samedi 25 septembre 2010

Ama Adhe, voix de la mémoire




Très beau témoignage, sobre et émouvant d'une femme hors normes qui a passé 27 ans dans diverses prisons et camps de rééducation par le travail au Tibet avant d'être libérée et de pouvoir fuir son pays. Aujourd'hui à Dharamsala, elle se souvient : son enfance dans un Tibet traditionnel imprégnée par le bouddhisme, l'invasion communiste chinoise, les années de détention dans des conditions inhumaines. À travers son histoire c'est celle du peuple tibétain qu'elle raconte à Joy Blakeslee.

J'ai été touchée par la force de cette femme, son acceptation des épreuves qui n'a rien à voir avec de la soumission ou de la résignation. Elle parle avec simplicité et intelligence, avec colère parfois mais sans haine. Elle témoigne "pour les vivants et pour les morts" s'inclinant ainsi avec humilité devant son destin de survivante.
Un bel exemple d'humanité.


3 commentaires:

yannick a dit…

Dans le même genre, il y a "Et que rien ne te fasse peur" d'Ani Patchen, qui elle n'a passé que 21 ans dans les prisons chinoises...
Est-ce que des occidentaux pourraient tenir aussi longtemps?
Quel destin!

Corinne a dit…

Oui, Yannick, j'avais présenté le livre d'Ani Patchen en juin 2009. Passionnant aussi.

Anonyme a dit…

Il y a aussi sur Internet des choses bizarres.

Y aurait-il une analogie entre la Shoah et l'exil des tibétains ? Drôle de question n'est-ce pas !
En cherchant pourquoi une association que je fréquente est soupçonnée d'être une secte, je viens de lire que le Dalaï-Lama est lui-même soupçonné d'avoir une surprenante tolérance vis-à-vis du nazisme !
C'est connu la svastika nazie tourne à l'inverse de la svastika tibétaine, HItler aurait admiré la théocratie tibétaine et envoyé une mission sur place.

gjm