesse.

J’ai été très impressionnée par la bienveillance et la qualité d’ouverture de chacun. Des milieux socio professionnels très différents sont représentés mais ce qui prime c’est la solidarité motarde. Il y a de la place pour tout le monde, les motards confirmés, les plus nouveaux, et même les passagères carrément débutantes comme moi, les Seven Fifty de toutes les couleurs ( !) et d’autres motos – ne me demandez pas les noms, j’ai oublié -. Quand on se fait chambrer c’est avec gentillesse et c’est la bonne humeur qui règne.


Le village d'Autoire


Et puis chapeau pour le sens du groupe. La ballade à 30 motos du dimanche était un modèle du genre. Les plus experts encadrent les autres, carrefours sécurisés, on attend le photographe, tout le monde est à l’heure, pas de « râlage » sur les consignes… J’ai un peu l’habitude de voir fonctionner des groupes, celui-là peut en apprendre à bien d’autres sur le sens des responsabilités ! Personne ici ne parle de vigilance, pas de théorie là- dessus, mais une pratique réelle.

C’est un milieu en majorité masculin et j’ai été attendrie de voir ces hommes parler de leur « bécane », la bichonner. Les échanges un peu techniques restaient très hermétiques, mais, quel que soit le sujet, j’aime d’entendre des gens parler de ce qui les passionne. Et puis j’ai pu participer à propos des produits de nettoyage de la moto : la ménagère rencontre le motard quand il est question de Cif ou de Pierre d’Argent pour faire reluire les jantes… Comme quoi, on peut toujours trouver un terrain commun.

C’était aussi un bonheur de voir Alain sur son territoire, de le voir heureux et de partager ce qu’il aime.



Un lac en Lozère


Enfin, dernière partie : le retour. J’avais acquis, je peux dire, nous avions acquis de l’expérience, nous étions portés par ces deux jours d’amitié, un temps délicieux,

une région magnifique que l’organisateur nous avait fait découvrir habilement. Nous sommes passés par les petites routes du Lot, de l’Aveyron de la Lozère pour finir par l’Ardèche. Des paysages de vallons, de causses rocailleux, de plateaux et de lacs. Le chemin des écoliers qui sinue le long de rivières magiques. Des forêts de sapins dont l’odeur forte de résine me ravissait sous le casque. Plus loin c’était le parfum sucré des genêts ou des acacias en fleurs. Je ne me suis plus trop occupée de la moto, j’étais avec elle, dans le paysage, tranquillement calée derrière Alain.

Et c’est vrai, j’ai passé une partie de la route à chanter.



Une rivière en Ardèche


Il y avait vraiment une probabilité infime pour que je me retrouve dans une concentration de motos et que j’aime ça. Infime, mais pas inexistante, la preuve. L’existence est pleine de surprises, la vie a vraiment du génie pour nous amener là où on ne « pensait » jamais aller.




mercredi 26 mai 2010

Qui l'a lu ?

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Normalement, le livre de Daniel est sorti hier en librairie.
Je n'ai pas encore pu me le procurer et vous ?

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Lao Tseu


Nous joignons des rayons pour en faire une roue,

mais c'est le vide du moyeu
qui permet au chariot d'avancer.

Nous modelons de l'argile pour en faire un vase,
mais c'est le vide au-dedans
qui retient ce que nous versons.

Nous clouons du bois pour en faire une maison,
mais c'est l'espace intérieur
qui la rend habitable.

Nous travaillons avec l'être,
mais c'est du non-être dont nous avons l'usage.

Tao Te King (11) traduction de Stephen Mitchell


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mardi 25 mai 2010

Pour cause de RVA


Bonjour les amis, et oui, nous ne vous avions pas prévenus. Blog en sommeil pendant quatre jours.

Le temps de faire 1200 kilomètres en moto de retrouver dans le Lot une cinquantaine d'autres motards et motardes. Le temps de faire connaissance avec de nouveaux amis, le temps d'échanger, de rire, de profiter du soleil revenu.

Mais le temps aussi de rouler en moto et en groupe, de "tater du virolo", de "prendre de l'angle", "d'essorer (juste un peu) la poignée droite". Le temps de profiter de cette belle région.

