dimanche 14 décembre 2008

Eckhart Tolle in Living Luminaries (1/2)

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Sean Mulvihill : Qu’en est-il de la douleur, je veux parler de la douleur physique, de la douleur émotionnelle ou bien de la douleur suite à la perte de quelqu’un ?

Eckhart Tolle : La majorité de la douleur humaine est fabriquée psychologiquement. Il y a une quantité énorme de douleur psychologique, que j’appelle souffrance. La souffrance peut disparaître ; il y a la possibilité pour les humains de vivre maintenant, sans souffrance. Il existe cette possibilité. Il peut toujours y avoir des douleurs physiques. Vous pouvez avoir mal aux dents, ou quelque part dans votre corps de temps en temps.

La souffrance est un niveau supplémentaire situé au-dessus de la douleur. La souffrance sous-entend une histoire, un petit moi qui n’est pas content, une entité construite mentalement, le petit moi, qui a une histoire malheureuse, et cette histoire malheureuse c’est son identité. Et cela crée une quantité énorme de souffrance. Non seulement vous vous faites souffrir vous-même mais vous faites également souffrir les gens autour de vous.

Etre un avec la vie c’est être un avec le moment présent parce que c’est le seul endroit où l’on peut trouver la vie.


Vous ne pouvez pas quitter le moment présent ; cela reste avec vous quoi que vous fassiez, où que vous alliez. Votre vie n’a jamais été « pas maintenant » et ne sera jamais « pas maintenant ». Vous faites du moment présent un ennemi en quelque sorte lorsque vous pensez à quelque chose qui n’a rien à voir avec le présent : « Oh, il y a d’abord quelque chose qu’il faut que j’arrive à comprendre, à résoudre… ». Non


Olivier continue son travail de bénédictin , merci ami d'Outre-Manche
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Nespresso George Clooney

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Merci Michelle
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samedi 13 décembre 2008

IKEA

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Un éclat de rire de Dominique
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Brett Dennen - The One Who Loves You the Most

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When the sky is falling from above you
And the wind is raging from the coast
And you want someone who truly loves you
I will be the one who loves you the most

When the masquerades in burlesque falls
Become too ordinary to boast
You complain about the parades and curtain calls
I will be the one who loves you the most
I will be the one who loves you the most

When the women with their stolen graces
Don't invite you to play host
To their daughters with fake faces
I will be the one who loves you the most

When all the debutants desert you
And all the doorways are all closed
And all the harlequins have hurt you
I will be the one who loves you the most
I will be the one who loves you the most

When your suiters sneer and swank beside you
And leave you hollow like a ghost
And you just want somebody to confide to
I will be the one who loves you the most
I will be the one who loves you the most

See, when you forgive your imperfections
And you've auctioned all your clothes
And you look to see your true reflection
You will be the one who loves you the most
You will be the one who loves you the most
You will be the one who loves you the most
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Merci à Raphael, cette chanson déjà publiée sur le iPapy a été le chanson de l'été 2007 du clan familial.
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De la part de Joseph...

"Joyeux anniversaire Simon !
J'ai fait pour toi un soleil avec du rouge à lèvres, un gâteau et plein de bougies, un robot qui se transforme en dinosaure bleu, ensuite Flash Mc Queen, et ensuite toi Simon.
Plein de gros bisous ! "

SIMON 21

Simon a 21 ans aujourd'hui. Si vous êtes comme lui sur Facebook, faites comme moi envoyez-lui un message. Il va adorer ça, enfin, je suis presque sûr...

BON ANIV SIM

Jacquie Lawson

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Connaissez-vous les cartes postales animées de Jacquie Lawson. Elles sont pour la plupart adorables et elles réjouissent les enfants, n'est-ce pas le critère ultime. Allez faire un tour sur son site :

Nous allons faire un essai pour un test immédiat à partir du iPapy, grâce à Michelle et Claudie.

Cliquez ici > Carte postale animée de Jacquie Lawson

Merci jacquie Lawson
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Simone Weil

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« L'intelligence ne peut être menée que par le désir. Pour qu'il y ait désir, il faut qu'il y ait plaisir et joie. L'intelligence ne grandit et ne porte de fruits que dans la joie. La joie d'apprendre est aussi indispensable aux études que la respiration aux coureurs. Là où elle est absente, il n'y a pas d'étudiants, mais de pauvres caricatures d'apprentis qui, au bout de leur apprentissage, n'auront même pas de métier. C'est ce rôle du désir dans l'étude qui permet d'en faire une préparation à la vie spirituelle ».

