J'ai du mal à comprendre cette phrase.C'est comme si on choisissait d'avoir peur mais on ne choisit pas. On choisit juste de ne pas l'alimenter, c'est tout. Et on fait avec.
A rapprocher de 2 passages de "Le Vedanta et l'inconscient" d'Arnaud Desjardins pages 267 et 268 : "L'homme en tant qu'animal consacre sa vie à manger, dormir, s'accoupler et avoir peur". "Il faudra bien qu'un jour vous réussissiez à remplacer la peur par l'amour. L'ego vit dans la peur; le non-ego vit dans l'amour." Merci Corinne.
Elle m'impacte fort cette phrase, car je ressens la peur au quotidien, c'est une deuxième peau, c'est la peau de l'ego, comment pourrais-je aimer tant que je me sens séparer, donc menacer de ne pas être accepté tel que je suis. En même temps c'est un encouragement à partir de ma vérité, donc de la peur et de tenter d'être consciemment, à 100% la peur, impossible de la contourner, nécéssité impérieuse de la traverser, c'est une question de vie ou de mort... J-P Gepetto
Merci, Corinne, c'est tellement vrai... Bravo Daniel et merci de partager ce poème. Bien sûr, Véronique, qu'on ne choisit pas la peur, pas plus que nos réactions qui sont motivées par les marques de notre passé. Mais quand on plonge en soi après s'être pris en flagrant délit de non amour,de non acceptation de l'autre, c'est la peur qu'on débusque!
Pour Véronique Le but du chemin c'est d'être dans l'amour, on peut l'exprimer ainsi. Et pour être dans l'amour, il faut enlever ce qui empêche l'amour c'est à dire la peur.C'est une grande aventure.Voir les peurs est une étape, ne pas les alimenter une autre et les déraciner une autre encore. Mais c'est bien ce que nous propose le chemin.
oui c'est bien ça, et faire en voyant la peur, la laisser monter pour l'observer, je crois que c'est ça qui m'a traversée et s'apercevoir que c'est sans doute "que" l'ego mais ça perturbe ma réflexion. merci Corinne Daniel ton poême est beau Voir, ne pas alimenter, déraciner : que je le retienne ! Muguet
Merci Corinne. C'est intense de voir des mots si simples mis sur ce que je ressens confusément. Quel éclairage ! Bien sur que c'est la peur le grand empêchement à l'amour, à l'accueil. La peur me donne envie de fuir ce qui se présente alors que le but c'est d'être un avec. Tenter d'opérer ce demi tour dont parle aussi Arnaud, ne plus fuir en cédant à la peur mais aller voir de quoi il s'agit. Et se rendre compte que cette peur part de moi, pas de l'autre que j'accuse. Revenir à moi pour sortir de l'egocentrisme, c'est une des subtilités de la voie.
merci,Corinne pour cette phrase geniale.Et oui moi,j'ai peur d'aimer l'autre car avec l'amour moi disparait.Il en reste que l'autre.Epouvantable pour moi.
Oui, Berit sûrement, mais la vérité est souvent plus simple et banale que ça : je n'aime pas parce que j'ai peur d'être rejeté (e), parce qu'un détail dans le comportement de l'autre dont je ne suis pas conscient(e)m'a directement branché(e) sur une situation de l'enfance où j'ai ressenti une trahison , un rejet ou autre chose.Les peurs métaphysiques du moi sont trop dans le général.Ce qui nous empêche d'aimer est toujours dans le particulier, le détail de nos existences et de nos histoires.
Etonnant recoupement. Cela fait deux mois que j'ai quotidiennement en face de mois une phrase écrite sur mon tableau : "L'amour ou la peur ?". Je pense que la peur de tout m'a accompagnée depuis ma petite enfance. Projections..., évitement, comparaisons inutiles, etc,.. J'ai eu la chance il y a quelques mois de ressentir l'amour, ou plutôt de réaliser qu'elle était ma nature véritable. Et en effet, la différence entre l'amour et la peur est nette, ils sont exactement à l'opposé. L'un annule l'autre. Je ne suis pas sortie de mes vieux réflexes, mais maintenant quand je reconnais la peur, j'essaie à chaque fois de cerner sa cause, de faire marche arrière si possible, et de me retrouver face à ce choix très simple, mais très dur pour moi en tout cas : je vais vers l'amour, ou je vais vers la peur? Activement, concrètement, consciemment, je choisis quoi ? C'est dur mais cette question simple, remplace petit à petit le réflexe que j'ai depuis mon enfance, d'aller vers la seule voie que je connaissais, la peur. Maintenant je sais qu'il y a une autre destination possible.
il n'y a pas d'opposition entre le général et le particulier. Il y a complémentarité, parfois cela est plus facile de partir de l'un pour unir l'autre et parfois cela est plus facile d'unir l'autre avec l'un. Pas l'un sans l'autre.