Et le temps de savourer une réelle fraternité et convivialité. Ce rassemblement (RVA, pour rendez-vous annuel) des Honda CB 750 Seven-Fifty a été organisé de main de maître par un adorable motard-gendarme. Un sans-faute, quelle organisation, total respect.

Pour nous c'était une grande première, mais peut être encore plus pour Corinne que pour moi. Alors , comment ça c'est passé ?
Et bien , je vais vous dire : au retour, Corinne chantait dans son casque. No comment. J'en suis tout ému.

Je pense qu'elle vous en parlera bientôt

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vendredi 21 mai 2010

Livre tibétain de la vie et de la mort (2)



Sogyal Rinpotché



« Les Tibétains savent que, si vous considérez votre maître comme un bouddha, vous recevrez la bénédiction d’un bouddha. Si, par contre, vous le considérez comme un être humain, vous recevrez seulement une bénédiction d’être humain. Ainsi, pour recevoir la bénédiction de son enseignement dans toute sa puissance transformatrice etpour permettre à cette bénédiction de se déployer dans toute sa gloire, il vous faudra essayer de susciter en vous la dévotion la plus féconde. Losque vous verrez votre maître comme un bouddha, alors, seulement, un enseugnement de bouddha pourra parvenir de son esprit de sagesse jusqu’à vous. Si vous ne pouvez reconnaître votre maître en tant que bouddha mais voyez seulement en lui un être humain, sa bénédiction ne pourra jamais se manifester pleinement et même l’enseigement le plus élevé vous laissera quelque peu indifférent. »


chapitre neuf

Le chemin spirituel p 263

Défintion de la dévotion : « Il ne s’agit pas d’une adoration béate, ni d’une abdication de votre responsabilité envers vous-même, pas plus que d’une soumission aveugle à la personnalité ou aux lubies d’une autre personne. La dévotion véritable est une réceptivité ininterrompue à la vérité. La dévotion véritable est enracinée dans une gratitude emplie de respect et de vénération, mais qui n’en demaure pas moins lucide, fondée et intelligente. »


même chapitre p 262



jeudi 20 mai 2010

Témoignage Hoggar : Claude, le retour !




Merci à Hernan pour sa photo du chat de l'Assekrem qui du haut des 2800m du plateau observe nos destins, pensif...



Que dire de cette nouvelle aventure dans le désert ?

Plusieurs étapes se sont succédées : dans un premier temps : les difficultés dʼadaptation “ au chameau “, ensuite le plaisir retrouvé de la marche silencieuse et quelques moments dʼacceptation globale de lʼeffort, ce nʼest plus moi qui marche, ça marche, ce nʼest plus moi qui marche, cʼest le groupe qui marche et je profite de toute son énergie . Lorsque ce nʼest plus moi qui marche, où est lʼeffort, où est la fatigue, où est la souffrance ?

Comme lors de mon premier séjour, profonde conscience du groupe dont jʼai accepté lʼaide, merci à mon porteur dʼeau, merci à mon “masseur”, merci à celle qui mʼa proposé son “coussin” de selle .
Puis, cʼest la déshydratation qui survient et qui me met face à mes limites . Il vient un moment dans la vie où il est nécessaire de prendre conscience de sa dépendance et de lʼaccepter . Dégoût de toute alimentation, aussi bien solide que liquide et décision difficile de demander à me faire rapatrier, dans un premier temps sur Tamanrasset, puis sur Marignane . Exercice dʼacceptation de ce qui est et toujours, voir le côté comique dʼune situation qui a aussi ses “bénéfices” : échanges privilégiés avec Alain, soutien attentif du personnel dʼAir Algérie et montée à bord à lʼaide dʼun impressionnant monte-charge dont jʼaurais beaucoup apprécié la présence pour me hisser sur le chameau . La présence de ma fille à notre arrivée à Marignane et le retour sur Riom .

