Avec le vague à l’âme Je suis le roi de mon monde- mental Toujours en pleine forme A recherche de nouveaux dénis J’en ai parfois le tournis J’ai bien du mal à le contenir Lui, ne se lasse jamais, s’en donne à cœur-joie Se cogne contre ses murs illusoires Sans presque jamais rien voir Et croit toujours s’en sortir vainqueur Grâce à ses ruses plus ou moins grossières Comme s’il voulait à tout prix rester aveugle Demeurer maître en sa prison Sous pression, en tension Au milieu de tant d’illusions Il se faufile, s’accroche de toutes ses forces Le menteur finit par croire à ses rêves Le voleur voyage au pays des mirages Le tyran n’est jamais plus à l’aise qu’au pays des mensonges Prêt à utiliser les méthodes les plus sournoises, brutales, vicieuses Pour consoliser son règne de malheur Toujours partant pour prêcher un nouveau refus Polluer l’espace pur et lumineux du souverain silence Là, où les mots s’éteignent Et ouvrent la porte si étroite L’indicible mystère de notre vrai nature L’imposteur a de beaux jours devant lui A moins de couper à la racine La cruelle croyance en son « moi » séparé Celui de l’ego-mental les murs d’illusions Nos trônes en carton Les décors illusoires Nos vaines prétentions Toute cette arrogance malsaine Tous ces masques déformants Nos failles béantes Qui ne trompent que nous-mêmes J’ai vu le fonds de mon monde Lumineux et vide Sans forme, à l’abri de toute intempérie
4 commentaires:
j'aime beaucoup
merci Corinne
Avec le vague à l’âme
Je suis le roi de mon monde- mental
Toujours en pleine forme
A recherche de nouveaux dénis
J’en ai parfois le tournis
J’ai bien du mal à le contenir
Lui, ne se lasse jamais, s’en donne à cœur-joie
Se cogne contre ses murs illusoires
Sans presque jamais rien voir
Et croit toujours s’en sortir vainqueur
Grâce à ses ruses plus ou moins grossières
Comme s’il voulait à tout prix rester aveugle
Demeurer maître en sa prison
Sous pression, en tension
Au milieu de tant d’illusions
Il se faufile, s’accroche de toutes ses forces
Le menteur finit par croire à ses rêves
Le voleur voyage au pays des mirages
Le tyran n’est jamais plus à l’aise qu’au pays des mensonges
Prêt à utiliser les méthodes les plus sournoises, brutales, vicieuses
Pour consoliser son règne de malheur
Toujours partant pour prêcher un nouveau refus
Polluer l’espace pur et lumineux du souverain silence
Là, où les mots s’éteignent
Et ouvrent la porte si étroite
L’indicible mystère de notre vrai nature
L’imposteur a de beaux jours devant lui
A moins de couper à la racine
La cruelle croyance en son « moi » séparé
Celui de l’ego-mental les murs d’illusions
Nos trônes en carton Les décors illusoires
Nos vaines prétentions
Toute cette arrogance malsaine
Tous ces masques déformants
Nos failles béantes
Qui ne trompent que nous-mêmes
J’ai vu le fonds de mon monde
Lumineux et vide
Sans forme, à l’abri de toute intempérie
Bouleversant,renversant de vérité merci pour cet enseignement magistral et poétique.
De même que l'émotion psychique m'avertis que je ne vois plus, le mental peut aussi me rappeler que la Présence est couverte!!!
Enregistrer un commentaire