mercredi 20 février 2008



16 commentaires:

Acouphene a dit…

En résumé, ne jamais oublier d'aimer ! beau programme pour la journée !

philippe a dit…

Je crois que ce retournement doit concerner toute la personne intellectuel,physique,coeur et inconscient.Et qu'aimer ses ennemis concernent tout ce qui vit en moi,mes part d'ombres,les personnages,...
Je l'avoue,cela est hors normes,décapant.

Anonyme a dit…

Ouh aïe aïe ! que de chemin à faire encore...
Bonne journée les amis.
Mathilde.

Anonyme a dit…

La Clé,la Clé du Mystère n'est autre que l'Amour !
Cela paraît tellement simple...
Je sens mon ego se hérisser soudain à l'idée d'aimer ses ennemis. Et pourquoi se hérisse-t-il ? - Parce qu'il pressent bien, mon petit ego qui veut toujours avoir le dernier mot, que l'Amour - l'Amour vrai - n'est pas son affaire. Changement de sphère !

Il y a du boulot !!! Allez, je m'y mets...
Isabelle

Anonyme a dit…

Mon Père a eu beaucoup de souffrances physiques : 4 ans et demi de sanatorium, multiples passages sur le billard, rechute, G.I.C. Il ne disait pas je souffre mais " Qu'est-ce que je déguste".
Miraculeusement encore vivant alors que ses "copains" de chambrée mouraient les uns après les autres, il disait aussi " Je fais du rab !"
gjm

Anonyme a dit…

Bon, tu n'en rates pas une, amie Corinne...

Je me ronge précisément avec une ennemie parmi d'autres depuis des jours, une qui cristallise bien moooon ego, parmi tant d'autres...

Et que ça fait mal, et que c'est tordu dedans, et que je me cogne partout dedans la boîte étanche...

Bon, que faire, que voir, encore plus, plus, autrement?
Oui, c'est l'occasion de constater l'échec cuisant de tout autre solution que mourir à l'habituelle façon, à la vieille femme qui meurt et crie son agonie...

Sans pathos, juste je vois là que c'est impossible autrement, c'est comme ça et puis c'est tout.

Bon, aimer cette ennemie c'est renoncer tout à fait à moi, clair. Pour cette toute petite part-là, certes, mais totalement concernant cette toute petite part-là.

Ok, je m'incline, ça pleure un peu ,au passage, parce que je me sens alors usée de combattre, ok, ko, armes déposées, je ne peux donc rien d'autre qu'aimer tous les ennemis, qui me signalent le mauvais chemin, celui qui rétrécit et angoisse, qui me replie sur moi, ds ce pauvre confort d'une prison savamment aménagée?

Sure, my Lord!
Ok, merci encore, Corinne, Arnaud, Swamiji, Jésus...
Et bénie soit cette vie et ses belles formes, en forme d'ennemis aussi!

Anonyme a dit…

Et puis tiens, j'en rajoute: juste après avoir écrit le commentaire, je me retrouve à me dire "mais comment je fais pour l'aimer, concrètement?", c'est comment, aimer, à l'intérieur? le "chemin"?

Je dois être particulièrement handicapée du coeur!!! mais c'est ainsi.
Alors je me suis dit, tiens, je vais utiliser l' éprouvé de la douleur physique, puisque c'est l'exemple qui est offert.

Là, ça trouve plus facilement le chemin: cette haine éprouvée est une douleur physique, ça marche pareil; ça m'aide...ça évacue la fuite par la culpabilité.

Cette haine, c'est un tuyau bouché, comme une veine, un canal lymphatique...

Tiens, tiens, au fait, cette cheville gauche qui ne guérit pas de son oedème (allez, je la fais: son "noeud d'aime") lymphatique depuis 2 ans...

Corinne a dit…

Pour savoir comment ça fait d'aimer tu penses à ton homme quand il n'est pas forcément à son avantage et que tu sens une grande bouffée d'amour pour lui. Et tu fais pareil avec "l'ennemi". Très simple mais pas facile du tout ... Une chose m'aide beaucoup. En fait aimer est agréable, c'est la seule chose qui rende heureuse vraiment. A qui est-ce que le refus ou la haine font mal ? À nous-mêmes. Aimer nos ennemis n'est pas une obligation morale, c'est LE moyen d'être heureux.

gjmtenba a dit…

Il y a des années, je conduisais en 3CV près de Rocquencourt-Yvelines, j'avais installé un poste de radio - un petit luxe - j'ai entendu : l'Emir ( j'ai oublié son nom ) vient d'être assassiné à Parly2.

Sa dernière parole a été : Amrak.

laurence a dit…

Je suis d'accord avec toi, Corinne, aimer est agréable et on se fait mal à soi-même en vivant la haine. Penser à son homme, moi je pense au mien, décédé à l'âge de 50 ans, et cette séparation ennemie, elle est pas facile à aimer!

Acouphene a dit…

frissons de détente et d'amour sûrement !
Merci pour vos témoignages !
Finalement, l'ennemi c'est moi !

Acouphene a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Incroyable ! la réponse à mes questions lancinantes de ces 3 derniers jours, suite à une nouvelle petite crise de panique ! Ben oui ! Faut pas la fuir, faut pas craindre la prochaine, faut pas avoir peur, faut que je l'aime, tout simplement ! Sacrée pirouette, mais j'essaye, là tout de suite, et curieusement ce qui vient c'est un soulagement, voire presque de la joie ! Maintenant faut que je m'installe là dedans... Aimer mon ennemi, ben oui, j'y vais ...
Merci Corinne
Bises
Francine

alain-rené a dit…

Merci à toi, cher Alain, pour la méditation de ce matin :
mettre en pratique -> se poser -> être présent -> s'intéresser -> accueillir -> accepter -> aimer =
ETRE UN AVEC… TOUT ce qui se présente !
Un "sacré" programme en effet !
A la fin de la demi-heure, j'en pleurais presque…
d'amour !

Anonyme a dit…

Oui, Corinne, et être heureux, c'est quand on se veut du bien, quand on s'aime assez pour ça, donc...
LE grand chantier, quoi!
Allez, ça vient, ça vient...
Bisous*

Anonyme a dit…

Super ton commentaire Corinne, il m'éclaire et m'encourage peu à peu, pas à pas à grandir vers : "aimer tout"...
J-P