Après plus de 10 jours, la fatigue persiste mais le changement continue dans le bon sens : présence des amis et des voisins, je goûte avec un certain plaisir à ce rôle dʼassisté qui mʼa été proposé pour un temps .
En novembre 2007, jʼétais revenu chargé dʼune énergie extraordinaire, cette fois, jʼai simplement rendu au désert ce qu'il mʼavait confié . Dans le silence de ses nuits, les étoiles scintillent sans fin dans lʼinfini de ses roches désunies mes pensée se dissolvent enfin .

Le vieil homme nʼa pas encore été éliminé ...... Mais, dans cette vie ou dans une autre lʼhomme nouveau ne saurait manquer de se manifester ....


Livre tibétain de la vie et de la mort

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« Ce dont la plupart d’entre nous avons besoin, sans doute plus que de tout autre chose, c’est du courage et de l’humilité nécessaires pour demander vraiment de l’aide, du fond du cœur : demander la compassion des êtres éveillés, demander la purification et la guérison, demander la capacité de comprendre le sens de notre souffrance et de la transformer ; demander, à un niveau relatif, que croissent dans notre vie clarté, paix et discernement, et demander la réalisation de la nature absolue de l’esprit qui provient de l’union de notre esprit à l’esprit de sagesse immortel du maître. »


Chapitre neuf

Le chemin spirituel




mercredi 19 mai 2010

Vents de sable, femmes de roc


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Merci Albert


TAO

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33

Connaître les autres est intelligence;
se connaître soi-même est la vraie sagesse.
Maîtriser les autres est force;
se maîtriser soi-même est le vrai pouvoir.

Si tu comprends que tu as suffisamment,
tu es vraiment riche.
Si tu restes au centre
et acceptes la mort de tout ton cœur
tu vivras toujours.


dimanche 16 mai 2010

Qui a dit ?



"Un être humain fait partie d'un tout que nous appelons "l'Univers"; il demeure limité dans le temps et dans l'espace. Il fait l'expérience de son être, de ses pensées et de ses sensations comme étant séparés du reste - une sorte d'illusion d'optique de sa conscience. Cette illusion est pour nous une prison, nous restreignant à nos désirs personnels et à une affection réservée à nos proches. Notre tache est de nous libérer de cette prison en élargissant le cercle de notre compassion afin qu'il embrasse tous les êtres vivants, et la nature entière, dans sa splendeur."

jeudi 13 mai 2010

Rien



Sans la page blanche

Où sont les mots ?

N’est-ce pas au désert

Qu’on a inventé Dieu ?

Dans l'absence des choses

Ou dans leur silence

Se découvre la Présence qui

À jamais les contient :

Évidente, mortelle et vive vacuité…




Au désert il n’y a rien à voir

Et c’est cela qu’il faut voir

Au moins une fois dans sa vie

Voir Rien

Les yeux grands ouverts…

Et la mort n’aura plus rien

À nous apprendre.


Jean-Yves Leloup

Déserts

Merci à Martine pour la superbe photo...

Suivre le guide



C’est une des rares règles que nous donnons dans le désert avec celle du silence : marcher les uns derrière les autres derrière Intayent, le guide. Elle se met peu à peu en place au bout du troisième jour… pas si naturellement que ça car ce qui tombe sous le sens pour un Touareg ou pour un montagnard habitué aux cordées fait la plupart du temps réagir les occidentaux individualistes que nous sommes. Il faut expliquer, justifier. C’est une belle occasion de voir se manifester ce fameux ego dont tout le monde parle mais que peu voient vraiment. L’ego est une contraction, un repli sur « moi et », moi et les autres, moi et le paysage, moi et mes besoins, moi et mes principes, moi et mes images mentales….

