samedi 31 mai 2008
vendredi 30 mai 2008
Oui Lumière
Allez, on termine avec le plus beau : le OUI Lumière, ça en jette non?
C'est Dieu lui-même qui enseigne.
Effectivement il s'agit d'une publicité pour le lait affichée dans les couloirs du métro
et enregistrée pour notre plaisir et pour l'intensité de notre pratique
par notre ami Jean-Pierre Tingaud.
Un grand merci, j'adore, (pas le lait) mais ces pubs.
Parménide
Parménide (fin du VIe siècle-milieu du Ve siècle avant J.-C.) Poème Fragment VI et VII (trad. C. Rosset)
"Il faut dire et penser que ce qui est est, car ce qui existe existe, et ce qui n'existe pas n'existe pas: je t'invite à méditer cela. Tu ne forceras jamais ce qui n'existe pas à exister."
Merci Julien
jeudi 29 mai 2008
Galère : la vraie...
Des victimes du cyclone Nargis attendent de l'aide au bord d'une route près de Dedaye, Birmanie, le 19 mai 2008.
Galère
Une vraie galère ce parcours, j'étais content de faire des jolis cercles la semaine dernière, mais avec les plots et les portes c'est une autre histoire. Et j'ai beau avoir récemment écris que le regard dirige la moto et bien je n'arrivais pas à le décoller de la roue avant ce sacré regard. Donc j'ai passé une heure à renverser les plots, à les remettre, à les renverser à nouveau, etc...épuisant....
J'ai même eu un instant, une pensée assassine pour mon généreux sponsor qui m'a mis jusqu'au cou dans cette délicieuse galère. Cher M. les oreilles ont du te siffler. Bon de retour à la maison, après un petit pineau des Charentes, la paix et revenue. Mais moi je vous le dis, ce foutu permis A c'est pas gagné. Comme dirait notre président, il va falloir aller le chercher avec les dents.
Enfin je veux dire dans la détente et la sérénité, bien sûr...
Je t'embrasse Michel....
A suivre.
Porter le rêve
Rêver c’est le cadeau de l’acceptation. En passant notre temps à refuser ce qui est déjà là, nous mobilisons toute notre énergie à combattre l’évidence et il n’en reste plus pour le rêve, l’action – ou la non action- qui vont apporter le changement. Entendons nous bien sur les mots : le rêve n’est pas une succession de pensées vagues sur ce que j’aimerais qu’il y ait à la place de ce qu’il y a. Le rêve est une vision. Le rêve est une intention. J’accepte, je reconnais, je prends la responsabilité pleine et entière de la situation telle qu’elle est maintenant et je vois comment je désire que cette situation évolue dans un jour, un mois, un an… C’est ça porter le rêve. Et c’est ce qui nous est demandé par la Vie dans les petites choses du quotidien, dans nos choix fondamentaux d’existence, sur le Chemin pour porter l’humain à son point d’aboutissement.
Cela a quelque chose à voir avec ce qu’Alain disait à propos de la moto : c’est le regard porté loin qui dirige l’engin. C’est le but, là où je veux aller qui dessine le chemin. C’est là aussi une dés éducation. Bien souvent nous concentrons notre attention sur les problèmes, c’est-à-dire le refus de la réalité présente ou les empêchements c’est-à-dire les mêmes refus projetés dans l’avenir et pas sur ce que nous voulons vraiment. À fixer notre attention sur les problèmes et les empêchements, nous fonçons droit dedans. Comme en moto, si je fixe l’obstacle je le percute, si je fixe le but au-delà de l’obstacle, la moto va trouver le chemin pour éviter l’obstacle et atteindre le but.
Souvenons-nous de la première phrase de Swâmiji lorsque quelqu’un se présentait à lui.
Ce n’était pas la question du thérapeute : « pourquoi venez-vous ? « , « quelles sont vos difficultés ? » ou « racontez-moi votre enfance ». La question ne portait pas sur les problèmes et les empêchements, elle portait sur le « rêve ».
La question c’est : « Que voulez-vous ? »
Porter le rêve d’aimer ou d’être libre, peu importe la formulation. Être enceint/enceinte de ce rêve-là, c’est faire comme une femme enceinte : permettre, se détendre, ne pas discuter, s’ouvrir, accueillir, pour laisser la Vie faire son œuvre.
mercredi 28 mai 2008
Ré-éducation
Pendant quelques années, j'ai pratiqué le tir au pistolet de précision. Surtout avec des pistolets à plomb pour le tir à 10m et aussi le 22 LR pour le tir à 50 mètres. Ce qui est intéressant dans le tir, c'est justement qu'il faut se déséduquer.
