lundi 4 décembre 2006

Le secret évident

Il y a beaucoup de contrebande entre le Mexique et les Etats-Unis. Un jour un Mexicain se présente à la frontière juché sur un vélo chargé d'un gros sac paraissant plutôt lourd. Il se fait arrêter par le douanier de service "Stop, je veux voir ce qu'il y a dans le sac". Le cycliste annonce que c'est seulement du sable. Et effectivement, il n'y a que du sable. Le douanier le laisse donc passer. Ce manège se répète deux ou trois fois par semaine pendant un bon moment et le douanier se doute bien qu'il y a quelque chose de louche là-dessous.
Un jour où il est en train de boire un coup du coté Mexicain, l'homme au vélo pousse la porte du bar. Le douanier s'approche. "Je vous vois souvent souvent à la frontière, mais aujourd'hui je ne suis pas en service, laissez moi vous payer un verre."
Ils prennent donc plusieurs verres ensemble et à un moment, le douanier demande au Mexicain:
"Pour en revenir à ce qui ce passe à la frontière, vous arrivez toujours avec ces sacs de sable, je les inspecte et ce n'est jamais que du sable. Mais je sais bien qu'il y a autre chose, nous sommes amis maintenant. Je ne vous dénoncerais pas, mais je brûle de savoir ce que vous passez comme ça en douce."
"Des vélos" répond le mexicain.

J'adore cette histoire, assez connu, sous plein de formes différentes.
Ce que nous cherchons est évident, puisque nous sommes Ce que nous cherchons.
Le chemin est un voyage immobile. C'est le retour en un lieu que nous n'avons jamais quitté.
Et pour cause, nous sommes ce Lieu.
Bonne méditation les amis.........

Vous connaissez "la lettre volée" Cette petite nouvelle d'Edgar Allan Poe ?


2 commentaires:

Stéphanie a dit…

J'ai ressenti cela recemment, et d'ailleurs ce jour là j'ai écrit la phrase suivante :
"je rencontre ce que je
n'ai jamais rencontré
mais que je
connais"

J'avance docteur ??? ;op

A plus !

ipapy a dit…

C'est bien Stéphanie, bonne pratique