Simone Weil
Merci à Michel
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Il existe


De notre ami Jean-Claude Dortu
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vendredi 12 décembre 2008

Abdullah Ibrahim - Blue Bolero

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Petite musique pour le soir,merci Monique......
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Al Niffari

Voici une Phrase trouvée dans "Etre et ne pas Etre" de Douglas Harding

"Contente-Moi en t'occupant de ton Oeil, et Je te contenterai en m'occupant de ton Coeur."

Al Niffari

Merci ami Jean-Pierre
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A chacun sa réalité ?

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Le monde que nous percevons correspond-il à une réalité, ou n'est-il qu'un pur produit de notre cerveau ?

Du cyberespace aux techniques de méditation en passant par la neurobiologie et la chirurgie, plusieurs domaines de recherches permettent d'explorer les frontières entre les réalités physiques de notre corps, nos ressentis psychologiques et nos images mentales. Opérations sous hypnose, douleurs des membres fantômes après amputation, illusions d'optique... : de nombreux exemples montrent que notre cerveau et notre corps nous jouent parfois des tours. Ce qui pose la question de savoir dans quelle mesure notre perception individuelle de la réalité peut être influencée et modifiée. Des chercheurs de renommée internationale s'efforcent de fournir des réponses concrètes sur notre capacité à façonner notre réalité et font le point sur les travaux en cours.

Un document disponible directement jusqu'à ce soir à :


Merci à Catherine et Jérome.
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Ross Daly avec Huun Huur Tu et le Trio Chemirani

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Jean-François qui n'a pas encore son Mac
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Rien

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Un banquet est donné en honneur du Roi. Tous les invités ont leur place en fonction de leur rang et seule une chaise reste inoccupée, réservée pour l’arrivée formelle du Roi.

A ce moment-là, un fakir Soufi vêtu de haillons apparaît, entre, avance tout droit vers la chaise réservée pour le Roi et s'assoit très confortablement.

Le Premier Ministre n’arrive pas à en croire ses yeux. Furieux, il s'approche du fakir et le dialogue suivant s’ensuit:

Le Premier Ministre: "Comment osez-vous vous asseoir sur cette chaise? Êtes-vous un important ministre, ne serait-ce que supérieur à mon rang?"

Le Fakir: "Non, je suis plus que cela."

PM: "Vous n’êtes certainement pas le Roi."

Fakir: "Non, je suis plus que cela."

PM: "Vous n’êtes certainement pas le Prophète."

Fakir: "Non, je suis plus que cela."

PM: "Alors êtes-vous Dieu?"

Fakir: "Non, je suis plus que cela."

PM (horrifié):"Comment pouvez-vous dire cela? Plus que Dieu, il n'y a rien."

Fakir:"Oui et je suis ce RIEN, ce qui est TOUT."

Histoire qu'affectionne Ramesh Balsekar, on la retrouve dans au moins deux de ses livres. Berit me l'a envoyé, merci Berit. Aide d' Olivier pour la traduction.
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jeudi 11 décembre 2008

Être un avec

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Ce soir cours de moto sous une pluie fine glacée et un vent assez fort. C'était le fils de Serge qui officiait. Un garçon très sympathique et très pédagogue. C'était vraiment intéressant d'entendre d'autres mots, les mêmes instructions énoncées différemment. Vous n'allez pas me croire, il m'a répété plusieurs fois:

"Alain, il s'agit d'être un avec"

Et oui, un avec la moto, pas deux, pas la moto et moi, la moto seulement, la moto sans moi. Non-dualité, c'est génial, non ? et en plus ça marche. Et j'ai aussi compris que "le lent" se joue aux deux premières portes, après c'est que du plaisir. Et aussi un petit coup de fierté, lorsqu'il m'a complimenté sur mon slalom rapide. C'est bon que je vous dis.

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Pour Noël, une chanson autour du monde

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Merci Catherine, super.....
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Osho

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"Le bouddha n'est le monopole ou la propriété de personne. La bouddhéité est l'essence de tout ce qui existe, l'intime profondeur des êtres. Il n'est pas nécessaire d'être bouddhiste pour être un bouddha. L'éveil transcende tous les concepts religieux, il est la nature même de tout un chacun. Invitez le bouddha en vous à participer à vos activités quotidiennes, afin que chaque moment de votre vie soit une méditation, une grâce, une beauté, une bénédiction."


Osho Rajneesh, No Mind : The Flowers of Eternity)
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Salif Keita & Cesária Évora - Yamore.