Deux types de comportement pour cet ego qui ne connaît pas la demi-mesure : soit l’obéissance stricte à la consigne, soit la désobéissance manifeste. Dans un groupe, il y a, en général, des représentants des deux catégories : les bons élèves et les rebelles. Les rebelles sont les plus bruyants, du moins au départ. Leurs arguments sont toujours les mêmes : besoin d’espace personnel et de solitude, certitude de ne pas se perdre…Ils ajoutent que marcher derrière quelqu’un leur gâche le paysage qu’ils ne voient plus dans son immensité, ils s’offusquent enfin d’une pratique qui leur paraît militaire et grégaire et refusent de se plier à la règle sans explications.
Les bons élèves se rengorgent silencieusement. Eux au moins sont de bons disciples, bien obéissants. Ils réagissent parfois quand un rebelle un peu primaire en rajoute dans sa révolte contre l’autorité, le remettant à sa place sans argumenter mais avec un agacement visible.
La plupart d’entre nous s’ils sont un peu attentifs entendent bien ces deux personnages batailler à l’intérieur d’eux-mêmes. Comment faire émerger un disciple en tenant compte de ces deux enfants coincés dans la peur : celle de disparaître en tant que « moi qui décide tout seul » et celle de désobéir à papa/maman et de ne plus être aimé ?? Vaste programme…
Opposition, phase du « non », désir d’être aimé, approuvé, reconnu, tout y est, en condensé. Que dit le mental ? Le mental qui est toujours ailleurs et autre part règle ses vieux comptes avec les consignes parentales. Pas de pitié pour ses élucubrations, mais beaucoup de bienveillance pour l’enfant qui projette son vécu difficile sur la situation présente, dans le désert, au milieu de nulle part, derrière un guide Touareg.

Que dit la vérité ? La vérité dit que suivre le guide c’est se mettre s'aligner sur la réalité : dans cet endroit, sans guide, je suis perdue. C’est lui qui connaît le chemin et me le montre. Voir et reconnaître. Il n’y a là aucune « obéissance », aucune passivité – c’est bien à chacun de mettre un pied devant l’autre et le guide aussi génial soit-il ne peut faire le chemin à ma place - juste un état de fait. Marcher en silence les uns derrière les autres en maintenant une distance suffisante pour que chacun ait de l’espace et pour que le groupe continue d’exister est une pratique de vigilance, en plus du fait qu’elle marque notre respect pour le guide en lui facilitant la tâche : pas besoin pour lui de se retourner toutes les cinq minutes pour vérifier si tout le monde suit.
Enfin, si l’on observe le paysage, on se rend compte que le Hoggar est quadrillé des ces pistes, « abaraqua » en Tamahacq, tracées par les hommes qui arpentent le désert avec leurs chameaux , tracées par les femmes qui font paître leurs chèvres ou suivent le chemin qui les mène du campement à l’abankor où elle vont puiser de l’eau. Marcher les uns derrière les autres c’est suivre ces chemins dessinés depuis des centaines d’années par les êtres humains qui nous ont précédés et continuer à marquer la trace pour ceux qui suivront. C’est aussi à ce niveau être en phase avec la réalité qui nous insère dans une lignée, familiale, spirituelle, humaine, nous situer tout simplement à notre place.




mardi 11 mai 2010

Gabriel Yacoub

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Monique

lundi 10 mai 2010

L'iPad arrive

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La fin de ce mois de mai est riche en évènements importants.
Après la sortie du premier livre de Daniel le 25 mai
on nous annonce la sortie du iPad pour le 28.
Alleluia


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Guide du petit méhariste



Une méharée est une succession lente des mêmes gestes...

Première étape pour les débutants que nous sommes, se préparer, rassembler ses petites affaires...et en bons occidentaux, nous en avons pas mal de petites affaires.


Deuxième étape trouver son chameau :


Troisième étape, monter sur le chameau, mais là pour le moment je n'ai pas de photo de cette étape délicate... Passons donc à la quatrième qui consiste à méditer longuement perché sur ces bêtes magnifiques et indolentes.


Enfin la pause de la mi journée : descendre de sa monture, desseller le chameau, attacher les deux pattes avant par une entrave, enlever le mors... Les chameaux filent au pâturage, les selles se reposent...


Et, après un bon repas, les méharistes fourbus s'accordent une sieste méritée...


Merci à Patrick pour ses belles photos...
Vous pouvez cliquer dessus pour les voir en grand.


5 ans !!





Terrible, cette panthère !!

Vous l'avez reconnu, c'est Joseph, 5 ans aujourd'hui...
Toujours aussi beau et plein d'énergie.

