lundi 8 mars 2010

Solutions locales pour un désordre global




Des films catastrophes ont été tournés, des messages alarmistes lancés, ils ont eu leur utilité mais il faut désormais montrer qu’il existe des solutions, faire entendre les réflexions de ceux qui inventent et expérimentent des alternatives. Dépassant la simple dénonciation d’un système agricole perverti par une volonté de croissance irraisonnée, Coline Serreau nous invite dans « Solutions locales pour un désordre global » à découvrir de nouveaux systèmes de production agricole, des pratiques qui fonctionnent, réparent les dégâts et proposent une vie et une santé améliorées en garantissant une sécurité alimentaire pérenne.


Caméra au poing, Coline Serreau a parcouru le monde pendant près de trois ans à la rencontre de femmes et d’hommes de terrain, penseurs et économistes, qui expérimentent localement, avec succès, des solutions pour panser les plaies d’une terre trop longtemps maltraitée.

Pierre Rabhi, Claude et Lydia Bourguignon, les paysans sans terre du Brésil, Kokopelli en Inde, M. Antoniets en Ukraine… tour à tour drôles et émouvants, combatifs et inspirés, ils sont ces résistants, ces amoureux de la terre, dont le documentaire de Coline Serreau porte la voix.

Cette série d’entretiens d’une incroyable concordance prouve un autre possible : une réponse concrète aux défis écologiques et plus largement à la crise de civilisation que nous traversons. Oui, des solutions locales et des alternatives concrètes pour un meilleur partage des avoirs et des savoirs existent.

Cinéaste à succès, Coline Serreau s’engage depuis toujours pour un monde plus juste et plus humain. La réalisatrice a démarré sa carrière en 1976 par un documentaire féministe et ponctue depuis sa filmographie de productions militantes. Loin d’un effet de mode, l’environnement, l’écologie et la décroissance constituent les fondements de sa personnalité et de son discours.

En 1996, Coline Serreau nous invitait déjà à une réflexion écologique et sociale avec «
La Belle Verte » pour dénoncer les méfaits d’une société de consommation délirante. La réalisatrice a entamé depuis une profonde réflexion sur la façon même d’exercer son travail. « Solutions locales pour un désordre global » film documentaire écologiste et engagé, est l’un des aboutissements artistiques et intellectuels de son parcours de cinéaste.

« Solutions locales pour un désordre global » est réalisé en partenariat avec l’association Colibris, mouvement pour la Terre et L’humanisme . L’association créée à l’initiative de Pierre Rabhi a réalisé un entretien avec Coline Serreau qui fait le bilan de ces trois ans de tournage :



Merci Julien
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6 commentaires:

Anonyme a dit…

Edifiant !! notamment quand elle parle de Monsanto et de quelques multinationales qui ont pouvoir sur le "pouvoir" politique...
merci pour cette piqure de rappel

Anonyme a dit…

J'ai oublié de signer
Fabrice

Anonyme a dit…

Merci Julien ! Ça fait du bien du bien d'entendre cela mais c'est pas gagné vu le pouvoir et l'argent de ces sociétés !
Karl

Christophe a dit…

So what ?
C'est frappé au sceau du bon sens mais tout indique que le pouvoir de l'expression collective a été confisqué par les hommes politiques au nom de la démocratie. Quel candidat représente la réalisatrice ?
C'est donc l'expression individuelle du refus de la dictature alimentaire qui peut permettre d'agir sur l'ensemble (cf. les chaînes de grande distribution qui se sont mises à commercialiser le bio)
Amitiés

dimitri a dit…

Chapeau ,
clair et net .

j-p gepetto a dit…

C'est éclairant...
j-p gepetto