vendredi 11 janvier 2008

Into the wild


Indian Runner, the Pledge, the Crossing Guard...Sean Penn nous délivrait l'étendue de son talent. Avec son nouveau long-métrage, Sean touche au sublime.
Into the Wild est l'adaptation du roman du journaliste Jon Krakauer : Voyage au Bout de la Solitude, inspirée de l'histoire De Christopher Mc Candless. L'authenticité est au rendez-vous, l'aspect poétique renforcé par un réalisme déconcertant.

Un homme seul face à son destin. Un voyage à travers une Amérique, que l'on ne voit pas si souvent. Des rencontres pittoresques et chaleureuses émaillent le parcours de notre personnage, jusqu'au but ultime, l'Alaska. Sean Penn se complait à filmer les tourments de l'âme humaine. Son odyssée intime touche aux questions les plus profondes, comme le sens de la vie ou les relations familiales, qui trouvent une résonnance en chacun de nous.

Par moment, nous rappelant "In the Road", de Jack Kerouac, la quête intérieur de Christopher Mc Candless, tournant le dos à un avenir prometteur, nous scotche sur le fauteuil. Des images bucoliques, véritables transmetteur du film au détriment des dialogues. On pourrait reprocher à Sean Penn, d'avoir abusé d'effets de caméra. L'émotion est telle qu'on n'oublie les excès du réalisateur.

Christopher, fraichement diplômé de l'université, à 22 ans, décide de tout abandonner pour traverser les Etats-Unis, avec un objectif...s'installer dans la nature sauvage de l'Alaska. Devenant Alexander Supertramp, la caméra suit le parcours initiatique de notre personnage. Le périple humain atteint des sommets d'émotion, malgré une conclusion très dure, faisant dire à notre aventurier :

"LE BONHEUR N'EST VRAI QUE S'IL EST PARTAGE"

La prestation d'Emile Hirsch est fascinante, exerçant un véritable magnétisme sur le spectateur, ne sortant pas intact de cette performance. Une incroyable odyssée, sublimée par la maitrise de Sean Penn. Certainement un film marquant de l'année 2008...Déjà annoncé parmi les favoris des prochains Oscars.
Je vous recommande ce film bouleversant

Ann et Karl

7 commentaires:

Stéphane a dit…

Whouaaou...

Anonyme a dit…

Ce film précise quelque chose pour moi,c'est que :
_quel que soit le sujet abordé,
sujet qui évoque la douceur ou la violence,
la manière dont se termine le récit laisse une impression en nous... plus déterminante que le sujet meme.


Avec "in the wild",je me suis dis"OK,c'est ainsi...
on parle de quette,liberté.
Cela se termine mal,ainsi l'impression en nous,
la réaction de spectateur est: -chercher la liberté? ah non alors!!-
Et bien d'accord puisque c'est le message naturel de notre société.
Vision de défauts en moi graçe à ce film.
Peut etre que des pirates/hackers s'amuseront un jour à trafiquer les 5 dernières minutes de "in the wild".Et alors,aille donc,
on verrait un homme qui sort grandi de sa quette,qui franchirait la rivière l'hiver terminée,qui rassurerait sa famille par la force nouvellement acquise...bref,chocking!...un outrage copyright qui laisserait une emprunte positive.
vive l'outrage.

dimitri

Anonyme a dit…

Ou plutot/
...et alors,vive l'outrage.

dimitri

philippe a dit…

Il me semble que ce film est tirée d'une histoire vraie.

Olivier a dit…

C'est en effet tiré d'une histoire vraie (assez récente) et d'un roman. Après l'avoir vu au mois de novembre, j'avais d'ailleurs demandé à ipapy ce qu'il pensait de la phrase clé de la fin "le bonheur n'est vrai que si il est partagé". Je commence à avoir un élément de réponse après une "crise" toute récente!
Film que je recommande vraiment car les images sont géniales et la musique d'Eddie Vedder (Pearl Jam) accompagne superbement le récit...

Julie a dit…

Merci pour le partage !
Dis donc Stéphane tu as changé ;-))

Stéphane a dit…

...oui, je trouve aussi :-)))