Cela me semble très juste ce que tu dis Ann.En fin de processus, lorsque l'émotion a été exprimée, lorsque la projection a été vue, ce sont les questions simples comme "L'amour ou la peur ?" qui sont efficaces. Elles ne laissent pas de place pour les "finasseries" du mental.
aussi longtemps,qu'il y a moi il y a peur ou desir dans une forme ou une autre.L'amour est vraiment seulement possible,si moi disparait,quand je suis sans forme comme tu a si bien dit une autre fois,fish-fish.Et c'est vrai,Corinne, il faut s'occouper du particulier, mais a partir de la source,de mon centre.A partir de la c'est possible non seulement d'aimer l'autre mais aussi moi-meme qui est l'autre...Finalement pas aussi epouvantable.
aussi longtemps,qu'il y a moi il y a peur ou desir dans une forme ou une autre.L'amour est vraiment seulement possible,si moi disparait,quand je suis sans forme comme tu a si bien dit une autre fois,fish-fish.Et c'est vrai,Corinne, il faut s'occouper du particulier, mais a partir de la source,de mon centre.A partir de la c'est possible non seulement d'aimer l'autre mais aussi moi-meme qui est l'autre...Finalement pas aussi epouvantable.
27 commentaires:
La haine n'est-elle pas l'expression de la colère de ne pouvoir aimer comme je le veux ?
" Le contraire de l'amour n'est pas la hine.Le contraire de l'amour c'est la peur" : de toute évidence.
merci
Ah revoilou la Corinnou !
Génial cette phrase... je vais l'afficher ;-))
Cette phrase sonne comme un gong puissant,grave et terrible.
Un petit poème, écrit il y a quelque temps déjà:
Envie de te dire
Peur de ne savoir le dire,
Envie de voyager dans tes yeux
Peur de plonger dans ton regard,
Envie de respirer ton sourire
Peur de tomber sur un malentendu,
Envie de caresser ta voix
Peur de rester sans voix,
Envie de te serrer contre moi
Peur de me perdre dans tes bras,
Envie d’aller vers toi
Peur d’être moi.
Daniel, 15 novembre 1998
Peur de quoi ? de vivre sans doute.... C' est vrai que quand par la grâce, les protections tombent, que "ça lâche", alors" ça aime"
Jmarc
Ton poème est magnifique Daniel. Merci... ça me "parle" beaucoup...
Merci Corinne de ce partage
J'ai du mal à comprendre cette phrase.C'est comme si on choisissait d'avoir peur mais on ne choisit pas. On choisit juste de ne pas l'alimenter, c'est tout. Et on fait avec.
Merci Daniel pour le poème... Moi j'ai toujours peur alors je ne peux pas encore vraiment aimer !
A rapprocher de 2 passages de "Le Vedanta et l'inconscient" d'Arnaud Desjardins pages 267 et 268 : "L'homme en tant qu'animal consacre sa vie à manger, dormir, s'accoupler et avoir peur". "Il faudra bien qu'un jour vous réussissiez à remplacer la peur par l'amour. L'ego vit dans la peur; le non-ego vit dans l'amour."
Merci Corinne.
Elle m'impacte fort cette phrase, car je ressens la peur au quotidien, c'est une deuxième peau, c'est la peau de l'ego, comment pourrais-je aimer tant que je me sens séparer, donc menacer de ne pas être accepté tel que je suis.
En même temps c'est un encouragement à partir de ma vérité, donc de la peur et de tenter d'être consciemment, à 100% la peur, impossible de la contourner, nécéssité impérieuse de la traverser, c'est une question de vie ou de mort...
J-P Gepetto
Merci, Corinne, c'est tellement vrai... Bravo Daniel et merci de partager ce poème.
Bien sûr, Véronique, qu'on ne choisit pas la peur, pas plus que nos réactions qui sont motivées par les marques de notre passé. Mais quand on plonge en soi après s'être pris en flagrant délit de non amour,de non acceptation de l'autre, c'est la peur qu'on débusque!
Pour Véronique
Le but du chemin c'est d'être dans l'amour, on peut l'exprimer ainsi. Et pour être dans l'amour, il faut enlever ce qui empêche l'amour c'est à dire la peur.C'est une grande aventure.Voir les peurs est une étape, ne pas les alimenter une autre et les déraciner une autre encore. Mais c'est bien ce que nous propose le chemin.
oui c'est bien ça, et faire en voyant la peur, la laisser monter pour l'observer, je crois que c'est ça qui m'a traversée et s'apercevoir que c'est sans doute "que" l'ego mais ça perturbe ma réflexion.
merci Corinne
Daniel ton poême est beau
Voir, ne pas alimenter, déraciner : que je le retienne !