Joyeux anniversaire Joseph !


dimanche 9 mai 2010

XJR 1300

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Eclats de Silence

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Le livre de notre ami Daniel Morin" Eclats de Silence" sort le 25 mai, nous vous l'avons déjà annoncé. Pour vous faire patienter voici la présentation des Editions de l'Originel:

"Être simple, simplement être. Rien n'existe en dehors de la Totalité. Rien ne manque à EST"

Loin des modes, le propos de ce livre spirituel est au-delà de tout concept de dualité ou de non-dualité. Tout en ne rejetant ni l'un ni l'autre, il vise à réunir plutôt qu'exclure, il invite à l'unicité plutôt qu'à la division. Le grand axe de ce livre éclairant est la non-discussion absolue de ce qui est déjà là. Il ne s'agit pas d'une vision étroite de l'acceptation, mais d'un "laisser être" qui n'interdisant pas l'action nous ouvre au réel. Or, tout système humain ne fait que perpétuer l'espérance d'un idéal toujours placé dans le futur, nous excluant de la totalité présente de la vie.

"Quand on se laisse absorber par ce qui est là, complètement absorber et qu'il n'y a rien d'autre, qu'il n'y a plus la sensation d'être séparé, c'est magnifique. La beauté du vivant existe partout."

Avec ces mots, Daniel Morin nous invite à découvrir que l'ordinaire est extraordinaire, et l'extraordinaire est ordinaire.


"Chacun essaie tant bien que mal de glaner dans son coin quelque confort, un bien-être à lui. Dés lors, les plus nobles aspirations peuvent servir de paravents qui masquent mal un égoïsme forcené... Lire et suivre Daniel Morin nous écarte de ces périls et remet la spiritualité au centre de la vie.... Un fraiseur métaphysicien apprend au philosophe à vivre l'Être, qui est toujours plus riche que nos représentations et qui témoigne sans cesse de la beauté, de la bonté, du grand "je ne sais pas"

Alexandre Jollien (Extrait de la préface)

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vendredi 7 mai 2010

Geo




Comme vous avez pu le constater, pas de post depuis deux jours sur le Blog. Nous étions à l’enterrement de notre ami Georges Pourré, le frère de Pascal.



Il avait vécu l’aventure du Hoggar en mars 2007. Isabelle qui faisait partie du même groupe nous a écrit mardi : « Et jusqu’à ce matin, je n’avais pas encore réalisé vraiment que jamais plus je n’entendrais cet accent du midi, ni ne verrais plus ce cœur généreux sous ce visage tellement tourmenté. » À nous aussi son rire et sa tristesse mélangés, son ton bourru et son silence généreux vont manquer.

Georges est mort comme un disciple, ne reniant rien de ce qu’il éprouvait, conscient du grand passage qui l’attendait. Jusqu’à ses derniers instants samedi 1er mai à 16h, il a été accompagné par sa famille et ses amis.


Il a été enterré mercredi 5 mai à Gèdre dans le village des Hautes Pyrénées où il est né, au milieu des montagnes qu’il aimait et qu’il parcourait inlassablement. En voyant les paysages de son enfance, nous avons encore mieux compris pourquoi, il avait été bouleversé par l’Assekrem qui allie l’énergie de la montagne et cette présence particulière du divin que Georges appelait si fort.


Nous avons été très touchés par la chaleur et la générosité de sa famille, ses parents, ses frères et sa sœur, son ex épouse et ses trois grands et beaux enfants. Une authenticité et une qualité d’amour qui nous a nourris ces deux jours.


Adieu ami Geo, comme on t’appelle parmi les tiens, tu es maintenant dans cette lumière et cette paix que tu as cherché toute ta vie.



mardi 4 mai 2010

Bonheur de la méditation





À lire en urgence...

Un extrait :


"Vous pouvez répondre : « Ma main n’est pas mon moi, mais elle est à moi. » Bien, mais elle est faite d’une paume et de doigts, elle a une face supérieure et une face inférieure et chacun de ces éléments peut à son tour, être décomposé en d’autres éléments comme les ongles, la peau, les os, etc. Lequel de ces éléments peut être appelé « ma main » ? Si nous poursuivons ce type d’investigation à l’échelle atomique, puis subatomique, nous retrouverons toujours le même problème, à savoir l’impossibilité de trouver quoi que ce soit dont nous pourrions dire que c’est notre moi ou simplement noter main.

