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Extrait
Les premières lignes…
Les premières lignes…
"Tout a commencé par un signe tracé sur la porte de notre maison, la nuit du samedi 23 août 1572. Un signe qui nous condamnait à mort, mon père Théophraste le Noir, ma nourrice Jeanne, le vieux Gratien et moi. Un signe dont je ne comprendrais que bien plus tard l’origine.De cette nuit-là - je n’avais que sept ans - j’ai gardé un souvenir étrange auquel se sont ajoutés ceux des autres qui, pendant des années, m’ont parlé avec horreur de ce qu’ils avaient vécu, vu, ou entendu.Tant et si bien que je ne sais plus ce qui vient de ma mémoire ou de la leur…La semaine avait été marquée par les noces de Henri de Navarre et de Marguerite de Valois. Une union désirée par la reine Catherine de Médicis et désapprouvée autant par le peuple que par de nombreux seigneurs, catholiques et protestants. Les noces avaient été célébrées le lundi 18, puis les invités avaient soupé au palais de la Cité. Les banquets, les danses – pavane et passemezzo -, les divertissements s’étaient succédés jusqu’au jeudi où Charles IX et ses frères avaient tournoyé face à Henri et à ses hommes. Dans Paris se croisaient de riches gentilshommes, des huguenots dans leurs sévères habits noirs et des paysans chassés des campagnes par la faim. Une ambiance violente, brutale, régnait dans les rues de la capitale, renforcée par une chaleur d’incendie. "
Résumé
Paris, 1581. La misère envahit les rues. Orgies et fêtes enfièvrent les salons. Jean de Moncel, jeune commissaire au Châtelet, est sur les traces d’un tueur de prostituées. Le corps décapité de l’une d’elles le mène jusqu’à Théophraste Le Noir, médecin qui, replié dans son laboratoire avec sa fille Sybille, cherche sans relâche le secret alchimique de l’élixir de vie. Sorcellerie ? Rites occultes ? Machination ?... L’alchimiste est-il le monstre que poursuit Jean, ou bien l’humaniste en avance sur son temps que défend passionnément sa fille ?
Allez, un bon "vieux" roman pour changer un peu,
et avec un titre comme ça pas d'hésitation ;-)
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2 commentaires:
Nous nous bousillons avec de la mauvaise chimie, eux c'était à coups de dague, dans le dos de préférence. C'est un peu la même approche, imparable.
Eux au nom de Dieu. Nous au nom de Moloch.
Quelque part entre Besançon et Strasbourg je me souviens d'avoir vu un lieu nommé " La Femme sans tête."
Merci Alain j'adore ce genre d'histoires, je vais tenter de le trouver à la Fnac ...
Karl
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