De la part de Benoit Feillet :
Le Dalaï-Lama, cité par Matthieu Ricard qui était interviewé pour un journal Anglais paru dans le courrier international:
On a un jour demandé au Dalaï-Lama ce qu'il ferait si quelqu'un entrait dans la pièce avec l'intention de tuer tout le monde. Il a répondu:
"je commencerais par lui tirer dans les jambes, puis j'irais vers lui pour lui caresser la tête et m'occuper de lui."
l'article se trouve dans le courrier internationnal n°874 du 2 au 22 août 2007. Plus précisement dans le supplément qui l'accompagne: "alors,heureux? pourquoi nous sommes obsédés par le bonheur". Et en pages 10 et 11 l'interview de Matthieu Ricard par Robert Chalmers (tiré du journal The Independant (Londres).
3 commentaires:
Drôle de facon de dire,tirer ds les jambes.donc le faire asseoir et de s'approcher de la personne.
Je ne sais pas pourquoi cette phrase me touche tant. C'est très sobre, d'abord un grand pragmatisme et ensuite un grand amour pour l'humain qui souffre. Il y a quelque chose qui me semble complètement juste, pas de grands mots mais de l'action. Finalement qu'y a-t-il pour aider, soulager, aimer l'autre si on ne "fait" rien pour lui ? Paroles, paroles, comme disait cette chère Dalida, et après...
Je ne vois pas ça comme toi, Philippe. D'abord immobiliser la personne qui est un danger pour d'autres, même s'il faut en passer par quelque chose de violent(cela me rappelle le peu que je connais du discours sur l'action dans la Bhagavad Gita)et ensuite s'occuper de la personne qui souffre, c'est, je le pense comme Corinne pragmatique et profondément humain. Un grand discernement au delà d'émotions paralysantes.
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