vendredi 13 janvier 2012

Royale



Pour les passionnés de mécaniques ou simplement , comme c’est mon cas, pour les motards qui séjournent en Inde, les lignes classiques et surtout le staccato guttural du moteur de la Royal Enfield sont aussi caractéristiques ( pardonnez-moi si je dis « même plus caractéristiques ») de l’Inde que la silhouette du Taj Mahal. Cette moto emblématique est fabriquée en Inde depuis 1955, et sa durée de production est à ce jour la plus longue du monde.


L’histoire de la Royal Enfield commence dans la campagne anglaise dans les années 1880, quand Georges Townsend Jr s’essaya à la construction de byclettes dans son usine de pièces mécaniques. Au cours de la décennie suivante l’entreprise commença à produire des pièces détachées de carabine pour une usine située à Enfield. Elle adopta alors le nom de Royal Enfield et estampilla ses vélos du slogan « made like a gun » (fabriqué comme une carabine). Leur première moto, fut un bimoteur présentée en 1909.

Pendant la seconde guerre mondiale, la demande de deux-roues Enfield explosa, notamment celle de motos, les monocylindres 4 temps modèle 1933, auquelles le surnom de « Bullet » (balle) fut appliquée pour la première fois.

La Bullet 350 cc commença à être fabriquée en Inde par Madras Motors en 1955, pour équiper l’armée indienne. Dans les année 70, l’impitoyable concurrence japonaise avec ses motos, légères, fiables et performantes contraignit les usines Enfield d’Angleterre à mettre la clé sous la porte. Comme ce fut le cas pour bien d’autres. L’usine Enfield de Madras était quand à elle devenue quasiment indépendante de la maison-mère, apportant ses propres modifications à la Bullet d’origine pour l’adapter au sous-continent Indien. En 1989, Enfield India exportait à son tour ses motos vintage très prisées, aux caractéristiques essentielles inchangées depuis plus de 30 ans, au Royaume-Uni et dans toute l’Europe.

Les Bullets originales qui se déclinent maintenant en différentes versions sont toujours fabriquées à l’usine Enfield à 17 km de Chennaï.

Des visites de 30 minutes sont proposées le samedi à 10h30, nous y serons demain matin.

Merci au Guide Inde du Sud de Lonely Planet (à nos yeux le meilleur) sur lequel j’ai pompé allégrement les informations contenues dans ce post.




6 commentaires:

Ulysse a dit…

Et ont feras de très beaux voyages ,pourvue qu'on est le courage de faire le premier pas !
Vroumm Vroummm
pH

Stéphane a dit…

Non, c'est vraiment toi Corinne qui viens de publier ce post ?!!

Julie a dit…

Oups j'ai un gros doute aussi Stéphane ;-)

Anonyme a dit…

Corinne s'y met c'est clair ! Bravo !

C'e type de machines était attachant, le motocycliste n'hésitait pas à réparer lui-même !
J'ai connu ça avec mon vieux Lambretta que j'entretenais moi-même... au fait les Royal Enfield elles se démarrent électriquement ou au kick ?

gjm

Corinne a dit…

Bonne intuition, Stéphane et Julie, c'était juste un emprunt de boîte postale !! Ce poste est d'Alain.

Anonyme a dit…

staccato guttural...arrete Alain,je vais finir par vendre mon vélo electrique...

guy bxl