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Jean-François
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Don Miguel Ruiz in "Living luminaries" (suite et fin)

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Sean Mulvihill : J’ai parfois l’expérience d’une sorte de prise de conscience, « d’éveil » et puis soudain il y a comme un phénomène de marche arrière. Je me dis « c’est génial mais en même temps ça fait peur » et puis je suis attiré en arrière…

Don Miguel Ruiz : C’est automatique, c’est simplement automatique. C’est parce que vous ne vous sentez pas en sécurité en étant heureux, parce que c’est exactement l’inverse que vous pratiquez toute votre vie, car c’est ça qui vous met à l’aise. Alors quand vous voyez toute cette ouverture vous voulez l’apprécier mais quelque chose à l’intérieur vous dit que c’est trop beau pour être vrai et automatiquement vous faites marche arrière parce que vous n’avez pas le courage de faire face à la vérité. Ce qui en nous se sent menacé ce sont tous ces mensonges auxquels nous croyons, et les mensonges ne peuvent pas survivre face à la vérité. La vérité détruit tous ces mensonges. Et lorsque la vérité commence à se lever en nous, nous avons l’impression que notre vie s’effondre. Tous ces mensonges essayent alors de rétablir, de reconstruire le plus vite possible la structure que nous avions, mais ça devient de plus en plus difficile car tôt ou tard la vérité finit toujours par l’emporter.

Sean Mulvihill : Y a-t-il une prière que vous pourriez me donner ?

Don Miguel Ruiz : OK, je vais vous donner une prière mais je veux que vous compreniez que c’est une prière pour trouver ce que vous êtes réellement.
Tout d’abord, dites simplement la date, c'est-à-dire aujourd’hui. Aujourd’hui est le jour du Seigneur, où la divinité revient en moi, où en utilisant mon libre arbitre je décide de vivre ma vie en communion avec Dieu, sans attentes; de vivre ma vie avec amour, loyauté et justice en commençant par moi-même et en continuant avec mes frères et mes sœurs. Je décide de respecter toute création comme le symbole d’amour et de communion avec Celui qui me crée pour le bonheur éternel de l’humanité.
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mercredi 10 décembre 2008

Pour Noël

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Le bouddhisme est lié à la lumière : la lumière des pays où il s'est développé, la lumière spirituelle qu'il déploie.
Le nombre de ceux qui s'y intéressent en France ne cesse d'augmenter. Il est donc important de montrer aujourd'hui d'où provient sa force d'attraction et pourquoi il a changé la face de l'Asie. Ce livre propose un voyage vagabond et amoureux à travers les différentes cultures qu'il a marquées de son empreinte : l'Inde, le Sud-Est asiatique, la Chine, la Corée, le Japon, dont le zen influence notre esthétique, enfin la sphère tibétaine que le Dalaï-lama fait rayonner dans le monde entier.
Fruit de rencontres heureuses glanées au fil des ans par les auteurs, il est une invitation à rejoindre la sérénité du maître qui a ouvert la voie vers " la cessation de la douleur ".

Un magnifique livre de

Olivier Germain-Thomas et Christophe Boisvieux

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Himalaya, le chemin du ciel

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Notre ami Yann nous communique :

Mardi soir dernier, Arte diffusait un reportage étonnant sur les enfants moines du Zanskar. Je l'ai regardé un peu par hasard, mais je n'ai pas regretté car j'ai vraiment été touché par certaines séquences, à mille lieues des images d'Épinal sur "les grands lamas tibétains".

Faut vous dire qu'ici les "vedettes" du documentaire sont des enfants de huit ans, bien vivants et bien remuants comme tous les enfants du monde. Leur particularité c'est de vivre dans une communauté monastique de haute montagne, totalement isolée du reste du monde, dans des conditions matérielles d'une extrême rudesse (froid et neige la plus grande partie de l'année)...

Faut les voir, nos trois "vedettes" se rendre à leur cours de philosophie (oui, vous avez bien lu, ici les cours de philo bouddhiste commencent avant huit ans). Faut les voir débattre à la façon tibétaine (c'est à dire en hurlant les arguments à la tête du contradicteur) sur "tout ce qui est vu par l'oeil a-t-il ou non une forme?" ou sur "est-ce que les arbres ont une âme?". Franchement, on est sur une autre planète!

Et quelle leçon de sagesse pratique quand le petit Kenrap marche dans la neige sur un sentier escarpé pour regagner son monastère et qu'il dit à la personne qui le film : "tu dois rendre ton coeur fort. Tout le monde doit rendre son coeur fort ici, c'est trop dangereux autrement" !

