vendredi 24 septembre 2010

Un sens à part



C'est le nom de l'association que vient de créer Mathilde Auzias dans la région de Lyon, à Villars les Dombes exactement.
C'est une belle initiative que nous avons à cœur d'encourager...

Voici ce qu'elle dit elle-même du chemin qui l'a menée à cette création. Un exemple
très parlant de la loi d'attraction, une intention de plus en plus claire qui attire la réponse de l'univers.
Bravo Mathilde !




"Un sens à part" : création d'une association dédiée à l'art et au développement personnel

Le visible et l'invisible


La naissance de l'association "Un sens à part" n'était pas prévue au départ. Les causes de cette création relèvent d'un niveau très pragmatique, visible, et en même temps d'un niveau plus profond, d'un mouvement de fond, d'une intention forte, qui se fait progressivement jour chez moi. Je suis à un tournant de mon existence. En quelques sortes, je vais enfin, à 31 ans, entrer dans le vif du sujet et mettre ma vie au service de "ce pour quoi je suis née", probablement mon "dharma". Je suis prête. Ce que je ressens désormais est un étrange mélange, ma foi plutôt agréable, entre une grande certitude confiante et déterminée, et une avancée pas à pas vers l'inconnu. Comme si je marchais dans le noir, mais que, miraculeusement, et très simplement, chaque pas tenté vers l'avant éclairait le suivant. Nulle inquiétude sur le fait d'atteindre le but. Qui pour l'instant, de toute façon , est dans le noir ! Je n'en ressens qu'approximativement la direction, et en même temps elle est très claire. Il me suffit de simplement faire le pas suivant qui, lui, est à ma portée. Passer un coup de fil, écrire un courrier, préparer un rendez-vous... toutes choses qui peuvent être faites maintenant pour avancer le projet, sans se soucier de ce qui arrivera ou sera à faire dans six mois.

Je n'ai pas décidé tout cela, cette certitude, cette confiance... Cela m'est donné. C'est comme ça. C'est. Cadeau de la Vie.


Le domaine artistique m'a toujours attirée, et j'ai eu la chance durant ma jeunesse de goûter en particulier à la musique et à la danse. Ces dernières années, j'ai continué à "saliver" devant des offres de stages, notamment en danses de couple, mais aussi dans d'autres domaines artistiques, tels que le clown. Cependant, le passage du célibat à la vie à deux a bien réduit ma disponibilité pour ce type de stages, qui n'attirait pas mon conjoint. Par la suite, une grossesse et la naissance de mes enfants (jumeaux) en 2008 devaient donner un coup d'arrêt encore bien plus radical à mes aspirations artistiques. Eh oui, certains désirs sont contradictoires !


Me voici donc, en 2010, avec toujours mes envies de stages, et deux jeunes enfants à la maison, qui ont bien besoin que maman soit là pour eux, sans compter un travail à 80% du temps. C'est ainsi que j'incarne parfaitement la femme occidentale du 21ème siècle, dont j'ai hérité l'agenda surchargé... Très difficile, par conséquent, de se libérer 5 jours d'affilée pour aller séjourner je ne sais où, à des dates qui ne m'arrangent pas, pour un stage x ou y ! La solution qui m'apparaît évidente : organiser le stage moi-même, dans ma ville, à une période qui me conviendra. Je pourrai ainsi assurer en partie ma présence nécessaire à la maison. Voilà le point de départ de l'association.


A vrai dire, l'idée d'organiser un stage ne m'est pas complètement nouvelle. Le principe me trotte dans la tête de temps en temps depuis déjà plusieurs années, au gré des intervenants artistiques que j'ai pu rencontrer, en danse ou autre. Mais le projet était resté dans l'œuf. Cette fois-ci, cependant, il ne s'agit plus seulement d'une vague envie, c'est une nécessité au vu des contraintes qui sont les miennes !


Je choisis de solliciter Sabine Michelin-Pigeon pour un stage alliant découverte du clown et développement personnel. Le choix ne se fait pas au hasard, bien que je ne la connaisse pas personnellement (je ne l'ai jamais vue et je ne connais pas directement son travail). J'ai entendu parler d'elle à 2 ou 3 reprises par le biais de personnes engagées, comme moi, sur une voie spirituelle. La spiritualité constituant désormais le fil rouge de mon existence, autant choisir, alors, une intervenante clown "sur la même longueur d'ondes" et dont, par ailleurs, on m'a dit du bien.