La tendance "naturelle" est de regarder la cible puisque c'est au centre de celle-ci que je souhaite placer le projectile. Et bien non! Ce n'est n'est pas du tout ce qu'il faut faire. Il faut regarder les organes de visée du pistolet et les conserver alignés. La cible quand à elle doit être vue sans être regardée. Et cela demande une réelle déséducation.
Je découvre qu'il en de même pour la moto. La tendance "naturelle" du débutant (moi en l'occurrence) est de regarder juste devant la moto, et de regarder l'obstacle qu'il veut éviter. C'est tout le contraire qu'il faut faire. Le regard dirige le corps qui lui-même dirige la moto. Si je regarde l'obstacle, je vais droit dessus. Il faut regarder loin, là où on veut aller et la moto y va. Là aussi c'est une forme de déséducation.
La voie consiste à sortir de nos habitudes de refus et d'appropriation. On pourrait dire que nous avons été "éduqués" pour rejeter ou pour saisir. La Voie nous propose la liberté par l'Accueil. Quelle déséducation, bien longue et bien laborieuse. Mais il n'y a pas d'autre issue. D'abord réaliser à quel point nous sommes des machines à refus et à saisir. Et ensuite se ré-éduquer à l'accueil.
Voilà, c'est bien ça nous sommes en ré-éducation.
Bonne journée et bonne pratique les amis.
mardi 27 mai 2008
Fraternité
Les motards forment une communauté. Et je me demande souvent la signification pour moi de ce petit salut de reconnaissance que j'échange avec les motard de tout bord, dont je ne connais rien.
Cependant, quand je roule de jour comme de nuit, la présence d'un autre motard fait apparaître un espace de fraternité. L'apparition de celui-ci, dans mon rétro, à un croisement, ou à l'horizon d'une ligne droite fait naître une présence. Celle-ci est sans rapport avec celle de l'automobiliste dans sa boîte, ou celle des passants plus ou moins intéressés au passage des motos.
Dans la présence d'un autre motard, je sens directement le partage. Le partage de ces valeurs romantiques et floues de la fragilité de la moto, de sa puissance et de sa liberté. Cette fraternité se situe hors des conventions.
Augmentant ma vitesse, j'essaie de le rejoindre, excité de le voir disparaître et réapparaître au gré des courbes et des pentes.
Petit-à-petit, les détails me renseignent sur la moto, la forme d'un phare, l'emplacement d'un pot d'échappement…, je me renseigne sur la monture, et je sens monter en moi l'envie de la voir. Je m'approche jusqu'à être suffisamment près pour ressentir une attraction , force subtile qui nous relie dans le plaisir de rouler ensemble quelques instants.
Goûter, en voyant son alter-ego, le plaisir de l'angle d'un virage, l'intensité vermillon d'un freinage ou le dessin d'une trajectoire qu'on aurait pris différemment. La communication est alors infime, et me fait penser à celle que peuvent échanger les bernaches dans leurs vols au long cours, ou les chevaux dans un troupeau lancé au galop dans la plaine: une attitude, un regard, un signe de la tête tout au plus.
Une fraternité au-delà de l'appartenance, une fraternité rendue à l'essentiel, deux souffles de vie parcourant la terre, réunis pendant un instant. Puis c'est la séparation, à un croisement, ou dans une accélération qui me laisse sur place, il n'y a ni joie ni tristesse, simplement la route qui continue
Jean-Baptiste Daubree
Être clair
Voici un passage du livre de Marie de Hennezel que je n'ai pas encore lu, mais que j'ai ouvert au hasard ce matin. Elle parle d'un homme de soixante ans qui vit à Madagascar et revient régulièrement en France visiter son père atteint de la maladie d'Alzheimer.
" Son père est arrivé au stade ultime de la maladie, il ne reconnaît plus son fils. celui-ci à bout de ressource, lui dit juste avant Noël : "Papa, pourquoi es-tu encore là ? Qu'est-ce que tu fais encore dans cette vie ?" Cela n'a pas été facile pour lui de lui poser cette question, tant il est tabou d'aborder la question de la mort. C'est alors que son père le regarde droit dans les yeux et lui répond : "Ce n'est pas facile de faire le pas !" À question claire, réponse claire."
La chaleur du coeur empêche nos corps de rouiller
Ed Robert Laffont p 107
lundi 26 mai 2008
Tous sur orbite
“Tous sur orbite !” est un parcours d’un an dans le système solaire, découpé en 52 semaines, qui commence le 1er janvier pour s’achever le 31 décembre. Au fil des saisons, la situation de la terre y est présentée comme une réalité quotidienne et familière. Le spectateur peut y découvrir la grandeur, la beauté, la proximité et la simplicité de choses qui jusqu’alors lui avaient semblé lointaines et incompréhensibles.Ce programme pédagogique, accessible en français, anglais et allemand, permet de comprendre le fonctionnement du système solaire et révèle les mystères des éclipses, des marées ou encore des équinoxes. 5200 dessins, 30000 heures de calculs ont été nécessaires pour réaliser les 400000 images de synthèse en 3D.C'est un vrai film, c'est bien réalisé, ça vaut la peine d'y consacrer du temps. Essayez les premières semaines.