Et pour finir, un double merci à Arte.

* D'abord pour diffuser ce genre de documentaire qui, sans conteste et selon les paroles de Swâmiji, contribue à "donner une haute opinion de ce qu'est l'Homme".
* Ensuite parce qu'Arte permet de visionner ce film gratuitement sur Internet durant 7 jours après son passage à l'antenne (comme tous ses autres documentaires). Ce qui fait que si vous n'étiez pas derrière votre TV hier soir, rien n'est perdu!

Je viens de tester pour vous ce nouveau service en ligne : il marche très bien! Voici comment faire :

* Cliquez ici avant le mardi 16 décembre :

http://plus7.arte.tv/fr/detailPage/1697660,CmC=2329350,scheduleId=2309086.html

* Choisissez sur la droite dans "mes paramètres" l'option haute qualité.
* Cliquez sur le bouton "plein écran" et,... à vous le "bhoga" du film!

Un grand merci Yann pour ce cadeau de pré-Noël
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Raphael Saadiq "Love That Girl"

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Une belle trouvaille de l'ami Karl
pour démarrer la journée avec la "pêche"
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Pour notre coeur d'enfant

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De notre ami Karl

Mia, une petite fille orpheline de mère, se languit de son père. Il travaille sur un chantier gigantesque visant à transformer une forêt tropicale en luxueuse résidence hôtelière, havre de fraîcheur pour privilégiés, à l’heure du réchauffement climatique.
Elle part le retrouver au coeur d’un monde légendaire.
Une expérience extraordinaire…
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Don Miguel Ruiz in "Living luminaries"

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Notre ami Olivier continue de traduire des extraits du film "Living luminaries". Voici un premier extrait de la conversation entre Don Miguel Ruiz et Sean Milvihill. Bon travail ami, merci.

Don Miguel Ruiz :

"Ce qui compte c’est la communion avec la vie et cette communion se passe ici et maintenant. C’est action - réaction. Tout est action – réaction. Mais si votre réaction est faussée à cause de vos pensées parce que vous écoutez votre tête, alors vous aurez toutes les raisons du monde pour être malheureux et souffrir dans la vie. Vous êtes comme poussé dans une « non expérience » de la vie. On n’a pas le temps de se préoccuper de tout ce qui se passe dans notre tête.

Au contraire il faut agir et réagir avec la vie et voici le plus grand des secrets :

Soyez un avec la vie et vous serez toujours heureux.

Ne vous souciez pas de savoir si vous allez manger demain ou si vous n’allez pas manger, si vous allez être à la rue, riche ou bien pauvre. Qu’est-ce que cela peut bien faire ? Ce qui est important c’est d’apprécier chaque instant de votre vie. L’héritage que nous donnons à tout le monde, à tous ceux qui le veulent, cet héritage c’est la vie. Et c’est le message que nous avons tous, car chacun de nous est un messager, et notre message c’est la vie.


Ensuite la façon dont vous menez votre vie est liée à vos choix et vos choix doivent être en accord avec ce que la vie vous apporte à chaque instant. La vie est si généreuse qu’elle vous donne tout ce dont vous avez besoin, mais vous pouvez prendre ou ne pas prendre. Nombreuses sont les fois où nous ne saisissons pas toutes ces opportunités que la vie nous offre simplement parce que nous avons peur du succès, peur d’être heureux. Nous nous sentons plus à l’aise en étant malheureux et nos choix nous mènent alors à des situations de souffrance. […]

Puis il est si facile de voir que nous reproduisons les mêmes choix de nombreuses fois dans notre vie. Tout devient automatique et on a plus besoin de penser aux choix que l’on va faire. Quand quelque chose se passe dans la vie nous nous comportons automatiquement d’une certaine manière et c’est généralement la raison pour laquelle nous sommes incapables de lâcher prise sur tant de choses qui nous rendent malheureux.

demain, un autre extrait
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mardi 9 décembre 2008

"Monastèriser" son quotidien !

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Saint Benoît écrivit sa règle monastique il a quinze siècles. Cette règle guide encore de nombreuses personnes de nos jours, et elle est à l'origine des monastères bénédictins et des couvents du XXIe siècle. L'auteur suggère des manières d'appliquer cette sagesse en dehors du monastère. Il s'adresse avant tout à ceux qui ne sont pas sûrs de ce en quoi ils croient mais qui sont à la recherche d'un espace de spiritualité et de paix. Un ouvrage original qui est déjà un véritable succès outre-Manche.