Je veux faire les choses le plus simplement possible en termes d'organisation. J'imagine monter le stage à titre personnel, à la bonne franquette. Oui, mais... plus j'avance, plus le support associatif paraît opportun. Cela permet par exemple de souscrire une assurance, et surtout, d'obtenir gratuitement le prêt d'une salle auprès de la mairie ! Toujours par souci de simplicité, je réfléchis à la possibilité de m'appuyer sur une association existante sur la commune. Mais aucune ne possède un projet ou un domaine d'activité qui corresponde au travail de clown, ou à une démarche reliant expression artistique et développement personnel. Seule la MJC (Maison des Jeunes et de la Culture) a une ouverture large qui permettrait de s'y insérer. Oui, mais... le réseau des MJC, j'y travaille, c'est mon rôle professionnel : pas question de mélanger les genres, investissements "pro" et "perso". Et puis en fait... je tiens à ma liberté de projet et d'action, et je ne sais que trop bien dans quels rouages il faudra rentrer en faisant partie de la MJC. Rouages qui ne correspondent pas à mon intention. Conclusion : il ne me reste plus qu'à créer une nouvelle association ! Option qui sera gage de cohérence, d'autonomie, de liberté, de légèreté de gestion... "Un sens à part" était née.


Cependant, ce choix implique deux conséquences immédiates que je n'avais pas imaginées au départ, et qui finalement ne sont pas pour me déplaire. Le destin se charge d'amener les choses là où ça l'intéresse... La première conséquence, c'est celle de passer d'un niveau individuel à un niveau collectif : qui vais-je solliciter ? à qui vais-je me dévoiler dans mes convictions les plus intimes ? qui sera d'accord pour s'engager avec moi dans cette aventure ? Il se trouve que je suis justement suffisamment prête à plus m'exposer aux autres, à être plus moi-même et à oser le dire, me dire.

Et c'est très récent pour moi. Coïncidence... La seconde conséquence de la création de l'association, c'est qu'il va falloir définir plus précisément le projet, et que la démarche va s'inscrire dans le temps, puisqu'une association constitue une entité pérenne et ne se réduit pas à un stage ponctuel.

Concrètement, les choses se font facilement. Je parle du projet à une seule personne (une amie), et nous voilà très vite 4 autour de la table, grâce à son intermédiaire. L'une des "convives" se désistera, mais je l'avais senti venir, et je ne suis pas déçue ni déstabilisée. Je suis même rassurée car elle montrait des signes d'interrogation, voire d'inquiétude, en quelques sortes de "résistance" au projet tel que je le concevais. Il aurait fallu passer du temps à la convaincre !


De manière générale, le choix s'impose à moi de conduire les choses beaucoup plus "au feeling" que ce que je faisais jusqu'à ce jour dans mon cadre professionnel. Je sens qu'il faut que je reste en éveil, ouverte, intuitive, dans le ressenti. Et cela fonctionne bien ! Je suis dans le vrai.

Le projet de l'association est très vite clair : développer des formations, stages et actions diverses touchant à l'art et au développement personnel, la spiritualité se situant en filigrane (vigilance à ce sujet dans une société très peu ouverte à cette dimension, et même méfiante et hostile, bien que ce soit le grand but personnel qui m'attire désormais). La pérennité qui s'instaure par la naissance de la structure associative permet de "rêver" à des suites pouvant être données au stage clown, ou à la venue d'intervenants d'autres domaines artistiques : danse orientale, art thérapie, etc.


En conclusion, disons les choses : pour moi ces perspectives représentent autant de coups d'essai pour développer une future activité professionnelle que je veux construire, reliée désormais à ce qui m'est essentiel.










4 commentaires:

Ma Dalton a dit…

MERCI.

dimitri a dit…

Bravo Mathilde !

dimitri a dit…

Je vais écrire puisqu'içi en est l'exemple .

Stéphane a dit…

Cette dynamique fait du bien