Citation...
Saisissez la lanterne et prenez le chemin.
Petit, petit........
dimanche 25 mai 2008
Vaccins : vigilance !
C'est à dire que les nourrissons vont être vaccinés contre l'hépatite B sans que la plupart de leurs parents le sachent.L'inclusion du vaccin contre l'hépatite B dans un kit polyvaccinal fera passer la pilule en douceur.
Le médecin prescripteur n'aura même plus besoin de prononcer le mot qui fache (hépatite B), il prescrira "InfanrixHexa" et le tour sera joué.
Le gouvernement espère bien sûr par cette technique astucieuse augmenter la couverture vaccinale contre l'hépatite B dans notre pays, couverture qui plafonne aux alentours de 30 % malgré tous les messages de réassurance sur l'innocuité totale de ce vaccin.
Quelques mois ou années ! plus tard, les parents découvriront avec stupeur que leur nourrisson a été vacciné contre l'hépatite B sans qu'ils l'aient su.
Des enfants risquent de plus de recevoir deux fois le vaccin contre l'hépatite B, une fois avec cet Hexavac (qui ne dit pas son nom) et une autre fois de façon séparée si les parents vont voir un autre médecin qui ne fait attention et ne voit que la case du vaccin anti-hépatite B dans le carnet de santé qui est restée vide.
De plus, le calendrier vaccinal actuel recommande de réaliser le même jour, en un site différent, le vaccin "Prévenar" comportant sept valences de Pneumocoques. C'est donc 6 + 7 = 13 vaccins que l'on se propose de faire le même jour à un nourrisson de 2 mois... qui dit mieux ?
Je m'attends à de sérieux problèmes dans les mois et années à venir chez les nourrissons et les jeunes enfants de notre pays."
Dr L. H.
Pédiatre
Conseiller médical REVAHB
Pour notre part, nous comptons sur la vigilance des parents ainsi que sur la bienveillance et le professionnalisme des praticiens de santé...
samedi 24 mai 2008
Lama Guendune Rinpoché
Le bonheur ne se trouve pas avec effort et volonté.
Mais réside là, tout proche, dans la détente et l'abandon.
Ne sois pas inquiet, il n'y a rien à faire.
Tout ce qui s'élève dans l'esprit n'a aucune importance
parce que dépourvu de toute réalité.
Ne t'attache pas aux pensées, ne les juge pas.
Laisse le jeu de l'esprit se faire tout seul, s'élever et retomber, sans intervenir.
Tout s'évanouit et recommence à nouveau, sans cesse.
Cette quête même du bonheur est ce qui t'empêche de la trouver
comme un arc-en-ciel qu'on poursuit sans jamais le rattraper,
parce qu'il n'existe pas, parce qu'il a toujours été là,
et parce qu'il t'accompagne à chaque instant.
Ne crois pas à la réalité des choses bonnes ou mauvaises.
Elles sont semblables aux arc-en-ciel.
A vouloir saisir l'insaisissable, on s'épuise en vain.
Dès lors qu'on relâche cette saisie, l'espace est là, ouvert, hospitalier et confortable.
Alors jouis-en. Ne cherche plus.
Tout est déjà tien.
A quoi bon aller traquer dans la jungle inextricable,
l'éléphant qui demeure tranquillement chez lui.
Cesse de faire.
Cesse de forcer.
Cesse de vouloir.
Et tout se trouvera accompli, naturellement.
Source: lama Guendune Rinpoché...www.lespasseurs.com
Merci maman....
Encore un + pour l'allaitement
vendredi 23 mai 2008
Autant en apporte le vent
Énergie de l'Est...
Et devinez quoi ? Nous allons dormir dans une yourte 5***** !! ça doit être imperméable, une yourte ? parce que la météo prévoit de la pluie...
Plateau : le lent
Voici les quatre parcours à parcourir à allure lente pour ce fameux permis A. Le jour du permis on tire un parcours au hasard.
F1
jeudi 22 mai 2008
Super
Ce soir deuxième leçon, il s'agissait de laver l'affront de la semaine dernière (3 chutes)
Mission accomplie, pas couché la bête, et j'ai fais des tas de jolis demi-tours bien serrés, des beaux huit et des superbes ronds enchainés. Sur le parcours routier, j'étais plutôt bien à l'aise, bonnes sensations,quelques bonnes accélérations, bref que du plaisir.
