mercredi 25 juin 2008

Valse avec Bashir


Ari, metteur en scène israélien, a rendez-vous en pleine nuit dans un bar avec un ami en proie à des cauchemars récurrents, au cours desquels il se retrouve systématiquement pourchassé par une meute de 26 chiens. 26, exactement le nombre de chiens qu'il a dû tuer au cours de la guerre du Liban, au début des années 80 !

Le lendemain, Ari, pour la première fois, retrouve un souvenir de cette période de sa vie. Une image muette, lancinante : lui-même, jeune soldat, se baigne devant Beyrouth avec deux camarades.

Il éprouve alors un besoin vital de découvrir la vérité à propos de cette fraction d'Histoire et de lui-même et décide, pour y parvenir, d'aller interviewer à travers le monde quelques-uns de ses anciens compagnons d'armes.

Plus Ari s'enfoncera à l'intérieur de sa mémoire, plus les images oubliées referont surface.

Sur les écrans aujourd'hui..........

4 commentaires:

Catherine Bondy:Psycho-Praticienne et Peintre. a dit…

l'inconscient , qui a enfoui ses images et émotions a des secrets à nous apprendre ... et parfois , les découvrir peut entraîner une guérison ... ou une déstructuration! à nous de choisir , ou d'être accompagné pour ce faire le chemin
en " sécurité"...
j'ai connu les deux cas , et je suis prudente !!!

gjmtenba a dit…

Cela ressemble à un jeu sur play-station ou autre, c'est très artificiel.

Anonyme a dit…

oui, plus on s'enfonce dans la mémoire, plus les images oubliées se révèlent .... et elles ne sont pas toutes belles et joyeuses .... c'est malgré tout un chemin "obligé". Pour une guérison?..... du moins pour se recentrer, retrouver où on s'est perdu et envisager la suite de sa vie.
a marie

gjmtenba a dit…

Je lis la "Leçon d'histoire du cinéma israélien" Telerama 2773.
Certaines paroles d'Ari Folman sur les 4 années de tournage de Valse avec Bachir, me touchent :
" Une période étrange où la dépression se mêlait à l'euphorie."
Cette phrase pourrait s'appliquer à ce que j'ai vécu en AFN.
Et aussi : " Je m'étonne à présent de l'ampleur du refoulement. Nous étions tous passés par l'armée, nous avions tous vécu la même chose, mais nous n'en parlions jamais, alors que nous traversions ensemble l'existence."