lundi 30 novembre 2009
La prière
dimanche 29 novembre 2009
vendredi 27 novembre 2009
Elizabeth Gilbert
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N'oubliez pas de mettre les sous titres en Français...
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mercredi 25 novembre 2009
Témoignage de Nicolette
L'écoulement du sable sous nos pieds puis la terre qui craque comme la croûte du pain, la tête toute comprise dans le ciel ; nos ombres vivantes en procession sur les rochers en écho à la "présence" des dessins de nos anciens sur les parois des grottes ; nous, petit point au centre d'un horizon à 360° qui ouvre un cercle à l'infini ; notre petit groupe tout en rond sous les splendeurs d'une énorme pleine lune, enfin une réconciliation avec le féminin. C'est tout ça que le désert a inscrit dans mon cœur.
Tagrera
Et comme le désert n'offre aucune richesse tangible,
comme il n'est rien à voir ni à entendre dans le désert,
on est bien contraint de reconnaître,
puisque la vie intérieure loin de s'y endormir s'y fortifie,
que l'homme est animé d'abord par des sollicitations invisibles.
L'homme est gouverné par l'Esprit.
(Lettre à un otage 1943) (Folio)
mardi 24 novembre 2009
Témoignage de Linden
Cailloux qui brillent dans la lumière du matin...petit âne trottant léger et délicat
Paysages resserrés s'ouvrant sur de grands espaces :
montagnes léchées par le sable,
dunes sinueuses, le temps qui serpente infiniment dans les vagues du vent.
Sensation de joie intense en descendant la dune
-la soie liquide coulant autour des chevilles
et la tête légère dans le ciel...
J'ai aimé les partages autour de la "table" le soir,
j'ai aimé regarder vos visages si vivants
de l'émerveillement du désert,
si beaux d'être autant dans la vie,
plus lumineux de soir en soir...
Je repars toutes les nuits dans le désert,
mais je ne me réveille pas avec la bleue clarté de sa nuit,
ni la silhouette de l'épineux contre les lueurs orangés de l'aube....
lundi 23 novembre 2009
Témoignage de Marie
dimanche 22 novembre 2009
Daniel Mille
Merci Jean-François
Un régal pour ce dimanche soir
Allez, c'est reparti
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Pas de course sur route
Porte-parole en Australie méridionale de la Motor Accident Commission (MAC, un assureur chargé de la communication du l'État du sud en matière de sécurité routière), Mick Doohan prouve qu'il n'a rien perdu de son efficacité : comme en GP, il ne perd pas de temps et va droit au but dans sa dernière campagne publicitaire !
"Si j'avais dû affronter les obstacles de la route sur la piste, je serais probablement mort"...
Tel est en substance le message délivré par le quintuple champion du monde de GP 500 à ses compatriotes motards : un message servi par une belle vidéo et une bande son qui bouge bien.
Soyez prudent
samedi 21 novembre 2009
vendredi 20 novembre 2009
jeudi 19 novembre 2009
Le rendez-vous d'En Calcat
Nous avons commencé l'année par un séjour à En Calcat et nous allons la terminer de même.
Nous nous retrouverons du 10 au 13 décembre 2009 dans cette abbaye si vivante et chaleureuse avec un petit groupe pour vivre un temps de retraite et faire le point sur notre engagement spirituel.
Il reste des places, n'hésitez pas à venir nous rejoindre.
Témoignage de Pierre
La mer de sable, le soleil, la lune, les étoiles et l’âme du monde…
Déjà plus d’une semaine que nous sommes de retour d’un voyage soigneusement préparé.
Alors, comment c’était ?
Version courte et courtoise : très bien, nous avons effectué un circuit assez long dans le désert du Hoggar, les paysages étaient magnifiques et variés, l’atmosphère du groupe silencieuse et bienveillante, les guides touareg remarquables, il a fait chaud mais c’était supportable, j’ai été un peu malade mais rien de grave.