Biographie de l'auteur :

Christopher Jamison est le père abbé de l'abbaye de Worth, un monastère bénédictin installé dans le Sussex, en Angleterre. Né en Australie en 1951, il fait ses études à l'école de Downside et à l'Université d'Oxford. Après être devenu moine en 1973, il enseigne à l'école de Worth et devient son directeur en 1994. Elu abbé en 2002, il est le président de la Commission internationale de l'Education bénédictine et siège au Conseil de l'alliance pour un monachisme international, un organisme chargé de promouvoir les liens entre les monastères du Nord et du Sud.

Un livre pour Noël ? merci à Bernard de nous l'avoir signalé.
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Etty

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Je suis si régulièrement nourrie par la Parole du blog que je souhaite partager avec vous le lâcher prise d'Etty Hillesum dans ses Ecrits qui viennent de paraître. Peut-être l'avez vous lu aussi. Cela me touche beaucoup, moi qui suis prise justement par ma mémoire qui ne me lâche pas... Je vous embrasse et Joyeux Noel avec un peu d'avance, Helen.

17 juin 1942

"Relâcher son emprise crispée sur la journée. Je crois que jusque dans leurs nuits, beaucoup de gens gardent serré dans leurs griffes avides/affamées un morceau de la journée. Ce devrait être chaque soir un geste d'abandon et de détente: laisser aller la journée, avec tout ce qu'elle a comporté. Et se résigner à tout ce qu'on n'a pas pu mener à bien dans la journée, en sachant qu'une nouvelle journée va venir. Il faut aborder la nuit avec pour ainsi dire les mains vides, ouvertes, dont on a laissé la journée glisser. Alors seulement on peut vraiment se reposer. Et dans ces mains vides et reposées, qui n'ont rien souhaité retenir et où il n'y a plus un seul désir, on reçoit en se réveillant, une nouvelle journée."
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Renaud Garcia Fons - Berimbass

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Un coup de foudre pour Renaud Garcia-Fons , lors d'un festival de jazz ,qui ne se dément pas :à partager avec les amateurs de jazz ...et les autres
Amicalement Monique
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L'instant

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L'intersection de l'éternité et de la durée est l'instant.

Swami Siddeswarananda ashram de Gretz +1957
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lundi 8 décembre 2008

Speedy Camino

Si vous avez un Macintosh et que quelquefois vous trouvez Safari ou Firefox un peu lents : Je vous conseille d'essayer le navigateur Camino. C'est un navigateur prévu pour Mac OSX, il est léger et rapide. L'interface est sobre et agréable. Que demander de plus ? C'est gratuit évidemment et très facile à installer. Bonne navigation sur votre blog préféré avec Camino : http://caminobrowser.org/
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People get ready...



Thomas 2.

Jésus a dit :
celui qui cherche ne doit pas cesser de chercher,
jusqu'à ce qu'il trouve,
et, quand il trouvera,
il sera stupéfié,
et étant stupéfié,
il sera émerveillé,
et il règnera sur le Tout.
L'évangile selon Thomas Editions Métanoïa Marsanne Philippe de Suarez

dimanche 7 décembre 2008

Désert Blues

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tribut to Karl
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Méditation by Oliver and Alan


Je butais jusqu'à présent sur le "sens" de la méditation et sur "l'obstacle" des pensées en méditation. Grâce à un autre documentaire d'Alan Watts visionné la semaine dernière et revisionné hier soir, je commence enfin à comprendre. C'est si simple en fait!
Je commence aussi à ressentir ta comparaison Alain de la méditation avec la "friandise". Tu connais surement les bonbons Haribo. En allemand le slogan est Haribo macht Kinder froh (Haribo rend les enfants heureux). Alors, oui au retour de l'enfant... qui mange des bonbons!

"To get in touch with reality there is an art of meditation. It is the art of temporarily silencing the mind, of stopping the chattering inside the skull. Of course, you can't force the mind to be silent. That would be like trying to smooth ripples in the water with a flat hand. Water becomes clear and calm only when left alone".


"Pour se connecter à la réalité il y a un art de la méditation. C'est l'art de temporairement rendre le mental silencieux, de stopper le bavardage à l'intérieur du crâne. Bien sûr, vous ne pouvez pas forcer le mental à être silencieux. Ce serait comme essayer d'aplanir les ondulations sur l'eau avec la paume de la main. L'eau devient claire et calme uniquement lorsqu'on la laisse tranquille."