Muguet
Merci Corinne.
C'est intense de voir des mots si simples mis sur ce que je ressens confusément. Quel éclairage ! Bien sur que c'est la peur le grand empêchement à l'amour, à l'accueil. La peur me donne envie de fuir ce qui se présente alors que le but c'est d'être un avec. Tenter d'opérer ce demi tour dont parle aussi Arnaud, ne plus fuir en cédant à la peur mais aller voir de quoi il s'agit. Et se rendre compte que cette peur part de moi, pas de l'autre que j'accuse. Revenir à moi pour sortir de l'egocentrisme, c'est une des subtilités de la voie.
Tu l'as dit!
Merci!
j'm'en vas voir, et pis déraciner si possible un bout encore...
Bisous*
merci Corinne de partager cette phrase avec nous. Elle m'éclaire, je la vois comme un cadeau.
Oui.
celle-la, (phrase), elle percute ou il faut!
Merci corinne.
Jacques
merci,Corinne pour cette phrase geniale.Et oui moi,j'ai peur d'aimer
l'autre car avec l'amour moi
disparait.Il en reste que l'autre.Epouvantable pour moi.
Oui, Berit sûrement, mais la vérité est souvent plus simple et banale que ça : je n'aime pas parce que j'ai peur d'être rejeté (e), parce qu'un détail dans le comportement de l'autre dont je ne suis pas conscient(e)m'a directement branché(e) sur une situation de l'enfance où j'ai ressenti une trahison , un rejet ou autre chose.Les peurs métaphysiques du moi sont trop dans le général.Ce qui nous empêche d'aimer est toujours dans le particulier, le détail de nos existences et de nos histoires.
Etonnant recoupement. Cela fait deux mois que j'ai quotidiennement en face de mois une phrase écrite sur mon tableau : "L'amour ou la peur ?". Je pense que la peur de tout m'a accompagnée depuis ma petite enfance. Projections..., évitement, comparaisons inutiles, etc,.. J'ai eu la chance il y a quelques mois de ressentir l'amour, ou plutôt de réaliser qu'elle était ma nature véritable. Et en effet, la différence entre l'amour et la peur est nette, ils sont exactement à l'opposé. L'un annule l'autre. Je ne suis pas sortie de mes vieux réflexes, mais maintenant quand je reconnais la peur, j'essaie à chaque fois de cerner sa cause, de faire marche arrière si possible, et de me retrouver face à ce choix très simple, mais très dur pour moi en tout cas : je vais vers l'amour, ou je vais vers la peur? Activement, concrètement, consciemment, je choisis quoi ? C'est dur mais cette question simple, remplace petit à petit le réflexe que j'ai depuis mon enfance, d'aller vers la seule voie que je connaissais, la peur. Maintenant je sais qu'il y a une autre destination possible.
Merci à tous de ces partages
Ann
il n'y a pas d'opposition entre le général et le particulier.
Il y a complémentarité, parfois cela est plus facile de partir de l'un pour unir l'autre et parfois cela est plus facile d'unir l'autre avec l'un.
Pas l'un sans l'autre.
Cela me semble très juste ce que tu dis Ann.En fin de processus, lorsque l'émotion a été exprimée, lorsque la projection a été vue, ce sont les questions simples comme "L'amour ou la peur ?" qui sont efficaces. Elles ne laissent pas de place pour les "finasseries" du mental.
le contraire de l'amour, c'est le désir. Imparable non?
aussi longtemps,qu'il y a moi
il y a peur ou desir dans une forme ou une autre.L'amour est vraiment seulement possible,si moi disparait,quand je suis sans forme
comme tu a si bien dit une autre fois,fish-fish.Et c'est vrai,Corinne, il faut s'occouper du particulier,
mais a partir de la source,de mon centre.A partir de la c'est possible non seulement d'aimer l'autre mais aussi moi-meme qui est l'autre...Finalement pas aussi epouvantable.
aussi longtemps,qu'il y a moi
il y a peur ou desir dans une forme ou une autre.L'amour est vraiment seulement possible,si moi disparait,quand je suis sans forme
comme tu a si bien dit une autre fois,fish-fish.Et c'est vrai,Corinne, il faut s'occouper du particulier,
mais a partir de la source,de mon centre.A partir de la c'est possible non seulement d'aimer l'autre mais aussi moi-meme qui est l'autre...Finalement pas aussi epouvantable.
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