Et là je me rends compte de l’effort qu’il me faut faire pour en dire plus…. Parce que si on me demande - ou si je me demande - comment « était » le voyage, vient d’abord l’improbable question : ce voyage a-t-il bien eu lieu ? et ceci depuis notre retour à l’aéroport de Marseille. Ces dix jours passés dans le désert ressemblent à un rêve : parce qu’il m’est impossible d’en estimer la durée ; que j’y suis entré et sorti sans délai et sans inertie ; que je ressens, bien qu’il n’y ai eu aucun incident embarrassant, de la pudeur à en parler ; et que le contenu inhabituel des journées m’apparaissait évident.
Chose encore exceptionnelle pour moi, j’ai abordé ce voyage en faisant « confiance a priori » pour tout ce qui concerne l’organisation et le déroulement : que c’est reposant ! De ce voyage j’attendais de pouvoir ressentir et « vivre » ces atmosphères et paysages désertiques qui m’ont fait rêver. De ce point de vue j’ai été plus que comblé : en certain lieux l’intensité de « lumière » était trop forte, sa qualité trop haute pour mes récepteurs. Un peu comme un appareil photo dont la mécanique ne serait pas assez perfectionnée pour capturer la richesse des nuances, certaines parties de l’image sont alors occultées ou « brûlées ». Aux limites du corps - dépendance à l’eau, attachement au confort matériel que je voulais minimiser, « pesanteur » d’un petit rhume - s’ajoutaient donc aussi les limites de la réceptivité de l’esprit. S’il m’arrive souvent de me plaindre de la mauvaise qualité de la nourriture d’impression que propose la société actuelle, là c’est moi qui suis encore trop grossier. J’ai pressenti que le sable les rochers le soleil et la lune sont vivants, ils vivent simplement à un autre rythme que les animaux et les plantes. Peut-être est-ce ce que les anciens appelaient l’âme du monde dont on devine la vie. J’ai admiré la perfection de l’harmonie entre sable, rochers, soleil, nuages, lune, étoiles… et essayé d’en garder une trace sur les photos. J’ai eu plusieurs fois l’impression d’être aussi près du sacré qu’il est physiquement possible de l’être, et que la distance qui alors existait encore venait uniquement de moi. J’ai plusieurs fois pensé au Grand Architecte…
Quand le premier jour j’ai vu les touaregs prier je me suis senti proche d’eux et de leur culture, parce que j’ai ressenti qu’au-delà de nos différences nous cherchons la même chose. De la même manière je me suis senti lié au groupe. Bien que les marches n’étaient pas si lentes que ça, les impressions qui me restent sont calme, douceur et fluidité. Je me dis que là se trouve le mystère qui a donné au voyage ce goût si particulier, si difficile à décrire. Les personnes qui composaient le groupe - y compris les guides - étaient en apparence très différentes les unes des autres, pourtant j’ai eu l’impression que nous nous étions accordés avant de nous rencontrer. Un peu comme si des musiciens disposants d’instruments très différents se rencontraient, se mettaient à jouer ensemble, et, par magie, ça sonne juste… Nos rapports ont été simples sobres et authentiques. Je ne saurais dire qui d’Intayent Corinne ou Alain est le plus magicien, mais ils le sont assurément tous les trois.
Que me reste-t-il du voyage ? comment vais-je profiter de cette énergie du désert dont a parlé Alain ? Il me reste les souvenirs et les photos, qui, pour la plupart, lorsque je les regarde, me permettent de reprendre contact avec le vécu du moment où je les ai prises. Et il me reste un message ; il est clair, il n’est pas nouveau, il a un côté fondamentalement rassurant, mais il m’agace, et je ne peux plus faire semblant de ne pas l’avoir entendu : oui, un jour tu rentreras à la maison, mais d’ici là il va falloir vivre, et pas du bout des lèvres ! Vu le nombre et la nature des « dossiers » qui sont en attente… pff…
Pour avoir joué la partition avec autant de justesse, un grand merci aux membres du groupe, aux touaregs, et surtout aux organisateurs, Corinne et Alain.