Extrait du documentaire Zen: The Best Of Alan Watts

Olivier Anton

La grande implosion

Ce livre, comme il est présenté, anticipe la destruction du monde occidental, en se positionnant dans un avenir proche comme pour prendre du recul face à ce qui nous entoure. L'auteur a su cerner des problèmes essentiels et les placer dans un contexte non pas calomnieux mais plutôt d'avertissement. Il n'y a pas d'histoire, ce n'est pas un roman, mais les pages se dévorent au fur et à mesure, comme si une trame nous dirigeait et indiquait à notre volonté d'essayer de comprendre encore plus. Car, malgré les opinions de chacun, nous serons tous obligés de reconnaître que l'auteur a raison au moins sur la forme, au plus sur le fond! A lire sans aucun doute, à s'offrir pour Noël. Ce livre est sorti en 1997
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samedi 6 décembre 2008

Retour à la maison

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Une jolie chanson sur mon thème préféré du "retour à la maison". Le morceau s'intitule tout simplement Going Home par Jon Allen, jeune musicien anglais qu'une publicité pour le 4x4 Land Rover a récemment aider à révéler.

I don’t need no stars to guide me
I don’t need no moonlit sky
'Cos I know my heart will take me
Back to where my true love lies

Je n'ai pas besoin d'étoiles pour me guider
Je n'ai pas besoin de ciel éclairé par la lune
Parce que je sais que mon coeur me ramènera
Là où mon véritable amour réside
Olivier Anton
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Quand vous n'avez pas de visage

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Il y a 14 ans sortait aux éditions du Relié la traduction d'un livre américain "Enlightement is a secret" (L'Eveil est un secret) d'un jeune instructeur dont je n'avais jamais entendu parler : Andrew Cohen. Ce qu'il écrivait en page 128 avait attiré mon attention, quelque mois avant je venais de découvrir D.E Harding.


Notre coeur est emprisonné par notre mental et notre intellect, il est enfermé à l'intérieur d'une prison ; cette prison constituée par nos idées sur la réalité crée une illusion très convaincante.

Prenez conscience de l'influence extrêmement forte de la mémoire sur votre expérience.


Comprenez combien l'influence de la mémoire est envahissante. Voyez comment la mémoire, et les désirs qui en découlent, corrompent votre lucidité. Soyez très attentif et observez les effets. Il importe d'être conscient de l'incroyable subtilité de tout ceci.

Quand vous n'avez pas de mémoire, vous n'avez pas de visage. Quand vous n'avez pas de visage, vous êtes heureux et en paix. Quand vous n'avez pas de visage, rien de reste à résoudre, rien ne reste à surmonter ni à comprendre.
Voilà, je trouve la fin plutôt radicale pour ne pas dire autrement, mais cet extrait est intéressant car il pointe l'influence considérable de la mémoire sur notre perception du réel. Au fait, voyez vous un visage en face de cet écran d'ordinateur ? Non, n'est-ce pas, mais vous en avez la mémoire ! Bon week-end les amis et bonne méditation......
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Evitement et frustration

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La longue marche vers la conquête du Graal motocycliste continue. Cette semaine cours de moto sur terrain mouillé et pour la première fois, j'ai travaillé les "évitements". Je m'en suis bien sorti, c'est le cas de le dire car il faut éviter au dernier moment des cônes qui simulent une portière de voiture qui s'ouvre. Serge était content de moi. Un peu moins bien sur le lent mais rien de grave. Par contre, le moniteur m'a demandé depuis plus de deux mois de ne plus utiliser ma 125 qui d'après lui me donne de mauvaises habitudes. Il a de tout évidence raison puisque les progrès sont au rendez-vous. La fin du feuilleton pour janvier ?
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vendredi 5 décembre 2008

Souad Massi

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Un partage de Karl
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Le bonheur est contagieux


Le bonheur des gens dépendrait du bonheur de ceux qui les entourent. C'est la conclusion des recherches menées pendant plus de vingt ans par deux scientifiques américains, dont l'étude est publiée, vendredi 5 décembre, par le British Medical Journal (BJM).


Au-delà du fait, évident, que certaines émotions soient contagieuses d'une personne à l'autre, on en savait peu jusqu'ici sur l'impact, à long terme, de l'entourage d'un individu sur son bonheur, ainsi que sur le nombre et la proximité des personnes "contaminées" par le bonheur d'un tiers. L'objectif du professeur Nicholas Christakis, de la Harvard Medical School, et du professeur James Fowler de l'Université de Californie à San Diego, qui ont mené cette étude auprès de 4 739 personnes de 1983 à 2003, dans une ville du Massachussets, était donc d'évaluer si le bonheur pouvait se répandre, à long terme, d'une personne à l'autre, et dans l'ensemble d'un groupe social.