Que l’on analyse ainsi les objets matériels, le temps, noter corps ou l’esprit, on parvient immanquablement à un point où il est inutile d’essayer de poursuivre. La quête d’une entité irréductible s’effondre d’elle-même. À l’instant où l’on renonce à trouver quelque chose qui existerait dans l’absolu, on ressent un avant-goût de ce qu’est la vacuité, l’essence infinie et indéfinissable de la réalité telle qu’elle est .

Quand nous prenons conscience de la formidable multiplicité de facteurs qui doivent être réunis pour produire le sentiment d’un « moi » particulier, notre attachement à ce « moi » que nous croyons être commence à se relâcher. Nous sommes moins enclins à essayer de contrôler ou d’arrêter nos pensées, nos émotions, nos sensations et tout le reste. Nous les percevons sans souffrir ni nous sentir coupables, nous acceptons leur passage comme la simple manifestation d’un univers aux possibilités sans limite. Nous retrouvons ainsi l’attitude candide que nous avons connue , pour le plupart, dans notre enfance. Nos cœurs s’ouvrent aux autres comme les fleurs s’épanouissent. Nous écoutons mieux, nous sommes davantage conscients de ce qui se passe autour de nous. Nous sommes capables de réagir plus spontanément et avec justesse aux situations qui, autrefois, nous irritaient ou nous rendaient confus. Peu à peu, à un niveau peut-être trop subtil pour que nous le remarquions, nous nous éveillons à un état d’esprit libre, clair, aimant, au-delà de nos rêves les plus optimistes.

Mais il faut beaucoup de patience pour apprendre à voir que tout cela est possible.

En fait, il faut beaucoup de patience pour voir tout simplement."






Première photo...

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Honneur à nos amis les chameaux - chameau se dit "amis" en Tamahacq ! - qui ont porté nos bagages et qui nous ont portés. Il y en a eu jusqu'à 33 dans notre caravane puisque pendant deux jours une jeune chamelle et son chamelon que l'on voit ici nous ont accompagnés.
Merci à vous donc, les chameaux, pour votre générosité et votre beauté placide. Merci aussi à vos maîtres et dresseurs, Intayent,Ahmed, Abdallah, Abdelkader, Moussa, Slimane, Echir, et El Mouktar qui nous ont surveillés comme le lait sur le feu lorsque nous paradions juchés sur nos montures...
Merci enfin à Pascal pour sa belle photo.


lundi 3 mai 2010

Daniel Morin


Je suis très heureux de vous annoncer la sortie le 25 mai du premier livre de mon ami Daniel Morin. Si vous êtes administrateur de Blog n'hésitez pas à relayer cette information. J'ai hate de découvrir ces Eclats de Silence qui feront sans doute un peu de bruit. Vite le 25 mai.........

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dimanche 2 mai 2010

Monsieur Queshua

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Corinne et le groupe arrive ce matin, les dernières nouvelles de Tam étaient très bonnes. Ici, les deux "rapatriés sanitaires" Claude et Alain, vont beaucoup mieux, tout est bien.

La rando dans le Désert est fortement associée à l'utilisation de ces fameuses tentes Queshua à ouverture automatique. Je crois bien que quelqu'un a dit que l'on ne pouvait avoir la convexe sans le concave, ces tentes sont un bien bel exemple. Ouverture quasi instantanée, c'est vrai et c'est bien appréciable au soir d'un journée bien remplie lorsqu'on aspire au repos. Mais le repliage est loin d'être instantané.

Sur cette photo prise lors d'une rando plus fraiche, vous voyez votre serviteur en profonde méditation devant l'objet. Méditation n'est sans doute pas le mot qui convient. Acceptation, détente ou sérénité ? non, ça ne convient pas non plus. Voilà vous l'avez compris, c'est quelquefois un peu galère de replier cet assemblage complexe de tubes et de toile.


Mais on y arrive, enfin quelquefois aidés par les amis.

Merci quand même Monsieur Queshua.

ps: oui, la notre est rouge, comme la moto
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