jeudi 31 janvier 2008

Calanques vues par Yves


8 commentaires:

philippe a dit…

C'est comme si je me sentais aspiré par ces photos.
Voyez la beauté.
Ipapy et Yves c'est fun!

Anonyme a dit…

Salut, philippe,
ici, philip de marseille,
c'est juste! les calanques,sont sublimes....
A tout bientôt à marseille!
pH

Anonyme a dit…

merci du cadeau surtout qu'à Limoges aujourd'hui, il fait gris et pluvieux
Isabelle au bois dormant

marielle a dit…

Merci Yves pour ces photos de calanques que j'ai escaladées dans ma "jeunesse" avec le neveu de Gaston Rebuffat(qui a ouvert les voies des cal. d'Envau),avec bivouac et tout et tout.. Je me sens dans une "cathédrale" naturelle qd je suis sur ce site et ça me donne une envie irrestible (d'ailleurs je ne vais pas résister !) d'y retourner..merci pour cette impulsion ! marielle

philippe a dit…

Ah,quel plaisir Appiphil!!
bienvenue et à bientôt.

Anonyme a dit…

Je ne peux pas résister et ne pas vous envoyer le poème qui suit écrit pourtant il y a plusieurs années; Ces calanques, c'est chez moi !
Celle dont il est question dans le poème est Port Miou, celle où il y a des bateaux.
Merci Yves pour ces belles photos.

ODE A LA CALANQUE

… Et puis il y a le Dimanche, et ce Dimanche… nous allons à Port Miou…

Je suis en haut du chemin, je ne descends pas tout de suite.
Je regarde ce faux sentier qui descend, les arbres indisciplinés

Et cette trouée bleue, là, dans le fond, qui m’appelle. Les pierres roulent sous mes pas, j’hume l’air. Le ponton est toujours là, notre voilier aussi.
C’est comme une découverte à chaque fois.

Mes yeux s’emplissent de luminosité.
Monter sur le bateau. Tout ce calme !
Regarder. Regarder cette mer apprivoisée par la terre.

Elles sont devenues amies-amies dans la calanque.
Elles flirtent sur les berges. Loin du béton.
Pas de bruit agressif. S’allonger au soleil. Des bateaux passent.
Ils sortent.

Pour nous ce dimanche, pas de sortie. C’est une journée bricolage.
Moi, j’en suis ravie. Rien à faire, le bricolage. C’est pour LUI.

M’appliquer à voir le temps passer. Doucement, et toujours s’emplir les yeux. De bleu. De vert. De cette eau qui pétille au soleil, de ce ponton de bois qui court après les navires, de ces petites criques où jouent des enfants, de ces pierres blanches. De ces herbes folles.

Tourner la tête, et admirer encore cette drôle de maison qui se prend pour un Château. Et tous ces mâts qui montent à l’assaut dans le ciel et qui brillent.

Ecouter. Ecouter les bruits de la calanque qui vit. C’est une amarre qui plonge, des drisses qui claquent dans le vent. Le teuf-teuf d'un moteur deux temps. La plénitude.

C’est l’heure de l’apéritif. De l’eau fraîche qui coule sur le pastis, que l’on prend en compagnie des copains, ou des voisins. Et pourquoi diantre le pastis n’a-t-il pas le même goût à la calanque ?

Plus tard, quand le soir tombera, j’entendrai comme une harmonie.
C’est la calanque, c’est la paix. Il faut partir, mais, pendant la montée, avant de retrouver la voiture et le monde civilisé, je me retourne pour prendre un dernier cliché…

Quel nom lui donner… Bonheur ?



Jeannine

Anonyme a dit…

Je ne peux pas résister et ne pas vous envoyer le poème qui suit écrit pourtant il y a plusieurs années; Ces calanques, c'est chez moi !
Celle dont il est question dans le poème est Port Miou, celle où il y a des bateaux.
Merci Yves pour ces belles photos.

ODE A LA CALANQUE

… Et puis il y a le Dimanche, et ce Dimanche… nous allons à Port Miou…

Je suis en haut du chemin, je ne descends pas tout de suite.
Je regarde ce faux sentier qui descend, les arbres indisciplinés

Et cette trouée bleue, là, dans le fond, qui m’appelle. Les pierres roulent sous mes pas, j’hume l’air. Le ponton est toujours là, notre voilier aussi.
C’est comme une découverte à chaque fois.

Mes yeux s’emplissent de luminosité.
Monter sur le bateau. Tout ce calme !
Regarder. Regarder cette mer apprivoisée par la terre.

Elles sont devenues amies-amies dans la calanque.
Elles flirtent sur les berges. Loin du béton.
Pas de bruit agressif. S’allonger au soleil. Des bateaux passent.
Ils sortent.

Pour nous ce dimanche, pas de sortie. C’est une journée bricolage.
Moi, j’en suis ravie. Rien à faire, le bricolage. C’est pour LUI.

M’appliquer à voir le temps passer. Doucement, et toujours s’emplir les yeux. De bleu. De vert. De cette eau qui pétille au soleil, de ce ponton de bois qui court après les navires, de ces petites criques où jouent des enfants, de ces pierres blanches. De ces herbes folles.

Tourner la tête, et admirer encore cette drôle de maison qui se prend pour un Château. Et tous ces mâts qui montent à l’assaut dans le ciel et qui brillent.

Ecouter. Ecouter les bruits de la calanque qui vit. C’est une amarre qui plonge, des drisses qui claquent dans le vent. Le teuf-teuf d'un moteur deux temps. La plénitude.

C’est l’heure de l’apéritif. De l’eau fraîche qui coule sur le pastis, que l’on prend en compagnie des copains, ou des voisins. Et pourquoi diantre le pastis n’a-t-il pas le même goût à la calanque ?

Plus tard, quand le soir tombera, j’entendrai comme une harmonie.
C’est la calanque, c’est la paix. Il faut partir, mais, pendant la montée, avant de retrouver la voiture et le monde civilisé, je me retourne pour prendre un dernier cliché…

Quel nom lui donner… Bonheur ?



Jeannine

M-Jose a dit…

J'ai retrouvé à travers ces superbes photos les calanques que j'ai parcouru, il y a quelques années.
Merci, les odeurs, les couleurs, la douceur du soleil et des souvenirs trés beaux.
Merci Yves et bravo. Je viendrais parler photo avec toi , bientôt.Cela me passionne. Tes créations m'épatent.

Amicalement
marie-josé