PS : Parfois, au milieu de ces arènes de sable, de l’immensité des étendues enveloppées dans un silence qui n’était que légèrement couvert par le sifflement du vent, j’ai eu envie de jouer un morceau acoustique, par exemple « The Rain Song ». D’autres fois, mais alors là vraiment très rarement, j’ai eu envie de tracer des arabesques dans le sable au moyen d’un deux roues motorisé ;)
mercredi 18 novembre 2009
mardi 17 novembre 2009
lundi 16 novembre 2009
Juste ici
L'esprit humain a pour vraie nature la liberté absolue. Des milliers et des milliers d'étudiants ont pratiqué la méditation et accédé à cette réalisation. Ne mettez pas en doute ces possibilités du fait de la simplicité de la méthode. Si vous ne pouvez trouver la vérité là où vous êtes, où donc pensez-vous la trouver?
Maître Dogen, un des fondateurs du Zen
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dimanche 15 novembre 2009
vendredi 13 novembre 2009
Désert
" On ne peut rester insensible à la beauté du désert. Il appartient à ces paysages capables de faire naître en nous l'Interrogation avec un grand I.
Le désert est beau parce que sa netteté est extraordinaire : il ne ment pas "
Théodore Monod.
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jeudi 12 novembre 2009
Le iPapy a trois ans
Ce Blog est né le 12 novembre 2006, 3 ans déjà, c'était juste après le premier groupe Hoggar.
3232 messages plus tard le iPapy après un grand haut et des petits bas, existe toujours. Je crois pouvoir dire qu'il remplit toujours la fonction qu'il s'est découverte : créer du lien .
Qu'il y ait plusieurs posts quotidiens ou un ou deux par semaine vous êtes une communauté de 300 membres à fréquenter le Blog.
Les retours positifs ont été innombrables en trois ans, et votre présence quotidienne dépasse complètement le blog lui-même et ceux qui l'animent.
Trois ans c'est déjà beaucoup pour un Blog, peut être allons nous faire encore un bout de chemin ensemble?Inch'Allah !
Perfection
La neige tombe
avec chaque flocon
à la bonne place
proverbe Zen
un cadeau de mon ami Serge
Bonne journée les amis
mercredi 11 novembre 2009
Douglas Harding
Depuis 4 ans maintenant je célèbre dans le désert du Hoggar chaque 1er novembre l'anniversaire de ma rencontre avec Douglas( à Ardenne en 1993) et de l'émerveillement toujours présent de la découverte de l'absence d'Alain ici. Cette fois dans cette merveilleuse Tassili du Hoggar dont nous n'avons pas fini de vous parler avec amour et enthousiasme, j'ai particulièrement pensé à "mon" cher Douglas.
J'ai d'ailleurs appris dans le désert (merci Monique) que le fameux "Vivre sans tête" venait d'être réédité. Si vous n'avez pas encore lu ce livre, c'est que vous êtes nouveau sur le blog. Lisez le ou relisez le. Voici une vidéo qui me rappelle de beaux souvenirs, ceux de Douglas et de sa femme Catherine chez eux, en Angleterre. Et je connais la personne qui commente ;-)
lundi 9 novembre 2009
Retour
Nous revenons doucement au monde d'ici et à l'automne bien entamé.
Petit choc thermique tout de même, de plus de 35° très sec à 10° plutôt humide dans la vallée de l'Eyrieux aujourd'hui.
Beaucoup de photos ont été prises et vous allez en profiter très bientôt. Mais comme dit Alain qui découvrait la Tassili, même des photos commentées avec enthousiasme n'ont rien à voir avec la réalité d'un lieu magique et le sentiment de dilatation du cœur qui nous a envahi...