Leur réponse est que "les variations dans le niveau de bonheur d'un individu peuvent se propager par vagues à travers des groupes sociaux et générer une large structure au sein même d'un réseau, créant ainsi des groupes de gens heureux ou malheureux", la proximité géographique important aussi bien que la proximité sociale. Par exemple, la probabilité qu'une personne soit heureuse augmente de 42 % si un ami qui vit à moins de 800 mètres le devient lui-même. Ce chiffre passe à 25 % si l'ami vit à moins de 1,5 km, et il continue de décliner à mesure que l'éloignement croît. Et le bonheur d'un individu peut "irradier" jusqu'à trois degrés de séparation, c'est-à-dire que l'on peut rendre heureux, l'ami de l'ami d'un ami.


"Les gens qui sont entourés par beaucoup de gens heureux (...) ont plus de chance d'être heureux dans le futur. Les statistiques montrent que ces groupes heureux sont bien le résultat de la contagion du bonheur et non seulement d'une tendance de ces individus à se rapprocher d'individus similaires," précisent les chercheurs. Les chances de bonheur augmentent de 8 % en cas de cohabitation avec un conjoint heureux, de 14 % si un proche parent heureux vit dans le voisinage, et même de 34 % en cas de voisins joyeux. Ces recherches "sont une raison supplémentaire de concevoir le bonheur, comme la santé, comme un phénomène collectif" expliquent-ils.

Ce phénomène a cependant des limites : ainsi la formule ne s'applique pas au bureau. "Les collègues de travail n'affectent pas le niveau de bonheur, ce qui laisse penser que le contexte social peut limiter la propagation d'états émotionnels", selon l'étude.

Dans son éditorial, le BMJ estime que cette étude "révolutionnaire" pourrait avoir des implications en termes de santé publique. "Si le bonheur se transmet effectivement par le biais des relations sociales, cela pourrait contribuer indirectement à la transmission similaire de la [bonne] santé, ce qui a des implications sérieuses pour l'élaboration des politiques", estime le journal. Dans leur introduction, les chercheurs rappellent que le bonheur est si essentiel à l'existence humaine que l'Organisation mondiale de la santé le désigne de plus en plus comme un composant à part entière de l'état de santé.

Le Monde.fr avec AFP

Merci Jacques, oui, c'est peut être une explication du succès de notre petit Blog.
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Katie Melua

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Rumi


L'être humain est un lieu d'accueil,
Chaque matin un nouvel arrivant.

Une joie, une déprime, une bassesse,
Une prise de conscience momentanée arrive
Tel un visiteur inattendu.

Accueille-les, divertis-les tous
Même s'il s'agit d'un foule de regrets
Qui d'un coup balaye ta maison
et la vide de tous ses biens.

Chaque hôte quel qu'il soit, traite -le avec respect,
Peut être prépare-t-il
A de nouveaux ravissements.

Les noires pensées, la honte, la malveillance
Rencontre-les à la porte en riant
et invite-les à entrer.

Soit reconnaissant envers celui qui arrive
Quel qu'il soit,
Car chacun est envoyé comme un guide de l'au-delà.

RUMI
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p 13 Après l'extase la lessive de Jack Kornfield

jeudi 4 décembre 2008

Papa....

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Jean-Baptiste et Sandrine
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Pour Mathilde (2)

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De la musique de mes 14 ans pour tes 18 ans

Bon anniversaire Mathilde.

Albert à la programmation "nostalgie" Merci ami
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Pour Mathilde


Pour ton anniversaire, Joseph t'offre ce dessin...

En voici la légende : toi, Mathilde, en violet avec en bas ton gâteau, tes bougies et ton cadeau ; Corinne en vert et iPapy en orange.