Le moniteur qui m'avait fait les gros yeux la semaine dernière, avait l'air satisfait de son élève. La semaine prochaine m'a t'il dit , "tu commences le parcours lent". Je vais encore mouiller la chemise. Très content ce soir, comme quoi, ça tient pas à grand chose........
à suivre
Jacques Castermane
J'ai eu le privilège de participer à plusieurs de ses ateliers. J'ai beaucoup de respect et d'admiration pour cet homme qui pratique vraiment ce qu'il enseigne. J'ai toujours été impressionné par ses talents de pédagogue. Je vous conseille de lire ou de relire son dernier livre " La Sagesse exercée". Voici ce qu'en dit André Comte-Sponville :
"La sagesse ne tient pas lieu de philosophie; la philosophie ne tient pas lieu de sagesse: nous avons besoin des deux, et de la différence entre les deux. C'est ce qui justifie le livre de Jacques Castermane, et qui en fait le prix. Il propose un autre chemin vers la sagesse : non plus celui du discours philosophique, mais celui de l'exercice spirituel : "La voie de la technique" , bien banale en Orient, bien singulière en Occident.
Et voici un commentaire de Marc de Smet :
"Que voilà un beau et profond livre, et combien le lire fait du bien ! L’auteur nous raconte son parcours de vie à la recherche de sa vérité intérieure : lectures, pratiques de l’aïkido, du karaté, du tir à l’arc, de la cérémonie du thé et rencontres avec des maîtres japonais et personnalités intéressantes se succèdent, qui lui apportent leur lot d’enseignements jusqu’à ce qu’il croise, au détour d’un colloque avec la grande Marie- Madeleine Davy, le professeur Karlfried Graf Dürckheim. Interpellé par ce qu’il entend sur le silence et la pratique quotidienne d’un exercice qui érode l’ego et le transforme, Jacques Castermane suit ,des années durant, l’enseignement du vieux sage , où se mêle le meilleur de l’Orient et de l’Occident. Et vit ainsi une révélation graduelle qu’il nous fait admirablement partager ici. Ce livre intègre et plein de vie plaira à tous ceux et celles qui ont apprécié le parcours de Fabienne Verdier dans "Passagère du silence". Ils sont de la même veine d’absolu.
Jacques Castermane sort diplômé en kinésithérapie de l'Université libre de Bruxelles en 1961. Mais une quête du sens, que le savoir ne peut assouvir, le conduit à une longue exploration des pratiques de la tradition orientale : l'aïkido, le karaté, la cérémonie du thé et le tir à l'arc.
Convaincu que la vie spirituelle est affaire d'expérience, il suivra l'enseignement du vieux sage de la Forêt-Noire, Karlfried Graf Dürckeim, pendant plus de vingt ans (1967-1988). Depuis 1981, il anime dans la Drôme le Centre Dürckeim, école de sagesse exercée.
Nés en 68
Harley Jones
C'est un bon divertissement si on regarde avec son coeur d'enfant. Mais j'ai presque du faire un effort pour ne pas être déçu. Bien sûr Harrison Ford est en pleine forme pour un papy de 65 ans et 19 ans après le dernier opus il n'a presque pas pris une ride. Un peu empâté quand même, mais bon, on lui pardonne. Par contre il faut subir une débauche d'effet spéciaux qui ajoutés à un scénar très "space" donnent l'impression d'être dans la guerre des étoiles. Après tout c'est bien la patte de Lucas-Spilberg
Heureusement l'inévitable poursuite du film est un morceau de bravoure du jeune héros au guidon d'une grosse Harley Davidson. Oui, peut être pour cette poursuite, ça vaut la peine.
mercredi 21 mai 2008
N’aie pas honte de bafouiller si tu parles de Dieu
« Si tu as des activités de transmission de la foi, enseignement, catéchèse, prédication, il te faut parler de Dieu. Il te faut l’annoncer, mais sans être attaché à ton discours au point que tu aurais l’illusion que tu as tout dit de Dieu. Tu bafouilles devant le Mystère : reconnais qu’Il t’échappe. Si tu peux tout expliquer, ce n’est pas de dieu dont tu parles. C’est pourquoi il est bon de te retrouver de temps en temps à des textes bibliques ou spirituels qui te semblent difficiles, ou même un peu choquants. Si tu ne fréquentes que les auteurs spirituels où les textes bibliques dans lesquels tu te sens à l’aise, ce Dieu dont tu parles a de grandes chances de te ressembler. »
Laisse Dieu être en toi
L'amour..
- Permettre..."
mardi 20 mai 2008
L'homme au pagne
lundi 19 mai 2008
Amour
" Si je ne vous aime pas, c'est que je ne suis plus saine d'esprit. J'ai perdu contact avec moi-même ; je suis déconnectée de ce qui me procure le plus grand bonheur."