Méditer c' est d'abord et avant tout un constat d'évidence.
Juste, simplement, uniquement constater Ce qui est , tel que c'est, ici et maintenant.
Et Ce qui est c'est ce spectacle toujours changeant de sensations, de pensée, d'émotion de sons divers etc
Mais aussi Ce qui est c'est la Vie elle-même, sortir du constat pour discuter, négocier, c'est à dire en fait refuser, c'est refuser la Vie elle-même.
Nous avons en nous un mécanisme qui nous exile en permanence de le Vie en nous exilant du Présent. En nous propulsant, ailleurs et à un autre moment.
Le Vie c'est juste maintenant.
Ce constat d'évidence débouche sur une grande détente.
Dans le constat d'évidence, il n'y a plus de tension pour s'approprier, ou de tension pour rejeter. Juste la formidable détente de la position médiane, la position du constat d'évidence, du Oui, de l'Accueil, du "je ne discute pas".
Nous savons tous cela, évidemment mais essayons, ici, maintenant, non pas de le comprendre, mais de le vivre avec nos tripes (notre manière à nous de parler du Hara)
En fait, ce n'est pas que le constat d'évidence conduit à la détente, le constat d'évidence est Détente.
Comme toujours lorsque nous vivons intensément une facette de la méditation, les autres deviennent plus ou moins rapidement évidentes.
Ce constat-détente ou cette détente-constat est inséparable (dans la pratique assise) du silence et de l'immobilité mais aussi inséparable d'un immense intérêt pour Ce qui est. Le mental pratique la politique du "bof", du "déjà fait, déjà vu, déjà entendu, déjà pratiqué".
Méditer c'est ouvrir nos yeux et notre coeur d'enfant pour s'émerveiller de la Vie telle qu'Elle est, ici et maintenant.
L'autre élément, et non le moindre lié au constat d'évidence, c'est la Joie.
Pas celle que nous connaissons habituellement, (pas la joie liée à la possession ou à l'évitement) Non, la Joie simple, sans aucune excitation, sans euphorie. La Joie qui est l'expression de la Base, de l'Être. L'expression de Qui nous sommes vraiment, vraiment. L'expérience de cette Joie est inséparable de la méditation, c'est cette joie qui se lit dans le regard des petits, des beaux vieillards et des sages.
Il ne nous reste plus qu'à nous poser La question : Que suis-je?
Quel constat d'évidence pouvons nous faire pour que la réponse à cette question jaillisse comme une source pure ?
Bonne pratique et bonne semaine mes amis ...
Juste, simplement, uniquement constater Ce qui est , tel que c'est, ici et maintenant.
Et Ce qui est c'est ce spectacle toujours changeant de sensations, de pensée, d'émotion de sons divers etc
Mais aussi Ce qui est c'est la Vie elle-même, sortir du constat pour discuter, négocier, c'est à dire en fait refuser, c'est refuser la Vie elle-même.
Nous avons en nous un mécanisme qui nous exile en permanence de le Vie en nous exilant du Présent. En nous propulsant, ailleurs et à un autre moment.
Le Vie c'est juste maintenant.
Ce constat d'évidence débouche sur une grande détente.
Dans le constat d'évidence, il n'y a plus de tension pour s'approprier, ou de tension pour rejeter. Juste la formidable détente de la position médiane, la position du constat d'évidence, du Oui, de l'Accueil, du "je ne discute pas".
Nous savons tous cela, évidemment mais essayons, ici, maintenant, non pas de le comprendre, mais de le vivre avec nos tripes (notre manière à nous de parler du Hara)
En fait, ce n'est pas que le constat d'évidence conduit à la détente, le constat d'évidence est Détente.
Comme toujours lorsque nous vivons intensément une facette de la méditation, les autres deviennent plus ou moins rapidement évidentes.
Ce constat-détente ou cette détente-constat est inséparable (dans la pratique assise) du silence et de l'immobilité mais aussi inséparable d'un immense intérêt pour Ce qui est. Le mental pratique la politique du "bof", du "déjà fait, déjà vu, déjà entendu, déjà pratiqué".
Méditer c'est ouvrir nos yeux et notre coeur d'enfant pour s'émerveiller de la Vie telle qu'Elle est, ici et maintenant.
L'autre élément, et non le moindre lié au constat d'évidence, c'est la Joie.
Pas celle que nous connaissons habituellement, (pas la joie liée à la possession ou à l'évitement) Non, la Joie simple, sans aucune excitation, sans euphorie. La Joie qui est l'expression de la Base, de l'Être. L'expression de Qui nous sommes vraiment, vraiment. L'expérience de cette Joie est inséparable de la méditation, c'est cette joie qui se lit dans le regard des petits, des beaux vieillards et des sages.
Il ne nous reste plus qu'à nous poser La question : Que suis-je?
Quel constat d'évidence pouvons nous faire pour que la réponse à cette question jaillisse comme une source pure ?
Bonne pratique et bonne semaine mes amis ...
10 commentaires:
Oui.
Merci Alain.
Anne-Christine.
Jamais,je n'aurais cru la Vie aussi simple.
A l'école,quand j'y étais,je me disais :Mais pourquoi faire compliqué alors qu'on peut faire simple.
Oui,en avant,creusons mes frères et soeurs.
Oui, se rendre à l'évidence de ce qui est. Que l'évidence puisse devenir spontanée (et pourtant par définition, elle l'est)... C'est ma prière quotidienne.
Ah! elle est belle, cette médit', comme la vie!
bisous...et Merci encore, ami Alain!
Merci Alain.
que suis-je?L'Etre,la Joie incluant
Berit,les pensees,le refus,la tristesse...tout.Mais du moment je
me retire,m'identifie dans un des aspects du detail je ne suis plus,je perds l'Etre,la Joie.
très belles paroles merci
"La Vie c'est juste maintenant" : la voilà la merveille !
Joie de lire, de redécouvrir cela, joie de mettre en oeuvre dans l'instant... Joie.
Voir avec un regard neuf, un regard d'enfant !
Merci Alain
Karl
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