Le vendredi, tout est permis. Les Américains avaient déjà inventé le «Friday Wear», c’est-à-dire la tolérance pour une tenue plus décontractée dans les entreprises le dernier jour de la semaine. Désormais, la mode est aux «No E-mail Friday», une initiative lancée chez Intel pour encourager les salariés à mieux communiquer entre eux, de préférence de vive voix, sans passer par l’ordinateur.
La rentabilité ne passe pas par les mails
Contrairement aux apparences, ce n’est pas une question de sociabilité mais de productivité. Car la formulation des mails, elliptique et moins formelle qu’un courrier écrit, est parfois mal comprise, nécessitant ensuite un surcroit d’autres explications. En outre, l’incessant flux de mails qui tombent dans une boîte empêcherait le salarié de se concentrer. D’autant qu’après avoir pris connaissance d’un mail sur son Blackberry, par exemple, il lui faut compter en moyenne quatre minutes pour retrouver son niveau d’attention maximal sur la tâche interrompue.
La société U.S. Cellular estime que ses 7.000 employés passent en moyenne 1h30 chaque jour sur leur boîte électronique. Aux Etats-Unis, certaines sociétés préconisent de répondre à ses mails uniquement pendant des plages horaires dédiées à cet effet.
Banqueroute électronique
Jay Ellison, le vice-président de U.S. Cellular, qui recevait en moyenne 200 mails par jour (et dont la plupart restait au stade de «non lus»), a été frappé de «cyber indigestion». Alors, il a fini par envoyer un mail aux 5.500 contacts de son carnet d’adresse pour dire «je me déclare en banqueroute électronique. J’espère ne plus entendre parler de vous, mais arrêtez-vous à mon bureau aussi souvent que vous le souhaitez.»
Et vous, est-ce que vous rêvez d’arrêter les mails?
20minutes.fr
1 commentaire:
Oh ben non iPapy... Je commence tout juste à m'y mettre !
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