mardi 29 mai 2007

Beffroi

Mon ami Gérard vient de m'envoyer des photos d'Ardenne.
Celle-ci me touche beaucoup. C'est la photo du beffroi et des cloches. Ce beffroi nous l'avons construit, assemblé au sol, démonté, hissé à l'épaule pièce par pièce, remonté en place. Nous étions une petite équipe d'amis pour ce chantier. Mes amis Jean-Louis, les deux charpentiers avaient décidé de travailler à l'ancienne. Tenons, mortaises et chevilles, rien d'autre. Tout en chêne, le poids total du beffroi devait correspondre à trois fois le poids des trois cloches qu'il supportait. Je me souviens de la ferveur et de notre travail quasiment en silence pendant plusieurs jours. Nous étions au service de plus Grand Grand, c'était évident.
Je ne vous cache pas que que c'est avec nostalgie que j'évoque ces souvenirs. Je n'étais qu'une "petite main" dans ce genre de chantier nécessitant un très grand professionalisme mais quel bonheur. On ne refait jamais deux fois la même chose, et il a un temps pour les bâtisseurs. Mais,.........peut être un jour. Inch Allah

8 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci de me faire découvrir Ardennes sous un aspect vraiment original.
Le travail manuel est d'une grande noblesse,bien qu'il y a peu de jeunes qui aiment travailler de leurs mains.

Stéphane a dit…

Quoi, quoi, quoi ?!! "Peut-être un jour", ça veux dire quoi ?!!
..."léger" affolement par ici !

Anonyme a dit…

Si un de ces jours tu as besoin de petites mains, je suis partant...
J-p gepetto.

Valérie a dit…

Oui, je dois dire que moi aussi ce "peut-être un jour" me fait bondir le coeur !

Anonyme a dit…

Je l'attendais celle là!

Anonyme a dit…

La Vision elle est sans cloches comme la Jerusalem celeste ,ce pourquoi Ardenne est devenue virtuel .Grand loup.

Anonyme a dit…

Quelle noblesse, des oeuvres comme ça, ça construit un homme... Moi qui n'est pas connu ce lieu autrement que par les photos que tu nous montre Je me demande souvent si vous avez réussi les uns et les autres à vous "détacher" de ce lieu sans trop de souffrances.

jmarc

gjmtenba a dit…

A Philippe :

Cela me rappelle la vie extraordinaire de mon père, compagnon charpentier, du Devoir et de la Liberté.
Devise : Ce que tu fais te fait.

Et l'oncle d'Arnaud ( jeune homme ) : c'est bien tout ça, tes diplômes... mais qu'est-ce que tu sais faire, à quoi peux-tu être utile ici, à la vigne ?

gjm