vendredi 1 août 2008

Le Boléro

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Bolero de Ravel
envoyé par LTT


Chef d'oeuvre magistral.

"Mon Boléro, disait Ravel, devrait porter en exergue : enfoncez-vous bien cela dans la tête!".

Plus sérieusement, il expliqua :
"En 1928, sur la demande de Mme Rubinstein (Ida Rubinstein, célèbre danseuse et actrice russe), j'ai composé un boléro pour orchestre. C'est une danse d'un mouvement très modéré et constamment uniforme, tant par la mélodie que par l'harmonie et le rythme, ce dernier marqué sans cesse par le tambour. Le seul élément de diversité y est apporté par le "crescendo" orchestral.

Maurice Béjart précise en ces termes sa conception de l'œuvre de Ravel : "Musique trop connue et pourtant toujours nouvelle grâce à sa simplicité. Une mélodie (d'origine orientale et non espagnole) s'enroule inlassablement sur elle-même, va en augmentant de volume et d'intensité, dévorant l'espace sonore et engloutissant à la fin la mélodie".

Sans vouloir décrire davantage ce ballet évident par lui-même, remarquons que Maurice Béjart, dans un style très différent, rejoint l'esprit du "Sacre du Printemps" en ce sens qu'à l'inverse de la plupart de ceux qui ont illustré chorégraphiquement le "Boléro" avant lui, il répudie toutes les facilités du pittoresque extérieur pour exprimer uniquement - mais avec quelle force ! - l'essentiel.

Maurice Béjart confie le rôle central (la Mélodie) tantôt à une danseuse, tantôt à un danseur. Le Rythme est interprété par un groupe de danseurs.
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5 commentaires:

gjmtenba a dit…

Un rythme oriental et non espagnol : n'y aurait-il pas de l'oriental dans l'Espagne ?
Maurice Béjart veut dire quoi ici ?

Ravel était Basque...

Déjà la chorégraphie des pieds du danseur : magnifique !

Dyonisos n'est pas loin.

C"est par le Boléro que J'ai découvert la stéréophonie (Charlin), quel choc !

La petite histoire dit que le Boléro a été composé suite à un pari : ne pas changer de thème pendant 20 minutes.

Anonyme a dit…

Ne pas confondre: ce bolero de Ravel et ce blaireau d'Averell...
jmarc

Anonyme a dit…

Toujours très très émue devant un tel spectacle-trait d'union entre ciel et terre. j'ai toujours eu une passion pour ce type de danse et pour l'oeuvre de Béjard qui va vers l'essentiel.

Anonyme a dit…

Toujours très très émue devant un tel spectacle-trait d'union entre ciel et terre. j'ai toujours eu une passion pour ce type de danse et pour l'oeuvre de Béjard qui va vers l'essentiel.

Anonyme a dit…

Une mélodie qui chante de l'intérieur, un ryhtme qui devient battements du coeur.
A chaque fois que je l'entends, cette oeuvre m'emporte quelque part ailleurs; sûrement plus près d'ici.
Et quelle chorégraphie !
Merci Alain.
Isabelle