iPapy

dimanche 19 octobre 2008

4 commentaires:

Anonyme a dit…: Merci Alain !
Karl; 19 octobre 2008 à 08:22:00 UTC+2
Christian a dit…: Après la période 0-6 ans de la construction psychique, vient la période 6-12 ans qu’on appelle « période de latence » durant laquelle le psychisme est prioritairement tourné vers l’extérieur et vers l’acquisition des règles de la vie sociale (s’affirmer, échanger, lire, écrire, compter…). A la fin de cette 2e période survient la puberté, c’est-à-dire le début de la fécondité sexuelle. Les rites de passage traditionnels se situent à ce moment-là (y compris dans l’église chrétienne). S’ouvre alors la période 12-18 ans devenue dans nos sociétés « l’adolescence » où émergent les conflits psychiques qui visent à opérer les remaniements nécessaires entre la représentation de soi transmise par l’éducation et la perception intérieure intuitive de l’identité. Si l’écart est important les conflits seront intenses. L’issue vers 18 ans devrait être un nouvel équilibre qui permet alors à l’individu d’apporter son œuvre personnelle à la société. Mais la plupart d’entre-nous n’y parviennent pas à cet âge. Ce n’est qu’après différentes expériences insatisfaisantes que nous faisons un premier bilan et que certains d’entre-nous trouvent le courage d’aller plus profond. Le Christ lui-même n’a rencontré son « chaman » (Jean-Baptiste) que vers 30 ans. La nostalgie est l’appel intérieur à reconnecter en soi la Source, les souffrances de l’existence constituent l’autre grande dynamique de cette quête. Lorsqu’on a « reconnu » le divin en soi, vient alors le temps de repartir pleinement dans ce monde, dans lequel la Grâce nous donne chaque jour rendez-vous.; 19 octobre 2008 à 12:02:00 UTC+2
Mabes a dit…: Merci pour ce rappel, je me souviens de ce texte fondamental...
et l'adolescence se prolonge, se prolonge en notre temps : résultat ni humain, ni divin, une errance sans but à s'inventer des rites de passage impossible...; 19 octobre 2008 à 16:32:00 UTC+2
martine a dit…: Grand merci Christian pour ton commentaire trés intéressant.
Mabes, pour toi, pour moi, pour nous tous :
« Le difficile, c´est ce qui peut être fait tout de suite ; l´impossible, c´est ce qui prend un peu plus de temps. »
Georges Santayana

Bonne fin de journée à tous.; 19 octobre 2008 à 18:13:00 UTC+2