Nous t'envoyons plein de bisous pour ce grand jour !
Valérie, Guillaume, Joseph et Gabin

Mooji : Vision directe

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mercredi 3 décembre 2008

Témoignage de Carole

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"Viens au désert et je parlerai à ton cœur"...cette phrase résonne encore car je crois que mon cœur s'est parlé à lui même dans cette enveloppe appelée Carole. J'ai été invitée à descendre de plus en plus en profondeur, dans ce lieu, cette vastitude intérieure, dans ce silence, ce dénuement,le désert du dehors venait à la rencontre du désert du dedans ...à moins que ce ne fût l'inverse! Bien que d'apparence aride, il est bien vivant, la vie est là, mais il ne s'agit pas de l'abondance que nous connaissons trop bien, qui vient nous heurter, nous malmener le plus souvent à notre insu. J'ai photographié de petites fleurs seules, isolées poussant entre caillou et sable durci par la sècheresse. Mais alors, est-ce que fleurit toujours la vie quand je sens mon coeur sec et aride ? Et ben oui !!! ça c'est une bonne nouvelle . Alors il nous faut avoir soif de lieux comme celui-ci (bien qu'il ne soit pas nécessaire d'aller si loin!) car le trop, le trop plein, le trop rapide, le trop bruyant nous dissimule ce cadeau. Je garde les regards d'Entayent, du frère qui nous a accueillis sur le plateau de l'Assekrem : cette humilité et cette grande, grande, très grande BONTÉ. Et puis la rencontre avec cet espace de solidité immuable en traversant ces roches granitiques "vieilles" de plus de 3 milliards d'années !!! En le rencontrant au-dehors, j'ai pu le rencontrer au-dedans ...à moins que ne soit là aussi l'inverse ! Alors, voilà 16 jours que nous sommes rentrés, la frénésie du dehors, elle, a demeuré, les turbulences en tout genre ne manquent pas de me faire sentir le contraste parfois amèrement en même temps qu'elles m'invitent à revenir sans cesse à ce dont le désert - chemin ouvert par Alain et Corinne et tracé par Entayent - m'a permis de faire l'expérience. Je garde précieusement la Présence et les regards pleins et rayonnants de chacun et tout plein d'autres chose encore, mais attention à l'abondance là aussi.


Mon premier Satsang

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Merci à Dominique et Catherine
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Rumi

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Renonce à toute idée,
que ton coeur entier soit pur
comme la face d'un miroir
sans image ni dessin.
Devenu pur de toute image,
toutes les images y sont contenues.
Si les coups reçus t'exaspèrent,
comment deviendras-tu
un clair miroir sans avoir été poli ?
Merci Béatrix grande admiratrice de Rumi
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mardi 2 décembre 2008

Vous connaissez Oliver Sacks ?

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Je viens de voir un court reportage sur cet homme passionnant... je vous partage la découverte, d'autant plus que son prochain livre à sortir en français, " Musicophilia" déjà publié il y a un an en anglais... semble être une curiosité merveilleuse...

Le site officiel : www.oliversacks.com




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Alain Robert

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Proposé par Karl
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Le silence des abeilles

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Merci Dominique
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lundi 1 décembre 2008

Bénabar - L'Effet Papillon

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Christian Maurer
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Beau





C’était une idée de Karl.
Le dernier soir dans le désert, nous avons demandé à Entayent, notre guide, de nous parler des grandes caravanes qui partaient de l’Atakor, la région centrale du Hoggar, vers le nord-est, dans les plaines de l’Amadror récolter de grandes plaques de sel, puis prenaient du natron dans le volcan éteint, Ouksem. Elles descendaient ensuite au Niger troquer le sel contre du mil puis parfois lorsqu’il y avait un excédent de mil, elles remontaient jusqu’à In Salah à 600Km au nord-ouest échanger le mil contre des dattes. Les dernières caravanes ont eu lieu dans les années 60. Elles ont été remplacées ensuite par la trans-saharienne et les camions. Entayent a participé deux fois à cette grande aventure qui emmenait quelques dizaines d’humains et de chameaux sur les pistes escarpées du nord et dans la fournaise du sud pendant plusieurs mois. Il en a parlé sobrement, comme le font les Touaregs, se souvenant avec plaisir d’anecdotes, de moments difficiles ou cocasses.
À la fin de la soirée, Karl lui a demandé :
- Nous, nous découvrons le désert, ses paysages fabuleux et nous nous émerveillons. Vous, vous voyez ça tous les jours. Vous vous habituez, ou vous trouvez ça toujours aussi beau ?
Il y a eu un silence.
- Toujours aussi beau.
C’est bien ce que dit son visage qui contemple le coucher de soleil du haut de l’Assekrem.






Merci à Carole et Bruno pour les photos...



Saint Jean de la Croix

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Car je sais bien, moi
la fontaine qui court et coule,
malgré la nuit,
cette fontaine éternelle et secrète,
je sais bien , moi, où elle a sa cachette,
malgré la nuit.
cité par Eric Edelmann dans son remarquable livre "Jésus parlait araméen"
page 46 Editions du Relié

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